Terreur nocturne

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La température de mon corps grimpa en flèche. Les mains de Derek s'infiltrèrent sous mon t-shirt, caressant ma peau au passage. Je rompis soudainement le baiser et m'éloignai de Derek pour mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Je remis mon vêtement en place nerveusement.


- Je...je peux pas. Je suis désolé.

- Non, c'est moi qui suis désolé. Je voulais pas te faire peur ou mal.

- Je suis pas encore près à...à aller plus loin.

- Je comprends. Tu n'as pas besoin de te justifier.

- Je ferais mieux d'aller me coucher. 

- Tu peux rester là si tu veux. Comme ça, si tu fais un cauchemars je serai là. 

- Je vais me mettre en pyjama.


Après avoir troqué mes vêtements contre mon pyjama, je retrouvai Derek. Je m'allongeai sur le lit en fixant le plafond. 


- Je vais aller voir le psy demain.

- Tu es sûr ?

- J'en ai marre d'avoir peur. Je veux que ça cesse. 


Je finis par tomber dans les bras de Morphée ou du moins, dans ceux de mon compagnon.


Je me retrouvai dans le couloir qui menait aux chambres. Du bruit venant de celle des mes parents m'interpela. Je poussai donc la porte et vis l'horreur. Ma mère était coincée, prit au piège entre le mur et mon père qui tenait un couteau de cuisine. 


- Vas t'en Stiles, disait-elle en me regardant par dessus l'épaule de mon géniteur.


La lame finit par pénétrer dans le ventre de ma mère au niveau de sa poitrine. Je restais pétrifié face à la scène qui se jouait devant moi. J'étais incapable de bouger ni même de parler. Soudain, mon père fourra sa main dans les entrailles de ma maman et en sortit le cœur de cette dernière. Il prit ensuite le couteau et, tout en ce retournant vers moi, il lança larme blanche dans ma direction. Celle-ci atterrit au niveau de mon ventre. Je levai les yeux vers mon père qui approchait de moi. Ces yeux étaient noirs, reflétant les ténèbres qui l'avaient englouti. 


- Pourquoi, chuchotais-je. 


Je n'eu comme seule réponse sa main qui traversa ma peau pour m'arracher le cœur à mon tour. Du sang coula à flot sur mon menton, recouvrant par la suite mes vêtements. 

 

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THE VOID(terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant