Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Deux semaines s'étaient déroulées. Mais cela ne m'avait pas empêché de rester cloîtrer dans ma chambre. Je n'avais eu aucune nouvelle de Derek depuis que je m'étais énervé contre lui. Je m'en voulais toujours beaucoup d'ailleurs. Durant ces deux dernières semaines, je n'avais pas cessé de me mutiler. Je dirais même que je le faisais encore plus souvent. Je m'étais également mis à fumer. En résumer, j'étais devenu un vrai délinquant qui n'en avait plus rien à faire de la vie.
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J'étais perdu dans mes pensées quand Mélissa toqua à la porte.
- Stiles, tu viens, on a rendez-vous à l'hôpital.
- J'arrive.
J'enfilai un sweat avant d'ouvrir la porte et de rejoindre Mélissa au salon. Arrivé devant l'immense bâtiment, une boule apparut dans mon estomac. C'était en silence que nous arrivâmes devant le bureau du Docteur Goodwin. L'homme en blouse blanche ouvrit la porte, son éternel sourire scotché au visage.
- Entrez !
Je suivis alors Mélissa avant de m'asseoir sur une chaise.
- Bonjour Stiles.
- Bonjour.
- Alors, tu suis ton traitement ?
- Oui.
- On va programmer une radio pour voir l'évolution. Tu as ressentis une différence au niveau du souffle ?
- Ça va un peu mieux.
- Tant mieux. Tu peux me suivre, on va faire une peser.
Et là, je me sentis pas bien. Je savais que je n'avais pas pris de kilo comme s'était convenu. Je montai sur la balance, un peu tremblant.
- Tu peux descendre.
Je sentais dans sa voix qu'il était déçu.
- Il y a un soucis, demanda Mélissa.
- Stiles n'a pas prit de poids. Au contraire il a perdu cinq cent grammes. C'est peut-être rien dit comme ça, mais c'est dangereux pour ta santé, Stiles. Il faut absolument que tu prennes du poids pour combattre les virus de saisons et autres.
- Je comprends pas, il mange pourtant.
- Stiles ?
J'en avais juste marre de ces rendez-vous. A chaque fois, il fallait que je me justifiai. C'était mon corps, je faisais ce que je voulais avec. Mais visiblement, ça ne leur plaisait pas.
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