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-      ¡ Mi guapa ! (Ma belle)

-      Mon papa d'amour, dis-je en souriant ravie par le surnom qu'il m'avait donné.

-      Tu vas bien ? Pas trop fatiguée ?

-      Je vais bien, ça va, dis-je en attachant ma ceinture de sécurité. Tu vas bien ?

-      Oui ! Je me porte bien. Je suis juste un peu fatigué ! Je suis rentré un peu tard hier.

-      Oh ! j'imagine. Et pourquoi es-tu rentré tard ?

-      J'étais à l'hôpital avec Sullivan. Il a fait un malaise hier à la fac et vu que Miranda n'est pas là... je joue au responsable.

Il rit comme pour me rassurer mais ça ne marche pas.

-      C'est grave ? Pourquoi tu ne m'as pas appelé.

-      Les médecins lui ont fait passer des examens. Nous aurons les résultats bientôt ne t'en fait pas.

-      Pourquoi tu ne m'as rien dit, dis-je d'un ton indigné.

-      Parce que tu as déjà beaucoup de chose en tête en ce moment. Mais ne t'en fais pas. Il se porte déjà mieux.

-      Passe-le-moi.

-      Il dort toujours.

-      Je vais passer donc.

-      Azelia ! je te garantis qu'il va mieux en plus il vaudrait mieux que tu ne viennes pas comme ça si c'est un virus, tu ne le chopes pas. N'oublie pas que tu es enceinte.

-      Papa tu me promets que ce n'est pas grave.

-      Les médecins n'ont pas parlé de cela. Ils m'ont dit que c'était sans doute dû à la fatigue. Il travaille beaucoup ses partenariats avec en plus il a les cours en parallèle.

-      Qu'il se repose.

-      J'y veillerai !

Au même moment, Justin remonte dans la voiture. Il me passe le paquet Starbucks qu'il vient de récupérer et rattache sa ceinture.

-      Comment va Nael ? je demande à mon père.

-      Il va bien. Je dois passer le prendre à la crèche là.

-      Je peux le prendre ce week-end ? Ça me ferait plaisir de l'avoir à la maison.

-      Bien sûr ! 

Nous continuons à discuter. Je prends des nouvelles de Miranda. Je lui raconte un peu ma matinée.

Rendez-vous sur rendez-vous.

Avec Justin, on vient de valider le packaging pour nos parfums. J'ai aussi validé une nouvelle gamme à base de Monoï pour ma marque produit capillaire.

Cette matinée était chargée mais productive.

Lorsque je raccroche, Justin a déjà démarré.

Je mordille ma lèvre inconsciemment en tournant la tête vers mon mari qui me sourit. Je me mets à rougir... Mon dieu...

-      Azelia ! Tu peux respirer, ce n'est que moi, dit-il d'un ton moqueur.

-      Ah, ah ! Très drôle.

-      Je sais. C'est fou, j'arrive encore à te déstabiliser après deux ans de mariage ! Arrête de me draguer meuf.

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. À l'entendre, je passe ma vie à lui faire des avances. C'est peut-être le cas... mais il exagères un peu trop.

Changes / JBOù les histoires vivent. Découvrez maintenant