Nouvelles en Vrac

Sakura (Haikyuu!!)

Un petit texte. Il est à l'origine du tome deux de ma fanfiction  Haikyuu. Je vous présente ce qu'étais Aï, à l'origine. Jusque là, ce texte était uniquement sur papier. Aujourd'hui (en en cherchant un autre) je suis tombé dessus. Je l'ai tapé sur ordinateur, j'ai un peu changer la fin, et le voici. 
Ça se passe durant l'année de seconde du quatuor d'Aoba Josai: Oikawa, Iwaizumi, Mattsun et Makki.

Bonne lecture.

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 Ses pieds frôlaient tout juste le sol. Sa respiration saccadée répandait de la buée dans l'air. La sueur sur sa peau dégoulinait. Elle passa le portail. Heureusement, la sonnerie n'avait pas encore retentit. Elle s'arrêta et posa ses mains sur ses genoux. Elle reprit lentement sa respiration. Elle était soulagée de ne pas être arrivée en retard pour son premier jour. Elle se rendit dans le bureau du directeur, où l'attendait la conseillère d'orientation et son nouveau professeur principal.

Après avoir reçu son emploi du temps, ses livres et son uniforme; son professeur la conduisit à sa nouvelle classe. Les élèves, livrés à eux-même, parlaient, s'envoyaient des boules ou des avions de papier. Deux d'entre eux se faisaient passer un ballon de volley. L'adulte tapa dans ses mains et le silence se fit. Les élèves debout ou assis sur les tables s'installèrent correctement. Les papiers et le ballon disparurent comme par magie. La nouvelle élève n'avait jamais vu une classe devenir silencieuse aussi vite.

– Bonjour jeunes gens. Les salua l'adulte d'une voix forte et limpide.
– Bonjour monsieur. Répondirent les élèves sur le même ton.
– Aujourd'hui, nous accueillons une nouvelle élève. Suite à des problèmes familiaux, elle a été forcée de changer d'établissement. Présente-toi.

Sa gorge se noua sous l'effet du stress. Elle était encore essoufflée de sa course matinale. Elle prit une grande inspiration et balaya ses nouveaux camarades du regard.

– Je... Je suis... Je m'appelle Sakura Norvegicus. Appelez moi Sakura. J'ai quinze ans. Enchanté.

Qu'est-ce qu'elle avait honte de son prénom. Encore plus de son nom. Des murmures parcoururent l'auditoire. Les larmes lui piquaient les yeux, mais elle gardait contenance. Elle fut stupéfaite de voir quatre mains se lever quand le professeur demanda qui accepterait d'être assis à côté d'elle. Il y avait cinq places vides. Le voisin de la dernière dormait.

– Pour ne pas qu'il y ait de jaloux, tu iras t'asseoir à côté de monsieur OIKAWA TOORU!

La jeune fille crut perdre son audition. L'intéressé sursauta violemment en se redressant, visiblement la tête dans le cul. Charmant... Le jeune homme aux cheveux châtains essuya la bave en vitesse en voyant de quoi il retournait. Toute la classe éclate de rire. Assis de l'autre côté, un adolescent se pencha et mit une gifle derrière la tête du dormeur, sans aucune douceur. Se dirigeant vers sa nouvelle place, Sakura fit un sourire qu'elle espérait engageant à son nouveau voisin.

– Bonjour.

Le brun qui avait été violent lui sourit alors que le fameux Oikawa lui lançait un regard étonné.

– Euh... Bonjour...
– Je viens d'arriver, je peux m'asseoir ici?
– Si ça peut te faire plaisir. soupira-t-il d'un air las en se recouchant.

Le sourire de Sakura disparut. Elle qui aurait aimé s'entendre au moins avec son voisin de table. Elle prit place sans un mot et déballa ses affaires. En constatant qu'elle avait déjà fait ce chapitre, elle décida de laisse son esprit vagabonder. Le brun était super mignon. Était-il toujours violent? Ce serait un problème. De toute façon la question était réglée: son ami ne voulait pas d'elle.

