Bibliothèque

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C'est un texte que j'ai écrit en Avril et pour lequel je n'ai pas de fin. Je l'aime bien quand même alors j'ai décidé de vous le partager. Bonne lecture!
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 Du silence. Enfin du silence. Le jeune homme venait de se réfugier au fin fond de la bibliothèque de son lycée. Il fuyait ses amis, son frère et sa copine. Ses amis voulaient encore le faire participer à l'un de leurs défis stupides où il devrait manger un machin non comestible ou faire un truc stupide en espérant que des internautes en manque d'adrénaline aiment les voirs se blesser. Son frère cadet adorait l'exposé comme un objet. Sa copine, quand à elle, adorait le faire parler de chose qu'elle ne comprenait pas. Il détestait parler dans le vide. Elle adorait aussi prendre des selfies alors qu'il détestait ça, les trouvant inutile.

Il aimait explorait les vieilles étagères de la bibliothèque de son lycée, au fond du deuxième étage. A cause de la vieillesse des bâtiment, ils ne pouvaient pas y installer l'électricité. Ils avaient donc décider de laisser les anciennes lampes à huiles accrochés au mur. Bien sûr, elles étaient éteintes, puisque personne n'y allaient jamais. Personne, sauf lui. Il sortit un briquet et alluma l'une d'elles. Il la prit et commença à passer le doigt sur les rayonnages. De la poussière s'éleva quand il sortit un livre à l'épaisse reliure. Il alla s'asseoir à côté du mur, dans la poussière. Le lycée n'avait pas pris la peine de mettre des tables et des chaises neuves à cet étage. Il avait déjà tester les vieilles chaises et toutes tombaient en ruines. Tant pis, la poussière ne le dérangeait pas, pas plus que de rester assis sur la pierre dure et froide des vieux murs. Il s'adossa à celui qu'il avait choisis. La vieille couverture en cuir rouge craqua sous ses doigts quand il l'ouvrit. Les pages jaunies par le temps étaient plus épaisses que dans les livres qu'il avait l'habitude de lire. Le dessin de dragon qui prenait toute la double page, juste avant le début du chapitre, semblait avoir été réalisé au fusain. Un petit sourire s'installa sur les lèvres du jeune homme.

Il en était au chapitre douze quand des bruits de pas hésitants se firent entendre dans l'étage. Le lecteur releva les yeux, attendants la suite. Le bruit s'arrêta, un soupir résonna, et le bruit repris. Les pas se firent plus assurés, un peu trottants. Ils se rapprochèrent jusqu'au rayon juste à côté du sien. S'il se souvenait bien, c'était le rayon sorcellerie. Il s'y été intéressé brièvement mais la plupart des livres étaient écrit en latin, grec ou autres langues qu'il ne comprenait pas. Le son de l'échelle roulante retentit et s'éloigna de lui. Un livre, plutôt imposant vu le bruit de glissement sur le bois, sembla être retiré. Les bruits de pas, sensiblement plus lourds, se rapprochèrent à nouveau. Le livre fut posé par terre et le bruit d'une allumette précéda de faibles raies de lumières, entre les livres. La lumière se fit plus vive et le bruit de la lampe, puis celui d'un sac, résonnèrent sur le sol. La personne s'assit, ouvrit son sac et étala ce qui sembla être une trousse, une pochette et des feuilles au jeune homme. Le bruit d'un stylo résonna et le gros livre fut ouvert. Le silence revient, seulement déranger par un léger bruit de crayon sur une feuille.

Le temps passa et la sonnerie retentit. Le jeune homme se leva, mit un marque page, remit le livre à sa place, et partit. En passant à côté du rayon, il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil. Il n'y avait personne. Plongé dans sa lecture, il ne l'avait pas entendu se lever. Il y avait toujours ces affaires étalés sur le sol. La lampe n'était plus là non plus. Regardant autour de lui, n'entendant rien, ne voyant rien, il s'approcha. Sur les feuilles, il y avait des traductions de certaines phrases. Elles étaient plutôt espacés. Est-ce que le lecteur comprenais la plupart du livre? Ce livre était écrit en plusieurs langues, beaucoup de passages avaient été écrits à la main. En souriant, le jeune homme laissa l'amusante pensées que ce livre avait peut être été écrit dans la tour de Babel lui envahir l'esprit. La deuxième sonnerie, annonçant le début des clubs, après les cours, retentit. Se sentant comme rappelé à l'ordre, l'adolescent se releva et partit. Il ne croisa personne. Étonnant.

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