cher draco, pt 2 (dear draco, pt2)

vingt-deux

isobel

Isobel se sentit être tirée dans les spirales de l'apparition, sa main gauche entrelacée avec Draco et sa droite saisissant son gilet noir en laine.

Dans les secondes après qu'ils aient été tordu à l'air et à l'espace, son bras entoura ses épaules, la tirant de près. Elle huma son odeur, maintenant familière - fraîche et propre, comme de la menthe poivrée et de la pomme verte.

Il y a plusieurs mois, elle n'aurait jamais osé À
apparate si loin et aussi fréquemment que ces derniers mois. C'était une chose dangereuse, d'apparaitre avec peu de sens de la direction ou de l'endroit où elle voyageait.

Elle avait appris à apparate sur de longues distances, mais ça la rendait toujours nerveuse de le faire si souvent - la rendait encore plus nerveuse de voir Draco le faire aussi.

Une fois que le tarmac s'était stabilisé sous leurs pieds et que les arbres se matérialisaient au dessus de leurs têtes, elle laissa tomber sa main. La chaleur montant à ses joues.

Par habitude, elle posa son manteau sur le banc des qu'elle entra dans la maison et enleva ses chaussures. Draco la copia, "Oh, tu n'as pas besoin de -"

Les coin de la bouche de Draco se recourbèrent. "Maggie prend la propreté très au sérieux, si je me souviens."

"Oui", dit Isobel. "Donc tu es allé à ma vieille maison. Tu as déjà rencontré ma mère, alors?"

Draco hocha la tête brusquement. Il ne rien dit de plus.

Il la suivit à travers la cuisine; Elle le regarda traîner une chaise et s'asseoir dessus, ses longues jambes se balançant. C'était extrêmement étrange de le voir ici, dans ce cadre. Le voir assis dans ses chaussettes dans la pièce même où sa mère avait d'innombrables fois dédaigné son nom. De voir ses yeux gris, la regarder ici en personne, au lieu d'une photo dans un journal.

"Je reviens", dit-elle.

Elle alla au salon où une bibliothèque couvrait la moitié du mur du fond. Elle sortit la collection de livres de guérisseurs de sa mère un par un, jusqu'à ce qu'elle ait compilé une pile épaisse. Ensuite, elle les ramena à la cuisine où il était assis. Un nuage de poussière se leva alors qu'elle les laissa tomber sur la table. Encore une fois, Draco ne dit rien; son regard stoïque et illisible. Isobel s'assit en face de lui.

"J'espérais qu'on pourrait trouver quelque chose à propos de la mémoire ici", a-t-elle déclaré. "Maintenant que ma mère est hors de la maison, je peux lire ses livres sans qu'elle le remarque."

La culpabilité se tordit dans son intestin, une fois que les mots étaient sortis. Comme s'il était commode que sa mère soit à l'hôpital. Draco prit le livre au sommet d'une pile; l'ouvrit d'un coup de main .

"Bonne idée." Isobel sourit. Elle prit un livre  et l'ouvrit  à la page d'index. Elle traca avec son doigt son contenue et, au bord de sa vision, Draco faisait la même chose.

La table était petite, et bien qu'ils ne se touchaient pas, elle sentit sa jambes proche de la sienne. Elle garda ses pieds rigides, craignant accidentellement de le toucher .

Elle balaya le chapitre de son livre sur la neuroscience, ne faisant pas attention à des masses d'informations sur les potions correctives, les sorts de guérison, les maladies et les os cassés.

Au cours de la dernière année, puisque sa mère était revenue au travail, elle lui avait souvent dit qu'elle pourrait aussi être une guérisseuse.

Isobel n'avait jamais été bonne en potions, ce qui était une exigence pour la plupart des guérisseurs, mais le département psychiatrique avait toujours tenu son intérêt.