Partie 18 ♥️

75 2 0
                                    

Je me préparais à aller au club, je m'était habillée plutôt normalement, avec des talons et des dessous sexy. J'allais improviser, mais je pensais m'en sortir. Je savais très bien le genre de fille que je devais être, le genre aguicheuse et qui donne une image puissante d'elle même.
A vrai dire, cette idée m'enchantait.

J'allais donc au club. La bas, je vis l'homme de la dernière fois, appelons le Mr. Barbier, et il me mit à l'aise. Je commençais à faire une petite danse autour de la barre, c'était plutôt facile.

Mon essai se passa tellement bien qu'il me proposa de commencer le soir même. J'acceptai sans hésiter. Je regardai les autres filles danser devant les hommes présents au club, elles étaient belles, sexy et les dominaient.

C'était à moi de passer, je portais une tenue que le club m'imposait de porter.
J'avais une mini jupe noir, une chemise blanche bien ouverte de façon à mettre mon décolté en valeur, une cravate, des escarpins, un string noir et un soutien gorges noir.
Je portais des lunettes à branches épaisses noir (bien que d'habitude je n'en porte pas). J'avais les cheveux attaché, je devais les détacher pendant le numéro, et du rouge à lèvre bien rouge .
Je faisait plutôt stéréotype de la secrétaire sexy de film porno, je dois l'avouer. Mais ce n'était pas pour me déplaire.
J'avais le trac, mais je n'avais aucune intention de me dégonfler. J'étais motivée.

J'entrai en scène. Quelques mouvements très subjectifs autour de cette barre et tous mes vêtements en moins plus tard, je terminai mon passage, j'étais en string sur une scène et pourtant ça ne me dérangeai pas le moins du monde.
C'était la chose la plus folle que je n'avais jamais faite, et j'avais adoré.
Tous les regards posés sur moi, tous ces hommes qui me désiraient, j'incarnais un fantasme.
Cette sensation d'adrénaline montante en moi moi m'excitait et me faisait me sentir bien.
Ce frisson égalait presque celui que je ressentait avec Tom, mais il restait légèrement inférieur.
J'avais trouver un nouveau moyen de me soulager, et j'allais en profiter.
Baigner dans ce monde de sexe, d'érotisme et d'exhibitionnisme devint petit à petit pour moi une nécessite.

Au bout d'une première semaine de travail je recevais déjà une prime sur mon salaire, et c'était sans compter les pourboires.
Les clients semblaient beaucoup m'apprécier. Il faut dire, les autres filles étaient relativement bonnes, mais elles avaient quelque chose qui les freinait un peu dans leur danse : le respect de soi même.

Bien sûr, ce n'était pas forcement une mauvaise chose, mais elles n'osaient par conséquent pas aller au bout des choses lors de leur passage sur scène, contrairement à moi. Toutes avaient une sorte de légère retenue dans leur danse car, bien sûr, elles voulaient rester dans le poétique et ne pas basculer dans le pornographique, le pervers et la prostitution.

En revanche, moi, je n'avais aucune retenue. Mon corps ne m'importait pas, et je n'hésitait pas à transgresser mes limites. Bien plus que danser et me déshabiller,  je me fixais pour but de séduire, charmer, exciter les clients.
Mes regards, mon corps, tout en moi devait faire penser à chacun de ses hommes que j'avais envie de lui.
Je réussi très vite à atteindre mon objectif.

Un jour, après environ 10 jours de travail, Mr Barbier me pris à part pour me parler.
Pour un homme qui employait des strip-teaseuse, il était plutôt sympathique.
Il était vraiment sympathique avec nous, et partait du principe que tant que nous lui rapportions de l'argent, il n'y avait pas de quoi avoir de mauvais rapports.
Et, il avait engagé les meilleurs filles donc son affaire marchait extrêmement bien. Nous parlions dans la loge pendant que je me changeais :

M.Barbier: Dalia je suis vraiment très fière de toi, tu fais un boulot excellent.

Moi: Merci beaucoup

M.Barbier: Et les clients t'adorent

Moi: Ah bon ?

M.Barbier: Oui, il y a toujours plus de monde les soirs ou tu vient

Moi: Ah, ça me fait plaisir alors

M.Barbier: J'ai une proposition à te faire . Mais surtout écoute moi jusqu'au boût et prend le temps de réfléchir.

Moi: Je vous écoute

M.Barbier: Et n'oublie pas, je ne t'obligerais jamais à faire quoi que ce soit, c'est toi qui décide

Moi: Très bien

M.Barbier: Et bien, les clients t'adorent, et beaucoup me demandent des shows privés.

Moi: Et ça consiste en quoi ?

M.Barbier: Il y a plusieurs portes au fond du club, et bien ce sont des pièces où certaines filles vont avec un client et lui font une danse rien que pour lui. Bien sur, elles ne vont pas plus loin que ce quelles font d'habitude. Mais elles sont payées deux fois plus.

Moi: Et bien... Il faut que j'y réfléchisse. Est ce que je pourrais assister à une danse privée ? Pour voir un peu comment ça se passe...

M.Barbier: Bien sûr, Louna en fait une dans 10 minutes. C'est avec un habitué, il ne dira rien si tu regarde.

Moi: Et bien, j'irai voir ça dans 10 minutes Dis-je en souriant, avant de sortir fumer une cigarette.

Et si nous prenions le risque de nous aimer? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant