La mort, une délivrance. Pourquoi nos esprits sont ils enfermés dans des corps!? Qu'est-ce qui nous attend une fois que ces réceptacles cesseront de fonctionner!? En fait, nous somme comme des robots. Et notre esprit est la carte sd. Ce qui permet de faire fonctionner le corps est la base de données. Et quand la Base de donnée tombe en panne, qu'est-ce qui se passe!? Ne somme nous pas une sorte de gigantesque RPG!? Est-ce une sorte de passage que notre esprit doit passer!? Par exemple, nous sommes d'autres être qui devenons des humains pour effectuer une sorte de cérémonie. Peut être que la vie est cette cérémonie. Ou bien peut être que je vous raconte juste des conneries et que notre esprit s'évapore quand on meurt. Mais est-ce vrai!? Pourquoi avons nous un corps!?
J'y pense! On se pose des question sur la mort, mais qu'en est il de la vie!? Qu'est-ce que la vie!? Pourquoi somme nous nés!? Est ce que nous faisons réellement ce que nous voulons ou est-ce que nos gestes sont dictés par une entité supérieur!? Est-ce que ce que nous appelons "Dieu" ou "Diable" existe vraiment!? Est-ce que nous ne sommes pas comme un élevage pour ces êtres inconnus!?
Qu'est-ce que nous sommes réellement!? Des animaux!? Oui mais concrètement, c'est quoi un animal!? Nous donnons des noms aux animaux sans nous soucier de savoir si ce que nous appelons "chien" se nomme réellement comme ça, n'est-ce pas!? Est-ce que nous ne somme tout simplement pas des erreurs dans le plan de l'existence!?
Ce sont ces questions que je me pose, assise contre le radiateur, le casque sur les oreilles. Mon regard las se ballade dans la salle du foyer où les lumières sont éteintes et où la télé diffuse des clips musicaux. Les trois quarts des occupants ne sont là que pour se réchauffer. Les températures sont misérablement basses et les cours désespérément ennuyeux. J'ai l'impression d'être entourée de coquilles vides qui n'attendent que la sonnerie pour reprendre leur activités. Je suis bien consciente d'être moi même vide. La fatigue commence a m'envahir. Je me sens faible et la douce musique qui résonne à mes oreilles de m'aide pas. J'aimerais tellement que ma vie soit plus palpitante. J'aimerais servir a quelque chose. Mais personne n'as besoin de moi. Mon moral, déjà bas, ne remonte pas, bien au contraire. Voir mon amie déprimée à coter de moi ne fait que renforcer ce sentiment de nullité qui fait désormais partie de moi au même titre que la parole ou la respiration.
Ma vue se brouille a cause des larmes de rages qui veulent sortir et ma mâchoire écrase le plus possible mes lèvres. Je ne veut pas qu'elles coulent. Je ne veut pas que mes amies s'inquiète. Mes amies... Ce sont bien les seuls personnes qui me retiennent en ce monde. "Écrire, c'est hurler en silence"... Et bien dans ce cas je crie ma rage et mon désespoir. Si seulement quelqu'un le lisait. Si seulement quelqu'un pouvait changer ce que je vis. Mais je suis seule maîtresse de ma vie. Personne ne peut plus rien pour moi. Ça fait bien longtemps que je me contente d'exister. Ça fait bien longtemps que je ne vit plus. Mon cerveau tourne dans le vide. Toutes mes pensées restent silencieuses et inachevées. A chaque fois que je parle, je le regrette. Je n'ai que 16 ans, mais déjà j'ai hâte de voir la mort venir me prendre et me dire que mon heure est arriver. J'ai 16 ans et déjà je rêve de quitter ce monde vers un autre, peut être meilleur. Mais j'ai encore du temps devant moi. Et tant que j'aurais ces filles qui restent avec moi, je ne compte pas les faire souffrir, déjà que je ne peut pas les aider.
Alors je me réfugie dans l'écriture et je m'évade dans un monde irréel. Mes scénarios sont plus sombres et agressifs les uns des autres quand je les imagines. Même mes lecteurs ne savent pas la noirceur de ma souffrance. J'adoucis mes textes, pour pas qu'ils n'en deviennent choquant. Mais j'ai besoin de me confié. Alors cet écrit est bien la seule chose sur moi dans laquelle sera retranscrite toutes les questions que je me pose et les ressentiment qui me submergent au lycée. Bien que ce soit bien pire chez moi, je n'ose pas en parler. Il y a des cas bien pire que moi et si certains voyaient ma vie, ils me diraient de ne pas me plaindre, que j'ai une vie confortable... Et ils ont raisons. Nous ne sommes pas vraiment riche, mais pas vraiment pauvre non plus. Nous sommes dans la moyenne. Même si l'agent est là, le coeur n'y est pas. Le morale non plus. Mais je souris et parle normalement. J'essaie d'animer un peu mes yeux. Je ne suis pas sur que tout le monde ne s'y fasse prendre. Si seulement je pouvais mettre en dessins ou en vidéos ce qui se passe dans ma tête. Mais je n'arrive à m'exprime que par écrit. Les mots ne sortent pas quand j'essaie de confier mes gros problèmes.
Donc je vous parle. Parce que je sais que vous ne me jugerez pas. Parce que je sais que vous allez oublier ce texte. Parce que je sais que dans tous les cas, les gens qui liront ça, ne saurons pas qui leurs parles. Aussi peut être certains se reconnaîtront-ils dans mes écrits. Ces écrits chargés d'incompréhension, de solitude, de douleur et d'amertumes. Et même si mes mots ne vous disent rien, même si vous ne vous sentez pas concerné, j'espère au moins que ça vous aura touché. Merci de me lire, malgré les milliers de choses que vous pourriez faire a la place.
Merci !
VOUS LISEZ
Nouvelles en Vrac
Ficção GeralDes nouvelles... En vrac! #770 dans la catégorie le 31/01/18 #7 dans la catégorie "eater" le 24/03/20