vingt - part 2

186 6 0
                                    

Puis sa mère se balança en avant et émit un gémissemment lent et roassant. Comme si elle souffrait terriblement, d'une horrible douleur.

Isobel se précipita et s'agenouilla à coté d'elle. "Maman, tu m'entends?"

Douze heures auparavnt, Maggie s'était assise devant elle à la table de la cuisine, lui avait parlé facilement, avec l'esprit sain, maintenant elle levait les yeux vers Isobel à travers ses cheveux emmelés, trempés de sueur, le regard vitreux. Elle bougea la bouche, mais aucun mot ne sortit. Isobel pressa son poignet contre son front: il était chaud.

Elle compris trop vite. Elle avait eu raison au sujet du pendentif et sa mère avait menti. Chaque fois qu'Isobel était protégée par l'enchantement sur le collier, la santé de Maggie en prenait un coup, à la place d'Isobel.

Les larmes piquaient les yeux d'Isobel. "Merde," dit-elle. "D'accord, d'accord, allez, maman, je vais t'emmener à Saint Mongo, tout va bien se passer."

Si Maggie s'opposait à cette decision, elle ne faisait rien pour le montrer. Son corps était mou tandis qu'Isobel passait un bras autour des épaules de sa mère et partit dans le couloir.

Elle ne se faisait pas assez confiance pour transplaner avec sa mère dans cet état. Maggie était à peine consciente, Isobel ne pouvait pas supporter l'idée de ce qui pourrait arriver si l'une d'elles se faisait éclater.

Il leur fallut de longues et douloureuses minutes pour atteindre le salon. Isobel permit à sa mère de se laisser doucement tomber sur la cheminée. Elle s'agenouilla devant elle, repoussant les cheveyx de Maggie sur son visage. "Si tu peux m'entendre," dit-elle, "je vais chercher de la poudre de cheminette. Je reviens tout de suite."

Elle ne pensait pas que sa mère pourvait l'entendre. Mais si elle l'entendait bel et bien, elle ne montrait aucun signe de reconnaissance ou d'irritation du fait qu'Isobel savait où toruver de la poudre de cheminette alors qu'elle aurait à peine quitté la maison.

Isobel regagna sa chambre en courant. Elle tira la poudre du plancher, courut vers son bureau et griffona rapidement une lettre. Au cas où.

Cher Draco,

Ma mère est très malade. Je l'emmène à l'hopital.

Elle laissa la lettre sur son lit et courut vers le salon. Là, elle lanca des flammes de sa baguette dans la chaminée et jeta une poignée de pourdre de cheminette. Elle hissa le bras de sa mère sur son épaule, entra dans le feu et cria: "Saint Mongo !"

-

Le lendemain matin, elle se reveilla sur une chaise à coté d'un lit d'hopital ou sa mère dormait.

Elles étaient dans une salle de quatre personnes; Isobel et MAggie étaient juste à coté de la porte. La lumière du soleil pâle filtrait à travers les stores à volets. Isobel la regarda, les yeux troubles, essyant de connaitre l'heure.

À coté d'elle, Maggie dormait paisiblement, accrochée à son oreiller et ronflant doucement. Les infirmières l'avaient immédiatemment soignée la nuit dernière, quand Isobel était arrivé avec la tete de Maggie appuyée contre son épaule. Maggie devait rester ici pendant au moins une semaine. Mieux ici que dans leur maison, Isobel comprenait maintenant - mieux sous les soins habituels des infirmières que l'aide limitée des débarbouillettes et des verres d'eau d'Isobel.

Elle n'avait pas eu à expliquer grand-chose, à son grand soulagement, même elle, ne pensait pas qu'elle s'était debrouillée avec quoi que ce soit, forcément. L'infirmiere qui avait acceuilli Maggie avait posé peu de questions, mais lançait des regards suspects à Isobel. Isobel repordait aux questions si on lui en posait - n'importe quoi pour les aider à retablit sa mère en bonne santé - mais restait silencieuse jusque-là. Maggie avait mal agi en enfermant sa fille à la maison pendant un an, mais Isobel ne voualit pas qu'elle ait des ennuis pour cela. sa mère souffrait déjà plus qu'assez.

