Voûte plantaire (Fin)

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Salut chers 😊🙏🏿! Merci à vous de cheminer dans ce monde du fou où la connaissance et la maxime morale font priorités. RastaFou écrira par son sang uniquement pour vous ravir. Dès lors nous espérons avoir appris à vivre spirituellement ensemble!
C'est malheureusement avec cette dernière partie que mur d'un fou sera bouclé. J'espère que l'œuvre a su tenir à ses promesses. Néanmoins j'attendrai les critiques et suggestions.

Torche: Ce chapitre nommé voûte plantaire est écrit pour faire comprendre à l'Homme l'importance d'une fine chose protectrice dans la vie et qu'il n'arrive à comprendre qu'après malheur de cette chose. Les choses où personnes qui recouvrent et protègent toutes nos vies et ou entreprises afin de nous rendre moins vulnérables.
À l'aventure, chers 🤙🏾


Le bas support reste témoin de force. Aussi fragile ou lisse qu'il soit, il demeure porteur d'os , de sang et de chairs de l'Homme qui est ingrat vis-à-vis de ses protections. Il ne sait le reconnaître qu'après blessure mais disparaît dans l'aveuglement autant que cette blessure se renferme. Sans once de prise de conscience et ou de souvenir alertant.
Voici qu' elle souffre de supporter la masse, de tenir pendant toutes les périodes, de se faire cors et durillons à travers les épreuves bref de se renfermer après chaque épreuve. Elle  demeure dure comme protectrice et lisse tant un trésor. Mystérieuse; reste sensible aux dangers du sol et quasiment indifférente face à tout au dessus d'elle. Je la mène aux épreuves de mes sentiers, je la trempe dans toute eau et l'enfonce dans la boue sans supposition de ses fragilités malgré qu'elle soit plus rigide que la peau. L'éthique m'offre l'opportunité des chaussures. Sont-elles toutes en toutes conformités avec ma santé ? Quels prix m'ont-ils réservé face à ma situation , pour mes convenances ? Saurais-je m' en sortir sans cesser de lui être ingrat ?
Mon ingratitude me hante toutes les nuits et me tord l'anticonformisme pour me guider à embrasser la reconnaissance au bénéfice du succès. Qui étais-je ? Que suis-je devenu ? Que serai-je ?
L'être humain est un arbre parsemé de branches. Ces dernières, ayant poussées à compte-gouttes aboutissent à donner feuilles et fruits pour servir  une masse concernée. Il fut arrosé et souvent attaché à un bâton droit pour suivre la bonne posture. A l'enfoncement de ses racines vers les profondeurs jusqu'à la rigidité de son tronc, il devient de plus en plus expérimenté et résistant. Disons que l'utilité se trouve sur sa capacité à pouvoir servir son milieu : l'ombre, l'énergie, la thérapie et la richesse. Tout comme l'Homme doit procurer la protection , l'amour, l'assistance et l'investissement en guise de stabilité et de paix. On me dirait que les braves n'existent pas , ce qui ont bien existé restent des êtres à coups de pouces. Ma folie ne s'attachera pas à nier cette allégation mais à considérer le brave comme celui qui s'offre de belles chaussures pour combler sa voûte plantaire en guise de gratitude après tant d'assistance. C'est-à-dire de faire toujours des gestes symboliques pour les personnes qui t'ont au moins une fois accompagné à réaliser quelque chose. Tu le fais pour eux mais aussi pour toi même car même si elles bénéficient de tes bons actes, ton intégrité ne cessera de rehausser et d'autres portes pourront t'être ouvertes sur la fenêtre du bonheur des autres. J'aimerais attribuer un titre à l'avare qui ne se soucie pas d'acheter des chaussures pour continuer son chemin de victorieux. C'est vraiment désolant de casser son rétroviseur, faisant semblant de ne pas voir le passé qui est même l'image du futur au point de dénigrer l'attention que tes véritables personnes ont à ton égard. Celui qui t'a aidé dans les moments difficiles ne manquait pas d' équations personnelles à résoudre mais a affronté sans crainte tes affres de la vie au profit de ton avancement. Il avait beaucoup de problèmes sur ses épaules mais n'avait favorisé que le tien pour orner ton cœur de joie vue qu'il n'y a de plus allégeant que la dissipation d'un souci. Le premier souffle de réjouissance , tel un prisonnier libéré après temps d'année, telle une porte ouverte après une longue disparition de la clé réapparue. Qu'as-tu de plus important à lui revaloir ? Le courant d'air du passé peut nous pénétrer au cou quand on feint de le sentir tout comme ce même passé peut nous heurter par derrière quand on fait  semblant de l'oublier et les effets risquent d'être indésirables. Mes chers, un honneur n'atteindra jamais le seuil du remboursement car l'intention portée à votre égard pour l'octroyer sera à jamais sans égale. Inhumain, par la délimitation spirituelle des  intérêts occasionnés, celui qui veut tout amasser en conceptualisation de tout à sa faveur. Cochonné, celui qui vous remercie par quelconques insultes. Battez vous pour ne pas être ingrats. Ainsi vous ne courrez aucun risque de manque de privilège dans le futur et le mérite par chance pourra vous embrasser.
Les duretés de nos temps ne manquent d'être compris par quiconque et notre fugace processus d'existence joue le rôle de nous berner à pouvoir ignorer les détails qui ont fait de nous ce que nous sommes. Le temps, le pouvoir, l'argent , la paresse, l'avarice , les nouveaux amis ; tous ne cesseront de t'étrangler invisiblement pour te faire oublier les vertueuses dettes à rembourser mais ton unique force sera de te battre avec toi-même pour être utile aux autres. La preuve de l' existence n'est rien d'autre que l'utilité car on ne reconnaît quelque chose que de par son aptitude à pouvoir nous évacuer d' une obscurité, aussi minime ou vaste qu'elle soit. Et pour le faire, faites-le en toute aristocratie et ouverture. Puisez sur ce que vous avez de plus cher , avec le cœur pour servir aux personnes. Prévoyez la conformité de leurs besoins par rapport aux dons que vous faites. Ne comparez aucunement ce que vous faites par rapport à ce qu'on a fait pour vous car l'intention est d'une grande ambiguïté. Être reconnaissant n'est pas une obligation car il fut du destin de ceux qui nous eurent donné la main d'accomplir leurs missions. Il revient à se rappeler que des gens connus du passé à soutenir au futur. Mais demeurer de l'être est une obligation car elle renferme les personnes de tous nos vécus pour maintenir la chaîne de la solidarité au nom de l'humanité et de l'éternité. Alors faisons plus encore pour l'autre ce qu'un autre à déjà fait pour nous, dans la mesure du possible.
Il y'a une part de l'autre sur moi. J'ai ma part sur l'autre.  Mon autre part que je cherche sur l'autre peut se trouver après cet autre ou en moi même, je l'ignore. Je vis pour l'autre et l'autre pour moi; inconsciemment; j'aime l'autre, je m'aime. Je me suis juste perdu en moi, sur l'autre; peut-être autrement.
Prenons le temps de savoir que nous ne vivons pas pour nous mêmes.

Avec RastaFou : Restez affamés, restez idiots 😉

À nos temps !À nos écritures ! À d'autres horizons ! À nos partages ! À nos revoirs ! La PlumeRastafarienne se noie dans l'ancre. Merci à vous !

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2022 ⏰

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