Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Le dernier mois s'était écoulé rapidement ; trop à mon goût. Nous avions profité d'être tous réunis avant nos études. On avait passé des journées à la plage, des soirées à la maison du lac. J'étais également retourné dans la maison de mon enfance. Je devais récupérer ce que je pouvais avant la vente de cette dernière.
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- Ordinateur ?
- J'ai !
- Les chemises qu'on a acheté la semaine dernière ?
- J'ai !
- Cravates ?
- J'ai ! Je suis sûr d'oublier quelque chose.
Je regardai autour de moi et remarquai le chargeur de mon PC.
- Ça, j'en aurai besoin. Je crois que c'est bon, disais-je en posant mes mains sur ma taille avant d'observer le sac de voyage qui se trouvait devant moi.
- Tant que tu as ta tête.
- C'est bon je l'ai.
Je fermai le sac avec difficulté.
- Tu as pensé au billet d'avion ?
- Merde le billet ! Qu'est ce que j'en fais encore ? Ah si je sais.
Je couru à la cuisine, pris le précieux et remontai dans ma chambre. Je posais le billet près du sac et me retournai pour observer Derek qui était de dos, entrain de mettre un t-shirt. Je ne pu m'empêcher de penser qu'à ce moment précis, il était sexy, très sexy même. Je restai immobile, les lèvres entrouvertes, à le contempler.
Nous n'avions toujours rien fait lui et moi. J'avais toujours ce fichu blocage et j'avais suivi le conseil de Lydia qui m'avait dit de ne pas me forcer. Mais à cet instant, le blocage semblait être loin. J'avais envie de lui, là, maintenant. Ma respiration commençait déjà à s'accélérer tout comme les battements de mon cœur.
- Der...Derek ?
- Mmh ?
Ce dernier se tourna vers moi en fixant son téléphone. Mais voyant que je ne répondais pas, il dévia son regard de braise sur moi. Il remarqua mes yeux qui, une fois de plus, avaient reprit leurs vraies couleurs.
- J...j'ai envie de toi.
- Tu es sûr que...
- Oui. Je m'envole demain pour New York et on va pas se voir avant des mois. Je veux le faire avec toi, maintenant.
- Je veux pas que tu te sentes obligé.
- Non, j'en ai réellement envie.
Il rompit la distance qui nous séparait et m'embrassa fougueusement.
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