Partie 22 ♥️

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Le lendemain de ma dispute avec Anais, j'étais plutôt perturbée. Ses paroles raisonnaient dans ma tête. Je n'étais plus à 100% dans ce que je faisait car une grosse partie de moi se remettait en question. Je compris bien après que je commençais à ouvrir les yeux. J'allais faire ma dernière danse de la soirée sur scène.

-Narrateur : Monsieur Willys-

Je mis ma fierté de coté et pris les choses en main. La femme que j'aimais était en danger, et je devait la sortir de cette situation. Le soir même, je pris mon courage à deux mains et allai voir ce qu'il se passait dans ce club *****.

J'entrai dans l'établissement et une femme dansait, en tenue de policière. Je m'installai au bar et décidai d'attendre de voir celle que j'étais venue voir. Je commandai une bière. Un groupe d'homme d'une quarantaine d'année vint s'installer à coté de moi. Ils me dévisagèrent puis l'un me dit :

« Dites moi, c'est votre première fois à vous non ? »

Je décidai alors de profiter que ces hommes m'abordent pour discuter avec eux et leur soutirer des informations sur les habitudes et les filles du club.

« On ne peux rien vous cacher à vous ! »

« Nous on est des habitués, donc on sait repérer un gars qui vient pour la première fois. »

Moi: Vous allez pouvoir m'aider à m'y repérer. »

Les 4 hommes s'approchèrent et s'assirent à coté de moi :

« Bien sûr ! Vous serez peut-être le nouveau de la bande. Vincent s'il te plait tu nous met des bières et t'en offre une au gentil jeune homme. Dites nous, vous avez quel âge ? »

Moi: Et bien j'ai 27 ans.

« Ah, un p'tit jeune alors ! Ici tu vas te régaler, les filles sont bonnes comme nul part ailleurs. »

Moi: Ah bon ? Et il y en a certaines en particulier ?

« Et bien, il y a d'abord celle là, elle s'appelle Louna et elle est vraiment super bonne comme tu peux le voir. C'est une des meilleure, la scène c'est vraiment son truc. Elle a des seins magnifiques et un cul à faire rougir un moine ! HAHAHAHAHAHA. »

(Bien sûr ils parlaient chacun leur tour, et non pas un seul d'entre eux, mais la lecture est plus simple ainsi. Je continu

Moi: C'est vrai qu'elle est pas mal! Dis je à contre cœur car je la trouvais vulgaire.

« Sinon y'a aussi la p'tite nouvelle, une brune au teint un tout petit peu mate. Elle est beaucoup moins plate que les autres avec ses formes. On aimerait vraiment la manger ! C'est vrai qu'elle est particulièrement bandante celle là. Très jeune en plus, elle doit sortir des bancs de l'école. Les petites écolière elles excitent vachement, hein les gars ? Hahahahah. Tu verras, elle passe juste après Louna.

Moi: Vous êtes sur ? »
« Ouais. On vient spécialement pour elle. Elle est vraiment bonne, on rêve tous de la baiser un jour.

Ils me dégoutaient tous. Je m'emplifiais d'horreur en entendant leur fantasmes pervers à propos du corps de celle que j'aimais. Elle était à moi, je devais la sortir de la.

« Y'a des rumeurs qui circulent sur elles. »

Moi: Lesquelles ?

« Paraît qu'elle accorde un petit supplément aux clients des shows privés. C'est pour ça que sa salle est toujours déjà réservée. Elle repart avec les mec et passe la nuit avec eux. Un mec qui s'appelle Jimmy m'a raconté, paraît qu'elle fait sa comme une pro et qu'elle donne du plaisir comme jamais aucune pute n'en a donné à un homme.  »

C'était horrifiant.

Moi: Elle fais un show privé ce soir ?

« Non, pas aujourd'hui. Mais certains disent qu'il faut attendre la fin de son service et aller lui parler. Tu vas voir, elle est vraiment super. Certains disent même qu'un soir elle à fait un plan à trois avec deux frères, et que c'était vraiment très chaud. Y'en a qui le surnomment la petite salope, et je pense que c'est pas pour rien si tu vois ce que je veux dire .» fit-il avec un sourire qui me dégoûtait. 

Les lumières s'éteignirent. Elles entra sur scène. Je reconnu ses jambes longues et parfaites. Durant tout son numéro, et au fil des vêtements qu'elle jetait dans la foule, j'admirais son corps. Je m'approchai de la scène, et lorsqu'elle lança son soutien gorge, je l'attrapai. Le désir monta en moi, et je regardai autour de moi. Tous ces hommes transpirant et criant devaient jubiler à l'idée d'un jour la pénétrer. Je les imaginais leur main sur son corps, et je devint fou. Plus personne ne la souillerais, son corps était mien et plus personne d'autre n'y toucherait. Personne. L'idée que ça ait pu s'engendrer par ma faute me torturait. Mais tout cela allait se terminer.  A la fin de sa danse, je sorti et attendit sur le parking pour voir si elle allait repartir avec quelqu'un. Je gardais le soutien-gorge dans ma poche.

Et si nous prenions le risque de nous aimer? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant