Bonjour ! Ca va vous ?
Je reprends les cours lundi et je vous avoue que ça m'enchante pas des masses. J'ai essayé d'avancer au max mon écriture mais le chapitre suivant est si important que j'arrive pas à l'écrire aussi bien que je ne le pensais...
En attendant je vous poste celui-ci avec une musique toute douce toute belle pour un chapitre tout tendre en perspective !
Alors installez vous confortablement et bonne lecture à vous :)
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Les minutes qui le séparaient de son arrivée semblaient durer des heures. Il n'avait plus le cœur de reprendre ce qu'il faisait avant cet appel. D'ailleurs, se rappelait-il réellement de ce qu'il faisait ? On ne pouvait pas dire que sa mémoire lui faisait défaut depuis sa sortie du coma mais son récent échange avec Thomas l'avait profondément perturbé. Damien s'était attendu aux effusions de joie des retrouvailles, à un dégoulinement de bonheur, heureux de enfin se retrouver sains et saufs. Mais il n'en avait rien été. Les silences de Thomas l'avaient poignardé en plein cœur tout comme son attitude glaçante qui lui avait donné des frissons.
Durant ces longues semaines de rééducation et de convalescence, Damien n'avait cessé de tourner dans sa tête leurs retrouvailles. De multiples scénarios avaient germés dans son crâne, tous plus beaux les uns que les autres. Parfois ils se prenaient dans les bras, dans certains ils discutaient simplement ou dans d'autres ils se promenaient. Quelle que soit leur activité, ils étaient enfin bien ensemble, sortis de cet enfer. Mais, alors qu'il était seul avachi sur son canapé dans son petit appartement, ses rêves semblaient s'éloigner à une vitesse folle.
Damien fixait tristement son reflet dans l'écran éteint de la télévision. Le moment pour lequel il se préparait depuis tant de temps, celui qui était devenu sa motivation principale pour reprendre des forces le plus rapidement possible devenait un de ceux qu'il appréhendait le plus. Déjà ses intestins commençaient à se tordre pour ne former qu'une seule boule douloureuse. Il passa une main tremblante sur son front alors que la télévision lui renvoyait toujours le reflet de son corps frêle en proie au stress. Il n'y avait jamais été vraiment sujet avant tout ça, mais les récents événements avaient considérablement modifié ses perceptions et sentiments, et ce bien plus qu'il ne souhaitait réellement se l'avouer. Alors qu'il poussait un long soupir, tentant vainement de faire diminuer la tenaille de stress qui enserrait sa gorge, Damien se leva mollement et enchaina des pas las jusqu'à sa cuisine. Il attrapa un verre qui trainait sur le bord de son évier et le remplit d'eau. Il saisit une des nombreuses boites d'anti douleur qui trainaient sur le plan de travail et répéta mécaniquement les gestes qu'il effectuait depuis plusieurs mois maintenant. Sortir la plaquette de l'emballage en carton, passer son ongle afin de déchirer l'aluminium et extraire le comprimé de l'opercule. Damien n'avait jamais été un grand fan des médicaments mais il savait que la migraine qui commençait à conquérir son crane n'était pas prête de le lâcher. Il avala le cachet sans plus de cérémonie et grimaça alors que l'eau tiède coulait dans sa gorge. Un peu d'eau fraiche n'aurait pas été de refus.
Alors qu'il était avachi contre son plan de travail, la sonnette raisonna dans son appartement, répercutant un son strident contre les murs et raisonnant dans la tête de Damien. Il tritura nerveusement ses doigts alors que ses jambes l'emmenaient déjà devant sa porte d'entrée. Il poussa un nouveau soupir, comment en était-il arrivé à redouter ce moment ? Pourtant, il n'eut pas le temps de se poser plus de questions que déjà ses mains avaient déverrouillé le verrou et tourné la poignée, ouvrant largement la porte sur un Thomas essoufflé dont la peau pale avait été mordue par le froid de l'hiver. Sa large écharpe recouvrait son nez et ses doigts se tordaient pour essayer de réchauffer ses mains tremblantes. Damien dévisagea sa tenue, fort de constater que le jeune homme était parti en quatrième vitesse de chez lui, ne prenant le temps d'enfiler qu'un sweat bleu marine qui n'était pas de toute première jeunesse. Son jean délavé et troué complété par de vieilles Converses noires dénotait en tout point des complets trois pièces coupés sur mesure que Damien lui connaissait. Et pourtant, il le trouvait toujours aussi beau.
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Le tableau
FanfictionEntre les épais murs de pierres claires du Louvre, une exposition sans précédent se prépare. Des œuvres rares encore jamais montrées au public seront bientôt réunies ici, sous la grande pyramide de verre. Pourtant, en parallèle, quelque chose de bie...