Nous nous sommes réveillés le lendemain, après s'être retrouvé pendant toute la nuit.
Mon cœur, mon âme et mon corps arrivaient enfin à s'accorder, en paix. Ma vie redéfilait devant mes yeux, depuis son commencement c'est à dire depuis le jour où je l'avait rencontré.
Je n'arrivais plus à imaginer ma vie d'avant. Tout avait changé, mais j'étais bien dans ma peau, pour la première fois depuis très longtemps.C'est ainsi que commença cette journée, dans la paix. Nous ne parlions pas, je me contentais de le contempler, comme un chrétien aura contempler Dieu au paradis.
Je l'embrassai hâtivement, de peur de me réveiller la seconde suivante.
Je rêvais éveillée, mais c'était bien la réalité. Enfin j'existai, enfin je vivais. Quand on dit « je pense donc je suis », on se trompe. Il manque une partie à cette phrase, elle serait plus correcte sous la forme suivante : « Je pense et j'aime, donc je suis ».Précédemment, j'avais pris conscience du sens et de la raison de mon existence : L'Aimer. Mais là, c'était différent, je me rendais compte du vrai sens du mot « Vivre », dans sa généralité.
L'amour c'est la vie, et la vie c'est l'Amour. Quand on meurt sans avoir Aimer, on n'a pas vécu.
C'est environ une heure après que je retombais doucement vers le moment présent.
Nous devions faire face à la réalité, et notamment aux élèves et à Mme Bertrand.La veille ils avaient tout vu, et mes camarades de chambre avaient sûrement dû remarquer que je n'étais pas là cette nuit.
Je devais donc aller récupérer mes affaires dans ma chambre car dans 2 heures nous devions prendre le train pour rentrer.
Je n'avais aucun vêtement à me mettre, ceux de la veille étant sec, certes, mais sales à cause du sable et de l'eau salée.
Pierre me prêta un T-Shirt et un short, histoire de traversé l'escalier et le couloir, je les enfilais même si je savais que cela allait aggraver mon cas.Je débarquais dans ma chambre d'hôtel, non seulement après une nuit passée dans celle de Pierre, mais en plus habillée par ses vêtements. Inutile de vous décrire le regard que me portèrent mes camarades. J'entrais, elles se turent. Un silence pesant accompagnait mes pas, elles me regardaient toutes, incrédules et les yeux pleins de questions. La gène les empêchaient de prononcer un mot. Je commençais à faire ma valise, tentant tant bien que mal de les ignorer. Mais tout en pliant mes vêtements, je changeai brusquement d'avis. Je posai tous sur le lit et me tournai vers les filles, qui se chuchotaient des messes basses. Je devais donc jouer la carte de la gentillesse et l'accessibilité, histoire d'attirer leur sympathie. Après tout, on ne sait jamais, elles auraient pu m'être très utile pour mes futurs ennuis :
Moi: Bon, on va y aller franchement. Vaut mieux être honnête, donc allez-y, je répond à toutes vos questions. C'est maintenant ou jamais, vous ne m'entendrez pas dire ça deux fois. Alors lacher vous une bonne fois pour toutes.
Un silence de 5 seconde se fit sentir, elles se regardèrent. Puis, Céliane abandonna ce qu'elle faisait et vint vers moi, elle s'essaya sur mon lit et dit :
Celiane; Alors comme ça, tu couche avec le prof de Math ?
Je suis sûre que vous connaissez ce genre de fille. Une petite idiote qui se prend pour un être indispensable. Une hypocrite sans faille dont le but principale est de mettre les gens mal à l'aise, et les détruire derrière leur dos. J'inspirai un grand coup, et décidai de ne pas céder à ses provocations. Je dit donc avec une assurance qui me surpris:
Moi: Je pense qu'après ce que vous avez vu hier ce n'est plus un secret non ?
Les autres restèrent silencieuses, mais elle sur-renchérie :
Celiane: Effectivement on pouvait pas vous rater. C'était presque digne d'une comédie romantique. Maus revenons à notre sujet, t'as dit que tu nous dirais tout nan ?
Moi: C'est exacte
Celiane: Cool. Donc ça fait quoi te t'envoyer un prof de Math ? J'espère que c'est jouissif. Mais je ne m'inquiète pas pour toi, le prof de Math est pas mal foutu. Oh ouais... Raconte comment c'est le soir avec lui dans son lit.
Son sourire sarcastique me mis hors de moi, les autres filles n'osèrent rien dire, Céliane en avait déjà assez dit comme ça. Clara, une amie de Céliane se démarqua du groupe et dit :
Clara: Céliane arrête. C'est vraiment bas ce que tu fais.
