cher draco, pt 2 (dear draco, pt2)

trente-deux (isobel)

isobel

Isobel enleva ses chaussures et dénoua l'écharpe de Draco de son cou. Elle traîna dans la maison froide, essaya de se calmer et passa au peigne fin les actions consistant à se brosser les dents, à se laver le visage et à enfiler son propre pyjama.Elle était allongée sur son lit et enroula ses bras autour de ses genoux. 

Elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle avait dormi dans ce lit. Elle essaya de réfléchir, essaya de passer au crible les jours et les nuits dans son esprit. Mais tout ce à quoi elle pouvait penser était Draco, et sa peau pâle comme la lune, et ses paumes parcourant sa taille, son dos, ses cuisses. Ses longs doigts, s'entrelaçant avec les siens.Quelques heures plus tard, elle se réveilla lorsque quelqu'un la secouait vigoureusement. 

L'habituelle secousse de panique la parcourut alors qu'elle ouvrait les yeux. Elle essaya de se concentrer sur ce qui l'entourait, se demandant ce qui pouvait bien se passer maintenant.Mais une nappe de cheveux roux flamboyant pendait au-dessus d'elle. Isobel s'allongea et ferma à nouveau les yeux. 

" Salut, Ginny."

"Debout, fainéante." 

Elle sentit Ginny s'asseoir à côté d'elle, sur le bord du lit. 

"Malfoy m'a envoyé te voir." Isobel ouvrit les yeux. 

"Vraiment ?"

"Il m'a chargé de te dire que sa mère l'avait traîné dehors pour la journée – faire des courses de Noël ou quelque chose comme ça – "

Ginny leva une épaule. "Je m'en souviens pas vraiment. De toute façon, il m'a donné desinstructions pour être ton garde du corps, et je crains que si je ne le fais pas, il m'écorchera vif. Alors me voilà."

"Il t'a écrit ?" Ginny hocha la tête. 

"Lui et moi avons tellement correspondu récemment. C'est super étrange." Isobel s'assit. 

Elle scruta le rebord de la fenêtre par laquelle Draco s'était jadis tenu, l'avait aidée à passer. Effectivement, un petit morceau de parchemin blanc y reposait. Elle sourit et tendit la main pour ouvrir la fenêtre. 

"J'en ai une aussi."

Belly,

Ma mère est arrivée très tôt ce matin. Elle m'a forcé à faire du shopping pour Noël et de prendre le thé avec elle, et bien sûr, je n'avais aucune raison de refuser tout cela.

Je suis tellement heureux de faire du shopping... Je viendrais chez toi dès que je peux. Sois prudente.

Ginny fronça les sourcils par-dessus l'épaule d'Isobel. 

"Où est la partie où il te confesse son amour éternel ?"

Isobel renifla. 

"Nous ne l'avons pas encore dit. Ce mot.""Aimer?"

La chaleur lui monta aux joues. "Eh bien, il l'a dit indirectement. Il a dit à ma mère que j'étais la personne qu'il aimait le plus."

"C'est dégoûtant."

"Il ne me l'a pas dit, cependant. Directement."

L'expression de Ginny s'adoucit.

"Peut-être qu'il attend d'être sûr que tu es prête à l'entendre."

"Peut-être."

Isobel se dirigea vers son parquet, dans le coin de sa chambre. Elle glissa le parchemin sous sa moitié de la lettre de Draco, qui reposait à côté de son pot secret de poudre de cheminette. Elle nota mentalement de récupérer la moitié de la lettre de Draco et de les remettre ensemble.Elle se retourna vers Ginny, qui étirait ses bras.