Combat [Partie 3] (One Piece)

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    Je me cache le visage dans le dos de Terry, gênée. 

– T’aurais pas pu rester au pieu toi ?
– A qui tu parle ? Demande Niji.
– A moi. Répond Tollar en apparaissant, faisant sursauter Niji et Yonji.
– C’est pas a cause de Yonji, qu’elle a rougit. Explique Reiju. Mais nous avons une petite discussion a avoir toutes les deux.
– Je ne pensais pas que tu l’apprendrai comme ça. J’ajoute d’une petite voix, incapable de regarder les garçons.

    Reiju pousse ses frères dehors et je fais de même avec les jumeaux. On les entends se proposer mutuellement des verres et des pas s’éloignés. Je suis gênée au-delà des mots. 

– Depuis quand ? Demande Reiju, visiblement hilare.
– Brock Colie. Je soupire. Je l’ai vu se battre.
– Tu étais sur place ?
– Oui. J’ai… fait un peu de tourisme.
– Du tourisme ? Vraiment ?
– Ben quoi, vos frères en ont fait aussi.
– Ils n’y étaient pas pour le… Oh !
– Vous êtes des mercenaires, nous des assassins.
– Des assassins ? Hoquete-t-elle. Quels sont tes plans ? Demande-t-elle sur un ton dur.
– J’ai l’occasion, avec ce mariage, de faire d’une pierre deux coups. Épouser l’homme que j’aime et me débarrasser de tous ceux qui viennent piller notre navire.
– Tes yeux ont changé de couleur tout a l’heure, que faisais-tu ?
– J’ai le fruit du sentiment, je me demandait comment votre père avait réussis a leur enlever leurs sentiments.
– Pourquoi veux tu le savoir ?
– J’aime Ichiji, c’est une chose. Mais si lui ne m’aime pas…
– Et tu sais comment libéré leurs sentiments ? Me coupe-t-elle.
– Oh ils ont des sentiments. Votre père a juste trouver le moyen de bloquer leurs capacités a les ressentir.
– Et tu peux y faire quelque chose ?
– Oui, le loquet est faible. En revanche, je ne veux pas réveiller tous leurs sentiments, ils sont très bien comme ils sont. Ils ressentent déjà l’agacement et la colère, c’est pas mal. Je veux libérer l’Amour. Mais pour ça, il faut que je m’entraîne.
– T’entraîner ?
– Oui. Je me sers de Tollar et Terry pour entraîner mon pouvoir et tester quel mouvement résulte a quoi et quelles sont les limites de mon fruit.
– Ils ne risquent rien ?
– Non. Le pire qu’ils puissent enduré, c’est si je ne bloque rien ou si j’accentue leurs sentiments. Et j’ai… une sorte d’option. Je peux rendre a quelqu’un son état émotionnelle d’origine.
– Tu peux le faire sur moi ?
– Surtout pas ! Ton état est parfait. Tu n’es ni trop, ni pas assez émotive. Je ne veux surtout pas y toucher. Ne t’inquiète pas, les garçons sont habitués.
– Je vois.

    La conversation dévie vers Ichiji et nous discutons jusqu’à tard dans la nuit. Je me rend compte, aux alentours de trois heures du matin, que j’ai faim. Nous n’avons pas mangé. Nous sortons donc de ma chambre pour nous rendre dans la salle à manger. Les garçons y sont, affalés sur les tables. Visiblement, le verre s’est souvent rempli. Je traîne les jumeaux par le col jusqu’à leurs chambres. Reiju ordonne que ses frères soient portés dans les leurs. Les domestiques s’excusent, les  hommes leur ont demandé de ne pas venir nous chercher. Nous nous mettons a table et mangeons en discutant. Dés que nous avons fini de manger, nous partons nous coucher. Je regarde l’heure avant de fermer les yeux. 4H08 du matin. Le réveil va être compliqué tout a l’heure. 
    Quelques heures plus tard, j’ouvre difficilement les yeux. Je n’ai pas le temps de me demander ce qui m’a réveiller. Des coups frappés frénétiquement a la porte me donnent d’ores et déjà la réponse. Je me lève en lâchant un grognement peu féminin. Je suis encore en pyjama mais je ne m’en occupe pas. J’ouvre la porte avec fracas et fusille Ichiji du regard. 

– Quoi ?
– Pas du matin ? Sourit il.
– T’as trouvé ça tout seul ?
– Prépare toi. Ordonne-t-il, son sourire disparut. Rendez-vous dans l’arène. 

    Je lui claque la porte au nez et vais mettre une tenue de combat. Je met un leggings noir et un débardeur bleu. Je prend mon bâton et ma dague. Je met des chaussures-chaussettes. Ce sont des chaussures qui épouses mes pieds si bien que j’ai l’impression d’être pieds nu. Elles ont l’effet de collants. Avec mon leggings de la même couleur, les jambes sont affinés et mises en avant. En général, ça incite mon ennemi les regarder. A ma taille, je porte une ceinture dans laquelle je peux ranger ma dague et mon bâton. 
    Un garde me conduit dans la fameuse arène pendant que je m’attache les cheveux en queue haute. C’est une grande sphère dont le sol est en sable. Il n’y a pas de gradin mais je repère une loge en verre a environ trois mètres du sol, juste au dessus de l’entrée. A cause du soleil, je ne vois pas s’il y a quelqu’un a l’intérieur. Tollar et Terry entrent par une porte de l’autre côté. Vu leurs tête, ils ont eu du mal a décuvé. 

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