Voyant les autres filles acquiescer du regard les paroles de Clara, je pris en assurance. De toute façon je n'avais rien à perdre, et cette fille méritait qu'une autre forte tête se mesure à elle. Je n'était pas passer par tout ça pour renoncer et me laisser dominer par une petite peste immature. Je sit:
Moi: Non mais, elle a poser une question, et je vais y répondre. Alors ma chère Céliane, oui, c'est jouissif, je me forçais à sourire car ce que je disais ne me plaisais pas du tout, Et effectivement, il est très bien foutue, mais ça malheureusement tu ne le sauras sûrement jamais. Je suis même pas sûre que tu ai déjà eu l'opportunité de voir un Homme en dessous de son T-shirt. Dommage, tu te régalerais.
Celiane: Oh mais c'est toi qui dois bien te régaler hein ? J'espère que tu le satisfait bien, et avec entrain, au moins tu peux avoir des petits points en plus dans ta moyenne. J'imagine qu'à chaque contrôle tu fais en sorte qu'il soit de très bonne humeur, si tu vois ce que je veux dire.
Moi: Tu sais, je n'ai pas besoin de lui faire plaisir sexuellement pour avoir des bonnes notes, je fais autre chose. Oui, je réfléchi, mais tu ne peux pas savoir ce que c'est non plus ça!
Celiane: C'est ça, fais la maligne. En attendant c'est pas moi fait la petite pute avec le prof de Math.
Elle se leva.
Moi: Je ne te permet pas de me manquer de respect.
Celiane: Mais je dit ce que je veux. Et si j'ai envie de dire que t'es une pute, je le dis. Et je vais même te dire une chose, ça ne m'étonne pas de toi, parce que les filles comme toi ça les excite ce genre de situation, parce que c'est sûr que baiser avec un prof c'est super jouissif. Au moins tu te paye des bonne petites parties de jambes en l'air, cette nuit on vous entendais d'ici. Et ce n'est pas moi qui vais te rappeler à quel point c'était chaud hein ?
Moi: Ce que tu dis ça ne m'atteint pas, je me fou complètement de ce que tu pense.
Celiane: Ah ouais ? Je ne pense pas non. Et j'y pense, je vais en profiter pour te demander si tu pense que j'ai moi aussi une chance de profiter du petit coté pédophile du prof de math. C'est vrai, ce serait sympa si un jour je me ramenais avec un petit décolleté un mardi matin et qu'il en profitais pour m'asseoir sur son bureau et me...
Je la giflai, d'un coup, avant qu'elle ne puisse continuer. Et ces paroles, dont je ne suis pas très fière, sortirent de ma bouche :
Moi: De toute façon ça n'arrivera pas parce que t'es ridicule, et surtout, t'es inbaisable.
Elle ne dit rien, et sorti en claquant la porte. Je sourit alors, et dit aux autres :
Moi: Donc, maintenant que la plus chiante est passée, on va sûrement pouvoir parler sérieusement. Qui d'autre à des question ?
Elles étaient toutes les quatres plus curieuses les unes que les autres, elles me posèrent toutes sortent de questions, comme si nous avions toutes été amies depuis toujours.
C'était assez rigolo au final. J'eus droit au traditionnel :« Depuis quand vous êtes ensemble ?»
Jusqu'à des questions un peu plus indiscrètes comme :
« Est ce que la différence d'âge influe au niveau sexuel ? ».
Nous prîmes donc le train pour rentrer, j'étais assise à coté de Clara, et nous discutions.
Je m'étais fait une nouvelle amie. On pourrait croire que tout est bien qui fini bien non ? Oui, c'est vrai.
Du moins ça aurait pu l'être si je n'avais pas pris la décision d'officialiser ma relation avec lui.
Je voulais en parler à mes parents. Je sais, c'est complètement fou, mais pour ma défense, je n'étais pas très bien dans ma tête au moment où j'ai décidé ça. Vous allez comprendre.Une semaine après le voyage, je voulu parler à ma mère. Je lui dit :
Moi: Maman j'ai un truc très important à te dire, en faite je ....
Et je couru pour aller vomir. Et merde.
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Et si nous prenions le risque de nous aimer?
RomansaC'est à sa rencontre que ma vie à commencée, j'avais 15 ans. J'étais une fille plutôt simple, sans grandes histoires. Je laissais les grandes histoires d'amour passionnées d'adolescentes à mes copines, bien plus jolies que moi, et je me contentait...