Des que je sortis du club, un homme m'aborda et me dit :
Monsieur: Salut chéri, on va pas passer par quatre chemins. Ma voiture est là, monte dedans que je t'emmène pour qu'on se paye du bon temps.
Moi: Ça va pas être possible désolée. dit-je en l'écartant pour continuer d'avancer sous la pluie.
Il se planta devant moi pris mon visage entre ses mains et dit :Monsieur; Je sais pas si tu vois où je veux en venir. Quoi qu'il en soit tu n'as pas le choix. Alors ou tu viens avec moi de ton plein gré, ou tu viendra par la force. Et je préférerais que tu sois consentante.
Moi: Lâchez-moi ! Dit-je en m'écartant.
Il me plaqua contre le mur et chuchota :
Monsieur: Plus tu crie et plus ça m'excite
Moi: Je m'en fiche, vous allez me laisser partir.
Je me débattais , en vain. Il serra ses mains sur mes épaules, j'avais mal et surtout j'étais terrorisée. Je criai :
Moi: Vous me faite mal.
Il approcha sa tête, mis son visage dans mes cheveux, respira fort et dit :
Monsieur: Ne t'inquiète pas tout ira bien si tu te laisse faire.
Il sentait l'alcool à plein nez c'était écœurant. J'étais comme pétrifiée. J'avais peur. Je sentais que mon cœur était au bord de l'implosion. Je fermai les yeux, incapable de faire quoi que ce soit, les larmes coulaient sur mes joues. Il posa ses lèvres glacées dans mon cou, c'était presque douloureux. Je me crispai. Il passa sa main sur mon ventre en dessous de mon haut et la remonta pour venir sur ma poitrine qu'il se mit à tripoter. Bien que terrorisée, j'eus un élan de courage qui monta en moi. J'attendis qu'il sente que j'allais le laisser faire puis je l'embrassais à pleine bouche. J'étais dégoûtée par cet acte mais je me forçai. Et au moment où il relâcha légèrement la prise de ses mains sur mes épaules, je levai d'un coup sec mon genoux de façon à lui donner un coup violant dans les parties intimes. Il se replia sur lui même et cria de douleur.
Je me mis à courir, mais il m'attrapa par les cheveux.
A cet instant j'entendis un bruit qui me semblait lointain.
C'était le même bruit que lorsqu'on tapait dans une canalisation ou quelque chose de ce genre. Mais vu la situation je n'y prêtais guerre attention.Monsieur: Tu crois pouvoir m'échapper petite salope ?
Il me tira les cheveux et je tombai par terre. Je criai.
Monsieur: Tu vas regretter d'avoir tenter de partir dit il en relevant sa jambe comme pour se préparer à me donner un coup de pied.
Les larmes inondaient mon visage, j'étais trempée à cause de la pluie, je fermai les yeux me préparant à recevoir, impuissante, ce coup.
Soudain j'entendis un bruit sourd et je senti quelque chose s'affaler sur moi. J'ouvrai les yeux, l'homme était sur moi, et Pierre était debout. Je me relevai et le regardai.
Je n'y croyais pas. Tout cela me semblait être un rêve.
Je lui sautai dans les bras et me mis à pleurer de plus belle. Il me serra fort contre lui. Son odeur, ses bras, son cœur, sa voix me rassurèrent. J'était bien. Il me dit :Pierre: Ne t'inquiète pas c'est fini. Je suis là.
Moi: Comment se fait-il que tu soit là ?
Pierre: N'en parlons pas, ça vaut mieux. L'important c'est que tu aille bien.
J'enfonçai ma tête dans sa nuque. Je fermai les yeux et savourai ce moment de soulagement intense. Il passa sa main dans mes cheveux. Les secondes me semblaient des heures, je voulais que ce moment dure toute ma vie. Il me releva la tête :
Pierre: Je pense qu'une discussion s'impose. Suit moi, ma voiture est juste là.
Je marchai derrière lui. Soudain, il s'arrêta, se retourna et me dit, mon soutien gorge à la main :
Pierre: Tu n'aurais pas perdu quelque chose par hasard?
Je le récupérai et dit :
Moi: Alors tu était là quand j'étais sur l'estrade ?
Pierre: Oui.
Il avait donc tout vu. J'avais honte de moi. Honte. Honte. Honte. La honte me rongea pendant tout le trajet jusqu'à chez lui. Il avait tout vu. Des larmes coulèrent sur mes joues. Je pris conscience de l'erreur que j'étais en train de faire depuis plus d'un mois.
Nous arrivions chez lui.
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Et si nous prenions le risque de nous aimer?
RomanceC'est à sa rencontre que ma vie à commencée, j'avais 15 ans. J'étais une fille plutôt simple, sans grandes histoires. Je laissais les grandes histoires d'amour passionnées d'adolescentes à mes copines, bien plus jolies que moi, et je me contentait...