THE VOID(terminé)

stresse post traumatique

(PDV de Derek)

Alors que Stiles s'était rendormi, Mélissa entra dans la pièce, sûrement alerté par les cris.

- Tout va bien ?
- Il a fait un cauchemar.
- D'accord.
- Je m'inquiète pour lui. Il a changer d'attitude subitement tout à l'heure. Et son cauchemar avait l'air vraiment violent.
- Il n'a pas toucher son repas non plus, fit remarquer l'infirmière McCall.
- Oui, j'ai vu.
- Le docteur viendra le voir demain.

Stiles se réveilla lentement de sa nuit agitée. Son petit déjeuner l'attendait, près à être engloutit.

- Salut. Le petit déj' est servit.
- J...j'ai p...pas...
- Non Stiles. Tu manges. Tu n'as rien avalé hier soir.

Stiles fuyait mon regard. Il devait être encore tourmenté par sa nuit.

- Ça va, tentais-je de demander.

Il haussa les épaules avant de se recroqueviller sur lui-même. Mon cœur se brisa en le voyant ainsi ; aussi vulnérable.

Durant le reste de la matinée, Stiles resta perdu dans ses pensées, éloigné de la réalité. Il me tournait simplement le dos, prononçant aucun mot. Quelques fois, je faisais le tour pour le voir et ses yeux fixaient simplement le mur blanc en face de lui. Il avait tout simplement l'air ailleurs. Le docteur Goodwin entra dans la pièce sans pour autant attirer l'attention  de Stiles.

- Stiles ?

Ce dernier se tourna vers nous quelques minutes plus tard.

- Tu vas bien Stiles ? On m'a dit que tu ne mangeais pas.

Un simple haussement d'épaule venant de Stiles répondait au docteur.

- Tu as mal quelque part ?
- Non.
-Je vais t'ausculter.

La docteur prit alors la tension de Stiles, vérifia ses reflex pupillaires et autres critères.

- On va refaire une radio des poumons pour voir l'efficacité de ton traitement. Bon, je vais te laisser.
- Je pourrai vous parler, intervenais-je.
- Oui.

Nous allâmes dans le couloir.

- Je suis inquiet. Il a changé radicalement, ce n'est plus le même. Il est renfermé sur lui-même,  ne parle pas et venant de Stiles, c'est inquiétant.
- Stiles a vécu plusieurs traumatismes.
- Vous croyez que c'est en genre de stresse post traumatique ?
- En quelque sorte oui. Il faut qu'il parle, qu'il se confit. Je pense qu'une séance avec un psychologue peut l'aider.
- Je lui en parlerai.

Après cette conversation, je retournai dans la chambre. L'hyperactif avait retrouvé sa position, se coupant du monde. Je devais pourtant avoir une conversation sérieuse avec lui. Je fis donc le tour du lit et me postai devant lui.

- Stiles, il faut qu'on parle.

- De qu...quoi ?