Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Nous remontâmes dans la chambre de Stiles où ce dernier venait d'arriver. Mélissa le brancha de nouveau aux appareils.
- On aura les résultats quand ?
- D'ici ce soir.
- Merci.
Une fois Madame McCall sortie, je repris ma place près de Stiles. Lydia, quant à elle, rentra chez elle pour travailler ses cours. C'est donc dans un silence de mort que j'attendis. En réalité j'attendais beaucoup plus que les résultats des examens. J'attendais tout simplement de revoir ces beaux yeux bruns me regarder comme il le faisait autrefois.
Soudain, quelqu'un toqua à la porte.
- Entrez !
Je me retournai vers la porte et vis Kira.
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- Salut, disait-elle timidement.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Je m'en veux, j'aurai dû venir plus tôt. C'est juste que... j'avais pas le courage. Je sais que j'ai mal réagi envers Stiles et je ne sais pas ce que je pourrai faire pour me faire pardonner l'impardonnable.
- Tu pourrais venir t'asseoir, lui disais-je en montrant la chaise vide en face de moi.
- Tu ne m'en veux pas, continua-t-elle étonnée.
- Je me dis que j'ai autre chose à faire que de me prendre la tête. Et je n'ai plus la force de donner des leçons de morales.
Elle s'installa donc sur la chaise et observa mon hyperactif durant de longues minutes.
- Il va s'en sortir ?
- Je pris pour.
- Lydia m'a dit que tu ne l'avais pas quitté depuis son arrivée à l'hôpital.
- Il a besoin de moi et moi de lui.
Un faible sourire transforma son visage. Aucun de nous deux n'osa briser ce silence. Pour ma part, j'écoutai attentivement les battements du cœur de Stiles. C'était un son paisible et réconfortant qui me prouvait que Stiles n'avait jamais cessé de se battre. Le faisait-il pour moi ? J'en doutais mais c'était pourtant ce dont j'avais envie de penser. La voix de Mélissa me replongea dans la dure réalité qui était la nôtre.
