Partie 03 ♥️

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Sur le chemin je croise une de mes amies les plus proches, Anais. C'est une fille vraiment en or. Elle a un copain depuis plus d'un an mais ça ne l'empêche pas d'être toujours là pour moi. On avais l'habitude de vraiment tout se raconter.

Pendant qu'elle m'expliquait que son copain avait trop d'amies filles à son goût, je me demandais si je devais lui parler de ce qu'il m'était arrivé jeudi. Je décidais de ne pas lui dire, mais d'aborder quand même légèrement le sujet. Des qu'elle avait fini de m'expliquer son problème, je changeai de sujet :

Moi: Et sinon, c'est qui ton professeur principal ?

Anais: C'est Madame T, une professeur de français. Elle avait l'air assez stricte, ça me fait peur mais on verra bien ! Et toi ?

Moi: Bah, moi c'est mon prof de Math, Mr W. Il avait l'air super sympa, j'ai hâte d'être dans son cours !

Elle sortit son emploi du temps et regarda le nom de son professeur de math :

Anais: Moi aussi je l'ai ! Il est comment physiquement ? Parce que j'ai vu un prof assez jeune qui parlait avec Madame Therese, c'était peut être lui.

Moi: Il est plutôt jeune, jeudi il portait une chemise rouge. Il est pas mal physiquement.

Anais: Ah, et bien ça devait être lui alors, je l'ai cet après midi

Moi: Moi je l'ai ce matin !

Anais: Donc tu disais qu'il était pas mal, ça changera de celui de l'année dernière !

Moi: Oui, c'est plutôt le genre de prof qui te fait aimer sa matière rien qu'en te regardant !

Anais: T'emballe pas trop hein, n'oublie pas que c'est un prof ! Dit-elle avant de se mettre à rire.

Elle disait ça pour rire mais cette phrase raisonnait dans la tête, c'est vrai qu'il fallait que j'arrête de parler comme ça de lui. Je devais rester à ma place, ce n'était que mon prof !

Nous arrivions au lycée et nous nous séparions pour aller chacune de notre coté en cour.

Arrivée en cour de Math, toutes les certitudes que j'avais essayé de me mettre en tête ce week-end partirent en fumées. A sa vue, mon cœur bondi et je ne pu m'empêcher de laisser éclater en moi cette chaleur qui m'envahissait. Mais que m'arrivait-il ? C'était impossible, je ne pouvais pas ressentir ça pour mon prof. Je refusais d'y croire.

Mais en même temps, je le contemplait écrire ses phrases au tableau et je ne pouvais m'empêcher de penser à l'effet qu'il me faisait.

Le hasard avait l'air de jouer en ma faveur car il avait fait un plan de classe dans lequel j'était placé au premier rang. Je pouvais l'observer sans aucun obstacle. A la seconde où j'ai pensé ça, j'ai eu peur, et je me suis vite dit que j'étais complètement folle.

Et si nous prenions le risque de nous aimer? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant