Road Trip! (Haikyuu)

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Cette idée vient en réalité du livre de Kamiyu- = Fuck Off:
https://my.w.tt/TdtuKlqqrbb

Elle m'y a autorisé :

Bonne lecture!!-------

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Bonne lecture!!
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Le soleil tapait fort en ce beau mois de Juin. J'étais assise sur le toit de la vieille Volkswagen rouillée. Je levais le nez au ciel, regardant les nuages défiler aussi paresseusement que moi. Je sursautai quand un violent bruit de choc ébranla la carcasse de la Golf GTI. Je jetais un regard mi-amusé, mi-consterné vers Futakuchi. Le brun avait les mains sur les hanches et fusillait du regard le moteur fumant devant lui. L'objet de sa colère était déjà passé par tous les noms d'oiseaux que je connaissais. Il avait même enrichi mon vocabulaire d'une façon spectaculaire. Terushima, appuyé à côté, soupira en baissant fatalement la tête. Voilà près de deux heures et demi que nous étions arrêtés en plein cagnasse, sans le moindre signe pouvant annoncer que notre situation allait s'arranger.

Le matin, nous étions tellement excités que l'ex-capitaine de Dateko, du haut de ses vingt-six ans, avait dû nous envoyer faire un tour pour pouvoir vérifier sa liste pour la quatrième fois en une heure. Il ne voulait rien oublier pour notre road-trip du Japon. En ce qui nous concernait, nous avions prévu le stricte minimum, en nous disant que nous aviserions sur la route. Le bloqueur avait catégoriquement refusé, défait tous nos bagages avant de les refaire méthodiquement. Quand, enfin, les affaires furent emballées selon ses goûts, nous étions montés dans sa bagnole décrépite d'un vert soutenu. Emportée par la vitesse, l'exaltation et la musique, j'avais même osé sortir le torse par la fenêtre arrière de la voiture. Le vent dans mes cheveux, c'était tout simplement incroyable. Malheureusement, notre rêve de liberté avait très vite tourné au cauchemar. Nous nous éloignons tout juste de Miyagi qu'une odeur de cramé avait envahi l'habitacle et imprégné nos vêtements. Futakuchi nous assurait que "non vraiment, c'était normal pour une voiture aussi vieille"... Mesdames et Messieurs, permettez-moi d'en douter!

Au bout d'une petite centaines de kilomètres, avalés aussi rapidement que les chips que nous gardions pour le pique-nique, la voiture avait ralentit pour finalement s'arrêter entre deux rizières, sur un chemin de terre. Je ne sais plus qui, dans la voiture, avait émis l'hypothèse que les cahots abimeraient peut-être le véhicule. Visiblement, cette personne avait un grain de sagesse insoupçonné. Les garçons étaient descendus pour aller ouvrir le capot. N'y connaissant rien en mécanique, j'ai pris appui sur la portière pour me hisser sur le toit de notre carrosse. Le métal était brûlant mais mon pantalon me protégeait bien, au contraire de mon t-shirt qui laissait le soleil imprimé ses marques sur mes bras.

Futakuchi eut soudain l'excellente idée d'appeler un de ses amis: Koganegawa. Ce dernier possédait une dépanneuse. Le jeune homme de vingt-quatre ans ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en voyant le désastre.

- Qu'est-ce que tu as, à sourire comme un benêt?

L'agacement de Futakuchi provoqua un fou rire chez le nouvel arrivant.

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