Aujourd'hui c'est une journée spéciale, je vais avec maman au parc. Elle me l'avait promis pour se racheter d'avoir annulé la soirée film et pizza d'hier. Papa lui est resté à la maison pour travailler, il travaille tout le temps. Il passe son temps dans son bureau où je n'ai pas le droit d'entrer.
Il fait chaud en cette journée d'été. Il n'y a aucun nuage dans le ciel bleu. Les rayons viennent réchauffer ma peau et une petite brise d'aire me rafraîchis.
Après quelques heures à jouer dans le parc et une fois le pique-nique terminé on retourne à la maison. Sur le chemin du retour je m'amuse à gambader en tenant un bouquet de fleurs dans une main et celle de maman dans l'autre. Je chante des chansons que j'ai apprises à la maternelle sans vraiment faire attention à ce qui m'entoure.
«Lee, mon ange arrête de sauter partout tu vas finir par tomber et te faire mal.»
«Désolée maman, mais j'ai vraiment hâte de revenir à la maison pour montrer mes jolies fleurs à papa et puis je suis une grande fille maintenant tu sais. Je ne pleurerai pas pour un petit bobo.»
«Je sais chérie tu es une grande fille de cinq ans maintenant, mais ça ne t'empêche pas de faire attention à où tu vas.»
Maman est toujours très protectrice avec moi surtout lorsqu'on est dehors. Je me dis que c'est parce qu'elle ne veut pas qu'il m'arrive quelque chose parce qu'elle m'aime beaucoup c'est tout. Pourtant des fois elle a l'aire a chercher quelque chose autour de nous et se met a s'agité dans tout les sens.
Une fois devant la porte de l'appartement celle-ci est déjà entre ouverte et un bruit de vitre qui se brise parvient à mes oreilles. Ce son n'annonce rien de bon et je sens mon cœur se serrer. Ma mère ralentie le pas et se met sur ses gardes.
Je serre la main de ma mère et me cache derrière elle. Elle me protège derrière elle avec son bras puis ouvre lentement la porte et on se fait aussitôt tirer de force dans l'appart.
Toujours cacher derrière ma mère je remarque trois hommes se tenant debout dans le salon que je ne connais pas. Le salon est sens dessus dessous, le divan est déchiré, les cadres fracassés, la télé est tombée et une fenêtre est brisée. Puis, je remarque une flaque de sang sur le sol avec des centaines de morceaux de vitres. Ma mère se met à trembler et me cache davantage derrière elle. Je commence à avoir de la difficulté à respirer. L'aire est lourde et pèse sur mes petites épaules.
Les larmes me montent aux yeux et j'agrippe fermement la manche de ma mère. C'est une vision d'horreur que je ne vais jamais pouvoir oublier, mon père coucher par terre, des hématomes partout sur le visage, un œil en moins, les bras cassés et un trou qui traverse son crâne. Son regard vide fixe le néant. Tout mon corps tremble comme une feuille.
Je ne peux pas empêcher les larmes de couler sur mes joues et c'est encore pire lorsque l'on me prend ma maman chérie. Je tente de courir vers elle mais le deuxième homme m'attrape et me retient dans ses bras. Je me débats et cri pour aller la rejoindre mais en vain, l'homme est beaucoup plus fort que moi.
«Ça nous a pris vachement du temps vous retrouver mes renards. Par votre faute, le patron n'est plus d'humeur et à changer le plan. Ramener seulement l'enfant et faire ce que l'on veut des parents, c'est les ordres qu'il nous a donnés. N'est-ce pas généreux de ça part?»
Le premier homme qui parle prend le vase de fleurs sur la table et le brise sur la tête de ma mère, avant qu'elle est le temps de répondre. Elle tombe à côté de mon père. L'homme la regarde avec un affreux sourire vicieux accroché au visage. Le troisième homme qui reste lui donne de multiples coups dans l'abdomen en lui cassant les côtes et lui broient les chevilles en les écrasant avec ses pieds.
Elle ne cesse de pleurer en voyant son amour sans vie devant elle. Le cœur brisé, ma petite maman n'a même plus la force de se débattre.
Après ce supplice qui me déchire le cœur, une boule immense se crée dans mon abdomen pressant sur mes poumons. Ma mère me regarde une dernière fois, une dernière larme coulant le long de sa joue et elle me tend la main. Je peux lire dans ses yeux tant de tristesse de ne pas avoir réussi à me protéger moi et son tendre époux. Je peux lire sur ses lèvres ses derniers mots:
« Sois forte et courageuse ma très cher Leela.»
Le premier homme sort son arme de sa poche et lui tire, comme mon père, dans la tête. Il ne laisse paraître aucune pitié et semble même grandement amusé. Je me débats tant bien que mal, mais rien y fait. La boule dans mon abdomen grandit encore, elle est tellement grande que j'en ai de la difficulté à respirer.
Je voudrais les tenir dans mes bras et pouvoir partir loin avec eux. Ne jamais être séparé d'eux-mêmes par la mort.
Mon corps se fige et laisse mon cerveau analyser la situation, car une enfant n'a pas l'habitude de gérer autant de sentiments et d'événements différents à la fois. Les deux corps de mes parents adorés sont inertes, allongés sur le sol plein de sang et de morceaux de verres, tués par des hommes qui veulent m'emmener avec eux.
Lorsque mon cerveau voit plus clair, mon corps se remet à se déchaîner. Je hurle à m'en déchirer les cordes vocales et pleure toutes les larmes de mon corps mais personne ne viens m'aider. Personne ne répond à mes cries de détresse. Personne ne sors de son appartement même si je sais très clairement qu'ils sont là de l'autre côté des portes, mais ils ne font rien. Il me laisse à mon triste destin, sans parents, sans amour, sans joie et sans lumière.
«Lâchez-moi bande de méchants pas beaux! Lâchez-moiiiiiiiiiii!»
Les larmes ravagent mon visage, mon petit corps frêle tremble de la tête aux pieds et je hurle à plein poumons dans les oreilles de l'homme qui me tient.
Le premier homme qui vient de tuer mes parents s'approche de moi, prend mon menton pour que je regarde dans ses yeux froids et d'un noir sans fin, puis me dit:
«Si tu ne veux pas que je t'arrache la langue et te la fasse avaler, arrête de te démener et ferme ta putain de gueule.»
Sa voix froide et stricte me glace le sang. Je me mords la lèvre pour m'empêcher de crier et ne bouge plus d'un pouce, mes larmes sont les seules choses qui ne cessent de coller malgré mes efforts.
L'homme qui me tient toujours, me met sur son épaule comme un vulgaire sac à patate et m'amène avec eux, loin de mes très chers parents. Je m'éloigne peu à peu de mes parents, de mon chez moi...
C'est le début de l'enfer, une longue période de torture et de solitude.
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Make a choice {Yoongi}
FanfictionEnlevée de sa famille puis enfermée pendant des années par des humains, Lee va devenir la dernière de son espèce et va développer une haine particulière pour ces derniers. Mais après avoir tuer pour le plaisir elle sera forcée de tuer l'alpha Min Yo...