Dans l'optique de trouver une solution, je réfléchis toute la nuit. Mais rien ne venais. Rien ne venais tout simplement car il m'était impossible de me concentrer. Sans lutter, je laissai alors mon esprit divaguer, je pensai à ce corps, je m'imaginais en embrasser chacun des recoins. J'imaginais ses lèvres sur les miennes, je fermai les yeux et je laissais l'image du plaisir m'envahir.
Je n'avais pas de solution, mais heureusement pour moi, Anais avait aussi décider qu'il était temps de reprendre ma vie en main.
Un mardi matin, au début du mois de Novembre, Anais vint me parler. Elle avait remarquer que ça n'allait pas, et m'assurais que je devais lui expliquer. Après un long moment d'hésitation, je décidai de lui en parler. Je lui ai donc tout dis, depuis le premier coup d'oeil jusqu'aux pensées qui me hantent la nuit.
La culpabilité me rongeais en plus du désir, je devais me libérer de ce poids. Cela m'a fait beaucoup de bien, mais elle était bouche bée. Elle ne dis rien et me pris dans ses bras. Je me mis à pleurer. En pleurant, je pensai au faite que Anais ne m'avait jamais juger, c'est ça que j'appréciais chez elle. Ensuite, elle me dit qu'il fallait que je me change les idées en essayant d'élargir mes horizons, de passer plus de temps avec des amis et ce sans mettre en danger ma santé. Elle me conseilla de tenter un rapprochement avec Tom, avec qui j'avais pris mes distances depuis peu. C'était une bonne idée, je me voyais déjà passer du temps avec lui pour me changer les idées.
Les 2 semaines qui suivirent furent calmes. Je ne sortais plus, je ne vomissais plus, je ne me droguais plus et je me sentais légèrement mieux. J'entretenais une relation assez ambiguë avec Tom, mais cela me permettais de geler quelques instants la douleur procurée par le désir que j'éprouvais envers Mr Willys.
En y réfléchissant, tenter d'oublier ou de vivre avec était une des seules options que j'avais. Il était impensable que je pense à sortir avec le prof de math, encore moins que j'envisage de le séduire, cela aurait été absurde. Donc n'ayant pas d'autre solution, je me concentrais sur Tom. Je le voyais jour après jour me regarder avec cette étincelle dans son regard, je sentais bien qu'il m'appréciait vraiment, je pris alors la décision de sortir avec lui dans le but de calmer ma douleur et mes fantasmes qui étaient de plus en plus présent quand je quittais Tom.
VOUS LISEZ
Et si nous prenions le risque de nous aimer?
RomanceC'est à sa rencontre que ma vie à commencée, j'avais 15 ans. J'étais une fille plutôt simple, sans grandes histoires. Je laissais les grandes histoires d'amour passionnées d'adolescentes à mes copines, bien plus jolies que moi, et je me contentait...