Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Une part de pizza, un bon film à la TV et les bras protecteurs de Sourwolf ; que demander de mieux ?
Ma tête reposait sur son torse. Je pouvais même entendre les battements de son cœur qui cognait contre sa cage thoracique. Je me sentais en sécurité et rien ne pouvait troubler cela. Enfin mise à part mon cerveau, une fois de plus.
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Je me redressai et regardai Derek avec insistance.
- Tout va bien ?
- Derek, il faut que je te dise quelque chose.
Ses sourcils se froncèrent alors qu'il se redressa à son tour. Il semblait inquiet.
- Je t'écoute.
- Euh, commençais-je maladroitement.
Je ne savais pas comment commencer et quels mots utiliser. Je pris une grande inspiration avant de me lancer dans un monologue.
- Quand on est les deux et qu'on...en fin tu vois, j'ai un blocage. C'est pas de ta faute à toi, hein? C'est moi qui, qui... Je sais pas pourquoi mais quand j'ouvre les yeux, c'est pas toi que je vois mais mon père. Je le revois me déshabiller et m'étrangler. C'est comme si je revivais ces moments. Pourtant je t'assure que j'ai envie de toi mais j'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Et pis je parle tellement vite que je suis sûr que t'as rien compris à ce que je viens de te dire. Ou alors tu dois me prendre pour un fou qui n'arrive pas à passer à autre chose, à tourner la page. En fait, je crois que je devrais me forcer et peut-être que je n'aurai plus de blocage.
- Stiles, calme-toi.
Je relevai les yeux vers lui.
- Je suis content que tu me parles. Et ne t'en fait pas, je peux attendre que tu sois prêt ; ça serre à rien de te forcer. Tu as besoin de temps et c'est tout à fait normal.
- Donc tu m'en veux pas ?
- Pourquoi je t'en voudrais ?
- Je sais pas trop.
Derek déposa un baiser sur mon front.
- Jamais je t'en voudrai.
**
Alors que j'étais profondément endormie, quelque chose me chatouilla le visage. Je grognai de mécontentement avant d'enfouir mon visage dans mon oreiller.
