Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Alors que Stiles était à la salle de bain, j'en profitais pour lui préparer une boisson chaude. Le calme régnait en maître dans le loft. Jusqu'à ce qu'un bruit venant de l'étage m'interpelle soudainement. Alors tout en rejoignant l'étage, j'appelai Stiles sans avoir de réponse de sa part. Arrivé devant la porte qui me séparait de lui, je me mis à toquer.
- Stiles, est ce que ça va ? Stiles ?
Des sanglots parvenaient à mes oreilles. Et ce n'étaient pas les sanglots d'un ado normal, non. C'était les sanglots d'un ado en grande souffrance. Je pouvais d'ailleurs la sentir.
- Stiles, je vais défoncer la porte !!
J'attendis quelques secondes avant de foncer sur la porte en bois. Et je le vis, assis sous le jet d'eau, deux entailles sévèrement profondes sur les avant-bras. Il regardait ses pieds tout en pleurant. Je me jetai vers lui, éteignis l'eau et enroula une serviette sur les plaies. Le sol autour de lui était recouvert de sang tout comme le mur derrière lui.
- Stiles ? Stiles, regarde-moi.
- J'suis désolé, disait-il de sa voix cassée.
- Hey, ça va aller d'accord ?
- Non...
Ses yeux se fermèrent et son teint blanchissait à vu d'œil. Il avait sûrement perdu trop de sang. Je vis alors la fautive, la lame, que je jetais loin derrière moi, loin de Stiles. Je secouai ce dernier pour le maintenir éveillé.
- Stiles, regarde-moi.
- Je suis désolé. Je veux pas que tu partes, je veux que tu restes avec moi.
- Je suis là. Je ne partirai pas. Pourquoi tu as fait ça ? Tu serais mort si j'étais pas monté.
- J'en ai marre. J'en peux plus de faire semblant, je suis épuisé.
Je buvais ses paroles sans quitter ses lèvres des yeux. Il m'avait tellement fait peur. J'avais faillit LE perdre.
(PDV de Stiles)
Alors que Derek pompait ma douleur, mon regard se posa sur ses lèvres. Puis, il rompu la faible distance qui nous séparait. Au contact de ses lèvres sur les miennes, une explosion retentit dans mon ventre.
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Je répondis bien évidemment à son baiser en mouvant mes lèvres contre les siennes. Lorsque nous fûmes à bout de souffle, nous nous séparâmes. J'ouvris lentement les yeux comme si j'avais peur que tout cela ne soit qu'un rêve. Mais quand je vis Derek à quelques centimètres de moi, je sentis mes joues virer au rouge pivoine. Pourtant, ses yeux me fixaient intensément et je pouvais lire de l'étonnement et de la surprise.