Sur la table, de l'autre coté du lit, se trouvait une grande cruche qui n'était pas là quand Isobel s'était assoupi, bien après minuit. Isobel reconnut le liquide turquoise tourbillonait des cours de potions de Rogue. Potion calmante. Elle regarda les autres patients de la chambre - eux aussi avaient leurs propres cruches de potion.

La porte de la salle s'ouvrit et une infirmière au visqage aimable en robe vert vitron passa la tete à l'interieur, regardant droit vers Isobel et Maggie. "Oh bien," dit-elle à Isobel. "Vous etes là."

Elle tenait un plateau de pain grillé, de yaourt et de fruits, qu'elle portait vers la table de chevet de Maggie, et se plaça à coté de la cruche. Isobel se mordit la lèvre, se demandant si elle devait mentionner que Maggie ne pouvait generalement rien manger d'autre que des toasts.

L'infirmière se deplaça vers Usobel et posa un amin douce sur son épaule. "Tu devrais rentrer chez toi, chérie," dit-elle. "On va bien s'occuper d'elle.'

"Oh," dit Isobel, "Merci, mais je pense que je devrais rester avec elle." Elle jeta un coup d'oeil à Maggie. "Je ne pense pas qu'elle aimerait que je parte."

L'infirmière lui serra l'épaule. "Pour dire vrai, chérie," dit-elle, "tu n'aurais même pas dû rester la nuit dernière. Les heures de visite sont de sept à neuf. Elle sera entre de bonnes mains jusqu'a ton retour, promis."

Le coeur d'Isobel se serra. "Désolé, je savais pas."

L'infirmiere lui fit un sourire chaleureux. "Elle seta là quand tu reviendras, même chambre. Tu sauras où la trouver."

Isobel se leva et s'épousseta, son dos lui faisait mal, raide de son sommil dans la chaise en bois. "N'hésite pas à prendre une potion de calme," dit l'infirmière, "Pour ton voyage de retour. Tu habites loin ?"

"Pas trop loin" dit Isobel poliment. Maggie serait furieuse si elle disait à quelqu'un où elles habitaient. "Et je vais bien merci.3

Un nouvezu plan se formait lentement dans l'esprit d'Isobel. Un plan pour lequel elle voualit avoir l'esprit clair, pas dérangé par la potion de calme.

Elle embrassa la joue de sa mère endormie et se tourna pour partir. Elle s'appretait à sortir de la chambre quand l'infirmière dit, "Elle était vraiment l'une de nos meilleures guérisseuses, tu sais. Intelligente, altruiste. Douée avec les charmes."

Isobel hocha de la tête. "Je saisn" dit-elle en regardant MAggie. Sa mère était très altruiste, après tout, c'est ce qui l'avait mise dans ce lit d'hopital. Elle sourit à l'infirmière. "Merci encore."

Elle marcha jusqu'à l'appartement de Draco, trop effrayée par la ruelle. C'était trop cachée, trop ombragée. Trop hors de vue de son appartment.

Il faisait à peine clair, et l'air était froid et gris. Des moldus grincheux en costume d'affaires la dépassèrent, pour leur dernière semiane de travail avant les vacances de Noël. Quand elle tira sa baguette de la taille de son jean pour dévérouiller la porte de l'immeuble, personne ne lui jeta un second coup d'oeil.

Draco ne repondit pas à sa porte pendant de longues minutes après son premier coup. Isobel se sentit redevenir nerveuse; sentit la peur revenir, comme une brise hivernale. Elle sentit les doigts de Lucius sur sa nuque de nouveau, calleux et violents.

Elle toqua une dernière fois, doucement; et finalement la porte s'ouvrit pour révéler Draco. Son front se plissa alors qu'il l'acceuillait. "Ça va ?"

Elle hocha rapidement la tete. "Désolée de ne pas avoir été là hier soit. Je-" Elle s'interrompit en le regardant. Ses yeux étaient endormis, ses cheveux était emmelés. Il portait un t-shirt blanc bien usé et un bas de pyajam à carreaux. Isobel prit une inspiration. "J'ai beaucoup à expliquer."

Il la regarda fixement, puis ouvrit la porte un peu plus largement. "Entre."

moi je vous le dis, Maggie est très louche non ? Et Isobel et Draco sont tellement mignon je- 

cher draco, pt 2 (dear draco, pt2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant