Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
- Vraiment ?! C'est pas de la faute de maman. Non, c'est de la tienne. Je n'avais rien demandé moi !!! J'avais besoin d'un père pour...pour oublier ! Mais à chaque fois tu me frappais sans aucune raison !! Enfin si, parce que tu te soulais la gueule !!! Je te hais !!
- Baisses d'un ton.
- Sinon quoi ? Tu vas me frapper, m'enfermer, me tuer ?!
- Tu le mérites !
Je fermai les yeux pour laisser la colère transformer mon corps en loup. Je sentis des poils recouvrir ma peau, mon nez s'allonger et mes os craquer pour doubler de volume. J'ouvris à nouveau les yeux qui étaient désormais de couleurs différentes. Je me redressai pour faire face à mon géniteur en grognant.
Son teint devint subitement pâle et son corps se mit à trembler comme une feuille. Je fis quelques pas dans sa direction et il dégaina son pistolet. Je grognai avant de bondir sur lui. Il se retrouva rapidement sous moi, coincer entre mes quatre pattes. J'hurlai avant de montrer mes crocs près de son visage.
Soudain, je me retrouvai envoyé contre la table qui explosa sous mon poids. Je me remis sur patte pour faire face à mon adversaire qui n'était autre que Derek. Derek ? Je grognai de mécontentement sur ce dernier, prêt à bondir.
- Stiles, ne fais pas ça. C'est pas toi, ça ne te ressemble pas. T'es pas un tueur.
Laisses-moi, c'est pas tes affaires, pensais-je.
- Stiles, c'est pas toi. T'es pas comme ça.
Je m'élançai sur lui mais il se transforma à son tour et riposta. Je parvins à le griffer au torse, lui de même. Pour la première fois de ma vie, j'étais aussi fort que Derek Hale.
Soudain, un coup retentit dans la pièce. Je tournai alors la tête vers mon père qui avait son arme pointée sur moi. Au même moment, je sentis une vague de froid m'envahir. Je reculai de Derek qui me regardait avec de la panique dans les yeux.
Je sortis de la maison aussi vite que je pouvais avant de m'arrêter dans la forêt. Je tombai sur le sol en reprenant ma forme humaine. Du sang coulait de mon ventre, là où la balle avait pénétré. Je relevai la tête pour reprendre mon souffle qui s'était saccadé durant ma course.
La douleur s'intensifia par moment, me faisant fermer les yeux et serrer les dents.
Je remarquai ensuite que mes tatouage avaient tous disparu, tous. Je compris donc qu'ils représentaient le nombre de vie qu'il me restait avant de mourir.
J'avais peur, peur de souffrir encore, peur de me retrouver seul, peur de mourir à nouveau. Les larmes dévalaient maintenant mes joues, nettoyant le sang au passage.
Du bruit résonna quelques mètres plus loin avant que la voix de Derek ne brisa le silence paisible de la forêt. Je fis tout pour rester silencieux, me mordant l'intérieur des joues pour ne pas hurler de douleur et, par la même occasion, attirer Derek vers moi. Cependant, ce dernier finit par apparaître dans mon champs de vision flouté par mes larmes et avança vers moi, visiblement inquiet.
- Non. Vas t'en, disais-je. Vas t'en Derek.
- Je ne vais pas faire la même erreur. Je ne te laisserai pas cette fois.
- C'est...c'est un peu tard.
- Pourquoi tu ne cicatrises pas ?
- V-vas t'en.
Ma respiration devint sifflante et la douleur ingérable. Je fermai les yeux le plus fort possible comme si la douleur allait disparaître.
- Non Stiles.
- Re-retrouves S-Scott.
- Non je reste.
- Tu-tu peux rien f-faire al-alors vas t'en.
- Stiles, je...
Je sentis quelque chose recouvrir mes lèvres. Un goût métallique, caractéristique du sang, me pris en bouche. Je lus la panique sur le visage de mon vis-à-vis.
- Hé non, restes avec moi Stiles. Je...j'ai besoin de toi.
- M-moi aussi, j-j'avais be-besoin de t-toi av-avant.
- Stiles, je suis désolé.
- A-après t-tout, m-mon père a raison.
- Quoi, de quoi tu parles ?
- Per-personne ne m'aime. Je manquerai à p-personne.
- Si, tu me manquerai Stiles.
La quantité de sang commença à obstruer l'arrivé d'air, me faisant m'étouffer et cracher le sang qui était dans ma bouche. Derek me prit contre lui et posa sa main sur mon avant-bras pour prendre ma douleur. Instantanément, je me sentis soulagé. Je finis par fermer les yeux, dans les bras de Derek.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
