Make a choice {Yoongi}

~18~

Pdv: Lee

Je viens de terminer de manger et Ciel n'arrête pas de japper à côté de la porte. Bon je la comprend ça fait longtemps qu'elle n'est pas sortie prendre de marche. Surtout depuis que Natsu n'est plus là pour le faire. 

Je prend ma veste, parce que même si on est l'été le soir c'est assez frisquet, et prend la laisse pour chien.

«Aller, viens ma grande. On va faire un tour dehors.»

Elle remue la queue et se rapproche de moi pour que je l'attache. J'ouvre la porte et elle se précipite directement dehors. Elle me fait presque débouler les marches tellement elle tire sur la laisse.

Une fois sortie de l'immeuble, Ciel se calme et se met à marcher tranquillement à mes côtés. Je marche dans les rues les plus calme de la Cité accompagné de ma fidèle coéquipière. Les rues sont calmes et le ciel est magnifique. Un merveilleux dégradé de bleu jusqu'au rose passant pas le violet. Je vois au loin les nombreux buildings du centre de la Cité qui touchent presque les nuages qui ressemble à de la barbe à papa.

Rendu deux trois rues plus loins, je rentre dans un petit parc peu connu et détache ma chienne pour la faire courir un peu. J'ai l'impression de vivre une vie normale, une vie d'humaine. La tranquillité, la stabilité et les routines habituelles ennuyantes. Je trouve leur vie totalement emmerdante, mais pourtant je les envies de temps en temps de leur facilité à vivre. Sans aucun dilemme qui vous fait perdre la tête.

Aucun choix qui vous donnent des migraines.

Je décide d'aller m'asseoir sur le band en face de moi le temps que mon Berger Allemand dépense toute son énergie. Et elle n'a pas fini d'ici tôt. Je sors mon téléphone et me promène sur les réseaux sociaux quand je reçois un message.

Je pense au début que c'est Yoongi, mais mon cœur se serre lorsque je vois le numéro de ce foutu connard. Il m'a envoyer un liens, je clique dessus nerveusement et ça mène à une vidéo. Je la lance et mon cœur menace d'arrêter.

C'est une vidéo de Natsu attaché qui se fait violemment frapper par un homme avec un poing américain. Il a l'aire si mal au point. Des hématomes et de bleus pleins le corps, il reste à peine conscient. Je sens la colère monter en moi, je bouillonne littéralement de l'intérieur. Ce salaud comment ose-t-il le toucher! Je sers les points, mais les relâches lorsque la culpabilité vient remplacer la colère.

Je me sens affreusement coupable. Coupable de ne pas pouvoir le sortir de là, coupable d'être totalement impuissante face à cette scène, coupable de ne pas pouvoir tuer se fichu louveteau parce que mon putain de cœur me dit de ne pas le faire.

Les larmes coules à flot, ravageant mes joues mais cette fois-ci je ne peux pas les retenir. Je pleurs pour exprimer ma peine puisque je suis incapable de dire le moindre mot. Je m'en veux tellement c'est affreux.

Je tombe à genoux, rentrant mes ongles dans mes avant bras et les collant sur mon torse. Je me plis en deux et sans le vouloir je hurle à plein poumon toute la douleur et la tristesse qui est en moi.

Ce n'est pas qu'un simple cri, mais un appelle à l'aide.

En entendant mon cri, ma chienne reviens à toute vitesse. Elle frotte sa tête sur mon visage et essaye t'en bien que de mal de calmé.

Après avoir pleuré presque toute les larmes de mon corps, je me relève avec l'aide de ma bête noire, et l'on sort du parc. Je ne prend pas la peine de rattacher sa laisse et la laisse me suivre à côté me lancent des regards inquiets.

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Pdv: Yoongi

Je réveille en sursaut et en sueur avec un sentiment horrible qui serre mon cœur. Une tristesse sans fin qui me donne la chaire de poule. Le problème c'est que je ne sais pas d'où vient un tel sentiment puisque je n'ai aucune raison de me sentir ainsi.

Cr n'est pas ma tristesse, mais celle de quelqu'un d'autre.

Je sors de mon lit puis sors de ma chambre et chercher une odeur de tristesse, d'un membre de la meute qui serait mal en point. Puisque je suis leur alpha,je suis lié à chaque membre de ma meute. Il serait normal que je restant la détresse de l'un d'eux. Mais une fois rendu dans le couloir où son toute les chambres je ne sens ou entend toujours personne pleurer.

Quelqu'un ouvre une des portes derrière moi et me laisse percevoir dans le noir la tête de Jin qui vient de se réveiller.

«Yoongi c'est toi?»

«Humm-oui.»

Il se frottent les yeux puis me demande.

«Qu'est-ce que tu fais là à cette heure? Et pourquoi tu empeste la tristesse?»

C'est moi qui sens la tristesse?

«Je ne sais pas trop, je pensais que quelqu'un n'allait pas mais je me suis peut-être trompé. Retour te coucher Jin, ce n'est rien de grave.»

«Tu es sur que ça va?»

«Moi oui.-
L'autre non.
-Juste une mauvais impression.»

Je ne suis plus sûr de comprendre se qui m'arrive, mais ça la réveiller tout mes sens. Je ne sais pas qui est triste ni pourquoi, mais j'ai fortement envie d'aller la retrouver et la consoler.

«Ne t'en fait pas, c'est peut-être juste de passage. Je peux aller te du thé si tu veux?»

«Non ça va aller, je vais aller me recoucher. Merci quand même Jin.»

Je retourne dans ma chambre et Jin fait de même. Je me recouche dans mon lit et tente de m'endormir malgré se poids dans ma poitrine.

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Pdv: Lee

Je viens de rentrer et j'ai toujours se sentiment de culpabilité et de vide. Je déambule jusque dans ma chambre et m'effondre dans mon lit. Je ne bouge pas pendant environ dix minutes, coucher en étoile sur le ventre la tête enfouie dans mon oreiller.

Je me tourne finalement sur le dos et enlève mon pantalon puis me cache en dessous de mes couvertures. Ciel ne perd pas de temps pour venir se coucher à mes pieds tandis que moi je me roule en boule pour essayer de me réchauffer un peu.

Je ferme les yeux et repense à Natsu, mon meilleur ami. Je me sens impuissante et inutile, qu'une simple téléspectatrice. Comme le jour du décès de mes parents.

Je ne veux pas reperdre un être cher, je ne peux pas. Je n'y survivrais pas. Je peux paraitre forte et impitoyable, mais je ne suis qu'une simple petite âme perdu et fissurée. De la colère à la culpabilité, c'est maintenant la triste qui congèle mon coeur, plus qu'il ne l'est.

Une fois réchauffer je m'endormis rapidement, une larme solitaire se promenant sur ma joue. Se soir là je ne rêva de rien, aucun cauchemar et aucun rêve.