Changes / JB

39.

Je lutte contre le sommeil alors que Justin est hypnotisé par le match de basket, à la télé. Il a harcelé le gars qui s'occupe de la logistique de l'hôtel pour pouvoir voir son match en direct. Il m'épuise.

On est resté deux jours de plus à Tokyo car Justin était trop épuisé pour rentrer à Los Angeles après son concert. Si tout se passe bien, on a notre vol demain soir.

Je baille à plusieurs reprises avant d'appuyer ma tête contre son épaule. Il ricane en me voyant, alors que je tire la langue.

-       Tu n'es qu'une gamine.

Je souffle en me blottissant contre lui.

-       Tu ne veux pas qu'on aille au lit ?

-       Tu me proposes clairement qu'on fasse l'amour, c'est ça ? il suggère avec un sourire en coin.

-       Non, dis-je en le poussant légèrement. Je veux dormir.

Il rit lui aussi et me surprends en me soulevant. Je m'accroche fortement à lui, alors qu'il se penche vers la table pour attraper la télécommande pour éteindre la télévision. Je soupire et laisse ma tête à la rencontre de son cou dont la peau détient une odeur délicieuse.

-       Je rêve où tu me renifles ?

-       Tu ne rêves pas, dis-je en riant.

-       Tu aimes sentir mon parfum genre.

-       À croire que oui.

Justin lève les yeux au ciel et marche jusqu'à notre chambre, où il me pose sur le lit. Il se penche pour poser ses lèvres sur les miennes et alors qu'il se sépare de moi, je l'attire de nouveau pour l'embrasser encore.

Ensuite, je me replace de mon côté, alors qu'il enlève son Jogging pour être à l'aise.

-       J'ai envie de pancakes, je lâche en le regardant du coin de l'œil.

-       Sur une échelle de 1 à 10, ton envie se situe où ?

-       On va dire 8.5, de plus ce ne sont pas mes envies mais celle de ton bébé.

Il lève les yeux au ciel en riant et se rapproche de moi.

-       Bébé, je commence mais il m'arrête.

Il m'embrasse le cou pour me faire taire et je tente de me débattre, mais c'est juste... un combat trop difficile. Je me laisse faire et gémis doucement lorsque ses dents rencontrent une mince partie de peau. Une chaleur s'empare de mon corps, et c'est avec beaucoup d'entrain que je l'embrasse.

Il me répond et commence à se mettre au-dessus de moi avant d'être coupé par mon ventre qui gargouille. Il me toise, je le toise... et sans prévenir, on éclate de rire.

C'est ridicule.

-       J'ai faim, dis-je comme excuse.

-       Tu as toujours faim.

Je le pousse, en riant.

-       Appelle-le room service !

Il se lève et va chercher le téléphone portatif dans le séjour.

-       Tu veux quoi d'autre, me demande-t-il en revenant dans la pièce.

-       Du lait d'amande, du chocolat et du sirop d'érable.

-       C'est tout ?  T'es sûr de toi ?

-       Oui !

Il passe la commande puis revient dans le lit.