huit

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Isobel avait toujours voulu visiter Londres, mais c'était trop loin.

Elle voulait voir le Square Trafalgar, et Convent Garden, et Hyde Park et le Buckingham Palace, parce que la dernière fois qu'elle avait vu tout ça, c'était avec son père. Ensemble ils s'étaient émerveillés devant ces paysages, la beauté mais l'étrangeté de ces endroits; qu'ils avaient l'air si importants pour les moldus; mais ne signifiait rien pour eux. DCela a donc été encore plus intriguant de voir des foules se ruer autour de statues, des gardes royaux, et des cabines téléphoniques; serrant leurs caméras jetables.

Mais la poste du Chemin de Traverse était une priorité. Londres pouvait attendre.

Elle tenait une lettre dans chaque main. Celle dans sa main droite était adressée à Ginny; une lettre faite à la va-vite et qui avait pris un temps exaspérant. Elle s'était rendue compte qu'écrire une lettre devait être moins choquant que d'aller toquer au Terrier; en supposant que Ginny vive toujours au Terrier; mais elle ne savait pas où commencer. Après plusieurs ébauches laborieuses, Isobel avait décider de lui donner son adresse, et lui demanda de venir lui rendre visite aussitôt que possible.

La lettre dans sa main gauche - bon.

En lisant et re-lisant la , elle avait sans faire exprès appris la lettre de Draco, mot pour mot. Alors qu'elle entrait dans le Chemin de Traverse; sa tête baissée et sa capuche mise, elle se répétait sans arrêt. Je te donnerais le soleil,la lune, les étoiles. Je donnerais tout pour t'avoir de nouveau près de moi.

Le Chemin de Traverse était bondé. Isobel était venue précipitamment, sans penser que l'endroit serait noir de monde. Des foules surgissaient de la petite rue grise. Isobel se freya un chemin entre eux, essayant de rejoindre le bureau de poste aussi rapidement et discrètement qu'elle le pouvait, mais les gens affluait du côté opposé. Sa respiration se fit de plus en plus rapide et son coeur battait de plus belle, mais elle continuait de pousser tant bien que mal, espérant ne pas se faire reconnaitre.

Elle avait toujours été intéressée par Draco Malfoy, elle ne pouvait pas nier cela. Curieuse de savoir ce qu'une vie pouvait faire à une âme; de comprendre pourquoi il agissait comme ça. De trouver des moments de tendresse dans toute cette arrogance. Elle savait qu'il agissait ainsi à cause du monde dans lequel il était né. Il était le produit profondément marqué d'une famille profondément marquée, et cela la fascinait.

Tout s'expliquerait. Pourquoi sa mère était si protective, pourquoi elle prétendait qu'elle était en grave danger. Pourquoi elle la gardait enfermée.

Elle avait été fascinée par Draco Malfoy, oui.Mais elle ne pouvait pas imaginer ou comprendre à quel point la fascination aurait pu se transformer en amour.

La poitrine d'Isobel était sérée et sa respiration était courte. Elle se trouvait près d'une petite ruelle qui quittait la rue principale, elle s'engouffra dedans, et appuya son dos contre le mur de brique. Elle ferma ses yeux, pris une bouée d'air, et se répéta ce dont elle se souvenait.

Ses dernières années à Poudlard étaient floues. Elle savait qu'elles avaient eu lieu, qu'elle y était pour ce cinquième et sa septième année et à la maison la sixième, mais elle avait seulement des fragments de souvenirs.

Elle se souvenait de Draco Malfoy, mais elle pensait qu'elle le considérait comme un étranger. Un garçon Serpentard, né dans une famille qui avait toujours été loyal à Voldemort pendant des années, jusqu'a ce que soudainement ils ne le soient plus. Jusqu'à ce qu'ils quittent les forces du mal pour vivre une vie de famille.Elle se souvenait à quel point il était haineux pendant leurs premieres années, et à quel pint cela a été intriguant pour elle. Mais elle n'était pas sûre si elle lui avait jamais adressé la parole.

cher draco, pt 2 (dear draco, pt2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant