La bien aimée du pharaon

Chapitre 1

Izzy Porter n'était devenue que récemment une fauteuse de troubles. Elle n'avait pas toujours eu l'envie de briser les règles, mais depuis que son père était décédé et que sa mère essayait d'aller de l'avant, il semblait tout simplement plus difficile pour elle de bien se conduire et d'être une bonne fille, surtout pour une femme qui pouvait si facilement oublier l'homme qu'elle avait dit aimer pour toujours. Izzy adorait son père et ne voulait pas l'oublier, et elle pensait qu'il était injuste que sa mère essaie si fort de le faire.

Izzy avait donc causé des problèmes à l'école durant cette année. C'était principalement poser des problèmes à sa mère ainsi elle passait moins de temps avec son nouveau petit ami Roger. Cependant, si vous demandiez à Izzy pourquoi elle avait commencé à mal se comporter à l'âge ingrat de 12 ans, elle aurait simplement haussé les épaules et dit, « parce que c'est drôle, j'imagine. »

Elle haïssait Roger. Il voulait tellement obtenir ses bonnes grâces. Il se montrait toujours avec un petit cadeau pour elle comme une fleur ou un bijou ou une nouvelle écharpe. Il ne comprenait pas qu'elle n'était pas une petite fille-fille. Elle n'avait jamais aimé un seul de ses cadeaux, à part l'Ipod qu'il lui avait acheté pour son anniversaire. Il ne l'appelait jamais Izzy comme tout le monde non plus. Il le raccourcissait toujours à une syllabe et l'appelait Iz, comme si c'était dur de dire Izzy.

Alors elle manifestait sa frustration en brisant les règles. Elle n'avait rien fait de grave pour le moment. Elle avait écrit des injures sur les murs de la salle de bain, donner des surnoms aux autres élèves, répondait aux professeurs que leurs stupides règles ne s'appliquaient qu'à l'école de toute façon. Elle s'était battue une seule fois, ce qui l'avait laissé couverte de bleus et lui avait valu une semaine de retenue, tout ça parce qu'un des élèves s'était moqué de ses cheveux bouclés. Elle était peut-être sortie de cette bagarre avec quelques blessures, mais l'œil au beurre noir du garçon qui l'avait insultée en avait valu la peine.

Elle avait séché l'école une fois, non pas que ça importait beaucoup. Elle était revenue à l'école le lendemain sans une explication de sa mère et ils lui avaient simplement mis une absence injustifiée. Elle devrait en avoir plusieurs avant que quelqu'un ne le remarque et n'appelle sa mère.

Malgré la preuve de ses actions, Izzy était une enfant au fond. Elle était une préadolescente en pleine croissance et têtue, qui savait bien évidemment tout, mais qui n'était pas suffisamment âgée pour réaliser qu'elle détestait simplement le petit ami de sa mère. Roger était sincèrement quelqu'un de bien qui aimait sa mère autant qu'elle l'aimait. Tandis qu'Izzy s'était sentie délaissée quand sa mère avait trouvé un autre homme à aimer, sa mère avait eu besoin d'aller de l'avant pour guérir. Roger avait été une bénédiction déguisée lorsqu'il s'étaient rencontrés pour la première fois. Il avait été une épaule sur laquelle pleurer et lui avait toujours dit des paroles sages lorsqu'elle en avait eu besoin. Roger l'avait aidée à guérir de la perte du premier amour qu'elle n'ait jamais eu. Mais tout ce qui était génial à propos de Roger aux yeux de la mère d'Izzy, ne donnait à celle-ci que plus de raisons de la haïr.

Avec l'anniversaire de la mort de son père qui approchait, elle avait préparé son premier véritable acte de rébellion. Aujourd'hui était la sortie de sa classe au Musée d'Histoire Nationale. Elle avait passé la journée en était remarquablement sage tandis que les élèves observaient les expositions. Quand le moment fut venu, elle s'éloigna du groupe et laissa ses camarades de classe rentrer à l'école sans elle. Elle se mise debout sur les toilettes, les plus éloignés de la sortie et laissa la porte ouverte. Elle s'émerveilla silencieusement de son plan. Une porte verrouillée serait suspecte mais une cabine ouverte n'attirerait pas l'attention.