Chapitre 18

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Bonjour bonjour ! ça va vous ?

Je vous retrouve enfin pour la suite ! (qui a mis un peu de temps à venir je vous l'accorde mais j'arrivais pas à l'écrire correctement, je sais pas pourquoi mais les mots voulaient pas faire de jolies phrases, jute des pâtés vides de sens)

ALORS – laissez moi vous prévenir, le chapitre est long, voire très long -hum plutôt très très long - -' – mais je me voyais vraiment pas le couper en plusieurs parties ou tout simplement le raccourcir. Je suis plutôt contente de ce qu'il véhicule et j'avoue que c'est une partie que j'attendais avec impatience d'écrire. Alors j'espère de tout cœur qu'elle vous plaira autant qu'elle me plait !

Une musique que j'aime d'amour pour vous bercer durant ce chapitre !

Bonne lecture à vous :)


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         Jamais il n'aurait voulu que ce moment ne s'arrête, qu'il puisse rester éternellement dans le creux de ses bras au cœur de la nuit calme. Sur ses joues, ses larmes avaient enfin séché et il sentait son cœur bien plus léger. Enfin ils avaient crevé l'abcès qui les blessait tant. La peur de perdre l'autre les rongeait mais maintenant qu'ils s'étaient retrouvés, plus rien ne semblait pouvoir les atteindre. Une force nouvelle s'était emparée d'eux, guidant leurs pensées vers des jours meilleurs. Il sentait le bras gauche de Damien toujours fermement ancré dans son dos alors que sa main droite passait doucement entre ses boucles. Thomas en profita pour s'enfouir un peu plus dans son épaisse veste. L'odeur si rassurante du parfum de Damien s'infiltrait dans ses narines, emportant le plus vieux dans un doux monde où rien ne pouvait lui arriver. Il se concentra pour la graver au plus profond de son esprit. Jamais il ne voulait l'oublier.


        Une sonnerie stridente les tira de leur torpeur. Thomas ne put réprimer un grognement alors qu'un soupir franchissait les lèvres de Damien. Ils se séparèrent à contre cœur et le propriétaire de l'appartement se dirigea vers sa porte d'entrée d'un pas rapide afin de réceptionner leur commande pour leur diner de ce soir. Thomas le suivit mollement dans l'appartement en refermant la baie vitrée derrière lui. La chaleur du salon brula ses joues restées trop longtemps dans le froid, leur donnant une teinte rosée. Ou alors était-ce autre chose qui le faisait rougir ? Alors que son corps se réchauffait doucement, Thomas retira lentement le sweat que Damien lui avait prêté. Pendant qu'il le repliait, il en profita pour caresser le tissu. Finalement, cette soirée était tout ce dont ils avaient besoin pour entamer leur reconstruction, se réconcilier, se réconcilier avec eux même et surtout pour enfin tirer un trait sur la culpabilité qui les consumait lentement. Chacun des deux hommes avait enfin compris qu'ils n'y étaient pour rien dans tout ça et qu'ils avaient fait de leur maximum pour protéger l'autre.


          Thomas fut sorti de ses pensées par le retour de son acolyte dans le salon les bras chargés de sacs en papier. Déjà l'odeur de leur repas de ce soir embaumait le petit salon de l'appartement, les transportant dans des lieux lointains aux effluves épicées. Il entendit Damien s'agiter dans sa cuisine et revenir avec deux bières supplémentaires avant de se laisse tomber lourdement dans le canapé. Il interpella Thomas pour qu'il le rejoigne avant que leurs plats ne soient froids. Le plus vieux se laissa alors tomber à côté de son comparse qui lui tendait déjà le récipient en carton et une paire de baguettes.


        Finalement, toutes ces émotions leur avaient creusé l'estomac et les deux hommes mangèrent avec bon appétit. Aucun des deux n'aurait pu se vanter de son talent pour le maniement des baguettes. Ils étaient d'ailleurs bien loin du glamour des tapis rouges à ce moment précis, se tordant pour manger leurs nouilles avant que celles-ci ne s'écrasent par terre. Pourtant, l'habileté de Damien eut raison de son plat. Il prit donc un malin plaisir à observer Thomas se dépatouiller des derniers restes de nourriture, non sans un sourire en coin et des yeux moqueurs.

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