Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
J'avais gardé le visage baissé tout le long du procès. Je n'avais même pas jeté un simple coup d'œil à l'homme qui était autrefois mon père. Soudain, une silhouette orangée se positionna, devant moi à une distance raisonnable.
- Stiles ?
Je fermai les yeux pour me donner du courage avant de lever les yeux sur l'homme qui patientait devant moi. Cet homme qui m'avait vu grandir et battu durant douze longues années. Des cernes maquillaient ses yeux traduisant sa fatigue accumulée.
- C'est la dernière fois que je te vois. J'espère que tu seras heureux.
Une haine envers lui monta en moi. Je le haïssais pour avoir gâché ma vie. Comment pouvait-il me souhaiter ça ? C'était à lui de me rendre heureux. Il ne s'était même pas excusé envers moi.
- Au revoir Noah, disais-je le plus sèchement possible.
Je voulais lui montrer ma colère, la douleur qu'il m'avait infligé durant toutes ces années. J'avais passé ses dernières années à mentir aux autres et à moi-même. J'avais dû vivre avec le décès de ma maman et les coups de mon paternel. Ma mère m'avait dit que mon "père allait prendre soin de moi". Si seulement elle savait...
L'ancien shérif se contenta de suivre les gardes après m'avoir regardé une dernière fois. Alors qu'il franchit les portes, des larmes dévalèrent mes joues. Je n'allais plus jamais revoir ni ma mère ni mon père. Je pleurais de tristesse mais aussi de colère. Ce procès m'avait permis d'entendre ses propos et ses explications, même si je n'avais pas écouté la totalité. Cela m'avait rendu encore plus en colère. Je me suis également rendu compte que, ce que j'avais vécu était grave. J'avais failli y laisser ma peau à plusieurs reprises.
Ma vision était floutée par les larmes qui ne cessaient de perler sur mes joues.
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Derek se retourna vers moi et me serra dans ses bras.
- C'est finit, me chuchota-t-il.
Après avoir salué mon avocat, le juge et la meute, nous montâmes dans la camaro avant de rentrer au loft. Je m'apprêtais à monter les escaliers pour rejoindre ma chambre quand la voix de Derek m'interpela depuis la cuisine.
- Stiles, viens voir.
Je fis donc demi-tour avant de retrouver Sourwolf.
- Oui ?
- C'est bien ton prénom Mieczyslaw ?
- Oui, pourquoi ?
- Il y a ça pour toi.
Je pris l'enveloppe que me tendait Derek avant de l'ouvrir. Lorsque que j'eu finir de lire la lettre, un sourire apparu sur mon visage pourtant triste.