Après les cours, Sakura se dirigea vers le club de volley. Elle n'avait pas fait deux pas dans l'immense gymnase qu'elle vit un joueur attaqué sur elle. Habituée aux boulets de canons, elle arrêta la balle à mains nues. L'attaquant en resta bouche-bée. Elle remarqua que c'était le brun qui l'avait fait craquer un peu plus tôt. Un sourire amusé lui vint.

– C'est ainsi que vous accueillez tous vos nouveaux? Demanda-t-elle en renvoyant le ballon à son agresseur.
– Euh.. Euh... Non. Excuse-moi, je pensais que tu étais cet abrutit d'Oikawa. Je suis Iwaizumi Hajime.
– Enchanté. Je viens voir si le poste de mana...

Une furie lui rentra dedans en s'excusant pour son retard.

– Me frappe pas Iwa, c'est pas ma faute cette fois.
– Commence par t'excuser auprès de Sakura débile. Tu viens de la percuter.
– Hein? Ah! Je suis désolé.
– Comment tu peux avoir autant d'admiratrices alors que t'es pas foutu de te comporter correctement envers une fille?
– Ça c'est méchant Iwa. Et toi... Désolé, je ne donne pas d'autographe pendant les entraînements. En plus...
– Je te demande pardon? S'exclama la jeune fille. Je ne suis pas là pour un autographe. Je viens demander si le poste de manager est libre.
– Bah, de toute façon, elles abandonnent toutes au bout d'une semaine.
– Abandonner quoi?
– L'idée de se rapprocher de moi en passant par le club de volley.
– Il est complètement mégalo ou c'est moi? Demanda la nouvelle en s'adressant à Iwaizumi.
– Bienvenue dans mon monde. répondit ce dernier en lui souriant, provoquant la même réaction chez son interlocutrice.
– Je me fiche de toi, Oikawa. Je suis ici car je désire devenir la manager du club de volley masculin d'Aoba Josai. Que tu en fasses partie ou non.
– Tu connais les règles au moins? Demanda le passeur sur un ton moqueur.
– Mon père est volleyeur professionnel au niveau international et mes trois frères en font. Ma mère est la manager de l'équipe de mon père. L'une de mes sœurs est aussi au niveau professionnelles et l'autre est médecin pour des sportifs de haut niveau. Je suis née et j'ai grandi avec le volley dans le sang. Remballe ton air supérieur et va t'échauffer, il me semble que tu es déjà en retard, Casanova à deux yens.

Iwaizumi applaudit la performance et elle se rendit compte qu'un cercle s'était formé autour d'eux. Deux des joueurs se tordaient de rire, trois ricanaient en douce et le capitaine se tenait l'arrête du nez.

– C'était magnifique. Commenta l'ailier en passant entre la jeune fille et son meilleur ami. Viens, je vais te présenter au coach et au prof. Je suis sûr qu'ils vont t'adorer.
– Je confirme. Intervint une voix âgée derrière Sakura.
– En rang! Brailla le capitaine.

Tous les joueurs se mirent au garde-à-vous, en demi-cercle autour de leur coach.

– Sakura. Tu as bien grandi.
– Bonjour monsieur. Ça fait plaisir de vous revoir.
– Il en va de même pour moi. Je peux te dire que tu es d'ores et déjà accepté. Mon cher, il faut que je vous présente la fille d'un de mes plus prometteur élève. Les enfants, mettez-vous au travail. Sakura, nous discuterons plus tard. Essaie d'abord de faire connaissance avec l'équipe.
– Avec plaisir.
– Et par pitié, si tu tombes amoureuse d'un des joueurs, fais comme ta mère et pousse le vers le haut. Ta sœur n'était pas un exemple à suivre.
– Oui monsieur. Approuva la jeune fille en riant à moitié.
– Tu connais déjà du monde à ce que je vois. Commenta Iwaizumi en s'approchant et en croisant les bras, un petit sourire aux lèvres.
– Il se pourrait que mes parents se soient connus à Aoba josai, et que toutes ma famille y ai fait ses études, oncles, tantes, cousins et cousines compris. Alors, Iwaizumi Hajime.
– Oui?
– Tu veux bien me parler de l'équipe, s'il te plaît?

Pour toute réponse, le brun dévoila sa parfaite dentition et se tourna face au terrain. C'est ainsi que commença la très longue histoire entre Sakura et les volleyeurs d'Aoba Josai.

Fin.