Chapitre 7

101 14 27
                                    

Bonjour ! Alors voilà la suite de l'histoire. Un chapitre un peu plus court que le précédent mais je pense qu'il était nécessaire à la fois pour compléter la partie 6 mais aussi pour la suite de l'histoire ! Voilà, j'ai pas grand chose de plus à vous dire ahah

Pour la musique, je pense que tout le monde la connait mais elle me tient à coeur, elle exprime tellement de sentiments contraires...Bref j'adore et je trouve que ça colle particulièrement bien au chapitre

Bonne lecture à vous !


*************************************************************************


          La journée avait été terriblement longue pour Damien. Après avoir aidé son collègue à gérer sa panique pour permettre l'ouverture de l'exposition, il avait été sans cesse sur le qui-vive. Rien ne devait déraper, et encore moi le premier jour. Damien avait repris son fidèle poste d'observation, à peine remarqué par les visiteurs qui se pressaient devant les œuvres. L'indifférence qu'ils lui prêtaient était encore plus visible qu'à l'accoutumée, après tout il ne pouvait pas rivaliser avec les œuvres accrochées au mur et il le savait.


          Damien n'avait pas plaint ses efforts durant cette journée d'ouverture. Il avait pris une seule et unique pause depuis le début de matinée. Il s'était grillé une clope en engloutissant rapidement un sandwich avait de retourner à son poste. Il ne devait pas décevoir Thomas. Il avait discrètement observé le régisseur d'art tout au long de ce jour si particulier. Passé le moment d'angoisse du début de matinée, il était maintenant comme un poisson dans l'eau, naviguant entre les différents visiteurs tout en leur contant ses précieuses anecdotes. Sa timidité avait disparu tout comme les traces de sa courte nuit. La passion avait pris le dessus sur son angoisse, lui donnant une force nouvelle qui le mettait, malgré lui, au centre de l'attention.


         Malgré l'heure avancée du début de soirée, les flots de visiteurs ne désemplissaient pas dans la galerie. Les cris d'émerveillements et les discussions de chacun allaient bon train en faisant un brouhaha qui n'avait pas diminué en volume depuis le matin même. Pourtant, tout avait une fin. Après avoir consulté sa montre, Damien se leva pour fermer les lourdes portes de bois de la salle, indiquant aux derniers arrivants qu'il ne leur restait que peu de temps pour admirer les œuvres qui s'offraient à eux. Sa patience avait été mise à mal aujourd'hui et il désirait retrouver le calme et la solitude de la nuit plus que tout. Il avait tenu à faire la fermeture du Louvre ce soir-là, pour clore la journée en beauté et transmettre ses dernières remarques à l'équipe avec qui il allait partager la surveillance pendant les prochaines semaines.


         Enfin, le dernier visiteur quitta les yeux. Il avait longuement discuté avec Thomas et semblait être un journaliste d'art renommé même si Damien aurait juré ne jamais rien avoir lu de lui. Lorsque le vieil homme passa enfin les portes de sorties de la galerie, Damien se précipita pour les verrouiller, non sans un soupir de soulagement. Il resta là un moment, appuyé contre la double porte. Il passa une main sur son front en soupirant, le bruit incessant de la foule lui avait donné une sacrée migraine.


          Le jeune homme laissa son regard vagabonder dans la salle et se poser sur les chefs d'œuvre qu'il pouvait enfin apprécier à leur juste valeur. Comment rester insensible face à de telles peintures ? Elles étaient toutes plus expressives les unes que les autres malgré les coups de pinceau qui semblaient bien plus qu'approximatifs au premier regard. Pourtant, son regard fut attiré par un tableau d'une toute autre nature. Thomas pénétra de nouveau dans la galerie, non sans un soupire également. Il posa à la hâte son blazer sur l'une des chaises disséminées aux quatre coins de la pièce et déboutonna sa chemise qui maintenait son cou prisonnier jusqu'alors. Une nouvelle fois, Damien surprit son esprit à divaguer sur les courbes du jeune régisseur d'art. Il passa rapidement une main sur son visage puis dans ses cheveux pour chasser ces pensées avant de faire un pas vers Thomas. Ils n'étaient plus que tous les deux et le gardien comptait bien profiter de la compagnie de son collègue.

Le tableauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant