Partie 27 ♥️

90 3 0
                                    

-Narrateur : Pierre -

J'allais ouvrir la porte. C'était Anais, elle me dit
Anais: Bonjour... » gênée.

Pierre: Bonjour. Euh... entre, elle est là.

Elle entra dans le salon et attendit debout.

Dans l'atmosphère régnait un malaise profond, et je me rendit compte à ce moment là à quel point notre situation allait être dure à vivre.

J'étais gêné, mon élève étais chez moi en temps que meilleure amie de ma « copine », car désormais nous pouvions l'appeler ainsi, et c'était pour moi très gênant.

Je le sais, vous me direz que je n'avais pas à être mal à l'aise alors que la nuit même je venais d'avoir des relations sexuelles avec une jeune fille qui était également mon élève, mais je vous répondrais que c'est différent.
C'est différent car elle je la connaissait autrement, elle était pour moi tout sauf mon élève.
Mais Anais je l'avais en cour, je corrigeai ces contrôles, je parlais d'elle au conseil de classe...
Bref, je pris conscience du malaise qui allais me suivre pendant les prochains mois, mais je n'avais pas le choix car il était pour moi hors de question que l'on se passe l'un de l'autre.
Il fallait donc que je commence à vivre ma vie en secret et dans un certain malaise vis-à-vis d'Anais qui, je le voyais, avait tout autant de difficultés que moi à encaisser cette situation.
Dalia arriva et je quittai la pièce.

-Narrateur : Moi-

Moi: Merci.

Je lui dit ce mot si commun qu'une personne normale utilise des dizaines de fois par jour, mais cette fois là il venait du cœur.

Anais: Ne me remercie pas. J'ai fait ce que je devais faire. Je ne voulais plus te voir t'enfoncer dans cette spirale de problème alors j'ai réfléchi avec mon cœur. Je me suis mise à ta place et j'ai imaginé ce qui pourrai te faire changer d'avis. J'ai vraiment réfléchi avec mon cœur parce que je t'aime et que je tiens à toi. Et j'espère que tu m'excusera si j'ai pu te blesser la dernière fois.

Je baissais les yeux et une larme coula. Elle m'avait vraiment touché au plus profond de moi. Depuis longtemps je savais qu'elle était une vrai amie, et je l'adorerais et l'admirais du plus profond de mon cœur. Mais jamais je n'avais soupçonné que cela était réciproque. Je ne pensais pas que mon état, ma vie ou mon bien être pouvais la préoccuper profondément.

Moi: Ne t'excuse pas. C'est moi qui te demande pardon. Je t'ai envoyé balader alors qu'en réalité tu me donner une preuve de ton amitié. Je n'aurais jamais du faire ça, et si tu n'avais pas été la je n'aurait jamais été aussi heureuse que je le suis à cet instant.

Nous continuions à parler pendant un long moment. Puis Pierre vint et elle du s'en aller.  Sur le pas de la porte elle dit

Anais: Avant de partir j'aimerais vous dire à quel point je suis heureuse pour vous. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et je vous promet de ne jamais vous juger. Et puis Mr Willys, enfin Pierre... Je ne sais pas trop comment vous appeler, je sais que vous la rendrez heureuse. Si je n'en étais pas convaincue je ne serais jamais venue vous parler.

Nous étions le 28 Janvier, et notre relation commençais par un arrangement de tous ce qui clochait dans ma vie à cet instant. Tout étais maintenant pour moi parfait, c'était presque un rêve, et j'aurais voulu que toute ma vie ait été aussi parfaite que cet instant là.

Nous prenions nos marque et nous devînmes un vrai couple. Nous avions une certaine routine qui s'est mise en place avec bien des règles. En cours (de math) je ne lui parlais quasiment pas , et si je devais le faire je me forçais à le vouvoyer.
A la fin des cours, quasiment tous les jours, nous nous attendions 3 rues plus loin pour ensuite prendre sa voiture et sortir ou aller chez lui.
Nous voyions souvent Anais et son copain, que nous avions mis au courant malgré le danger évident.
Mais c'était plus simple avec lui car Pierre n'était pas son prof.
Pour Anais, je mettais un point d'honneur à ce qu'elle et Pierre soient amis car ils comptaient tous les deux presque autant pour moi, nous avions trouver un arrangement.
Au lycée, c'était Anais******** et Mr Willys Vouvoiement, respect et relation prof à élève, et en dehors il redevenait Pierre et ils étaient comme deux amis.
Nous avions trouvé ce juste équilibre qui faisait que notre vie à tout les deux devenait un compte de fées.
Nous étions donc un couple quasiment parfait.
Nous nous complétions et nous nous aimions comme jamais deux personnes ne s'étaient aimées auparavant.
Notre routine était fait de rigolade, de bons moments, d'amour et surtout de beaucoup de plaisir sexuel.
J'étais heureuse à souhait, et la St Valentin vint couronner tout ça, écartant tout espoir de rechute, comme quoi dans la vie on ne s'attend jamais à rien.

Et si nous prenions le risque de nous aimer? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant