Et si nous prenions le risque de nous aimer?

Partie 02 ♥️

Ce que je regarde en premier chez un homme ? Son style. Et tout cela passe d'abord par sa coupe de cheveux, puis par ses vêtements. Je sais, c'est bizarre. Je continuais de contempler mon professeur, bien que cela paresse malsain, en me disant de plus en plus fort qu'il était décidément très sexy. Pour la première fois depuis longtemps, cette chaleur que procurent les sentiments se baladait dans mon corps. Je sentais ces petits papillons se promener dans mon ventre, et cela ne me dérangeais pas.

Après une longue période sans aucun espoir, sans aucune envie d'amour, il était là devant mes yeux. Je ne pouvais pas détourner le regard de cet homme qui, plus les minutes passaient, se rapprochait pour moi de l'homme idéal. J'avais chaud, de plus en plus chaud.

Laura s'arrêta dans son récit que je n'écoutais plus pour me demander ce qu'il m'arrivait.

Laura: T'as l'air vraiment pas bien, t'es sure que ça va ?

Moi: Oui, Oui, j'ai juste un peu chaud c'est tout »

J'en oubliais qu'on était dans une salle de classe et je parlai un peu fort.

Il jeta un regard vers nous, et à ma grande surprise mon cœur s''emballa. Il me dit :

Prof: Mesdemoiselles, je sais que cela commence à être long, mais ne vous inquiétez pas je vous lâche dans quelques minutes »

Puis il souri légèrement. Un petit sourire du coin des lèvres qui m'a littéralement fait fondre. Comme promis, quelques minutes plus tard il nous laissa partir en nous rappelant que Lundi nous aurions cours avec lui. J'avais hâte de revoir ce M. Willys.

Les trois jours qui suivirent étaient ponctuées de réflexions profondes sur le fait que j'avais ressenti une attirance envers mon professeur de math, ce qui n'était définitivement pas normal. Je repensais à sa coupe de cheveux qui lui donnait un air si sexy, à ses yeux verts et à son petit sourire en coin qui m'avaient littéralement fait fondre. Et j'en déduisait que c'était assez malsain. Je reprenais mes esprits en me disant qu'il fallait que je soi sérieuse et en me convainquant que les valeurs que je défendais jusqu'à présent, à savoir que l'amour n'était pas pour moi, n'avaient jamais été plus vraies.

J'étais arrivée à me convaincre à peu prêt que ce que j'avais ressentis n'était pas sérieux, que je délirais à ce moment pour je ne sais quelle raison. C'est avec la quasi-certitude qu'il était évident que je ne ressentais rien pour Mr Willys que j'allais en cour Lundi.