Tsurune [kunikag]

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Bonjour ! Bienvenue dans cet os avec un ship un peu particulier !
Kunimi x Kageyama
C'est particulier je dois l'avouer mais franchement j'adore l'os donc pas de problème pour moi. Si ça vous perturbe, allez lire mes autres os !!!
(Mon prof de français vas me tuer si il sait que j'écris des os au lieu de réviser mon bac blanc qui est..DEMAIN.J'vais mourir (;'༎ຶٹ༎ຶ'))

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« Aussi vite qu'un tsurune, l'amour naquît dans la joie»

         Laissez moi vous compter l'histoire d'un archer du nom de Kageyama. Un archer célèbre qui avait rapidement atteint l'excellence.

-Saviez-vous que l'arc japonais est le plus long du monde ? Le dos parfaitement droit, corps et esprit en harmonie, l'archer libère la flèche, qui file tout droit vers la cible. Le kyûdô est plus qu'un sport : centrée sur les valeurs de vérité, bonté et beauté, c'est une discipline qui enseigne la tradition et les mœurs japonaises ainsi que le contrôle de soi.

Tel fût les paroles de l'entraîneur de Kyûdô un sport méconnu internationalement et même au Japon. Cette pratique était utilisée à l'époque médiévales japonaises.
Peu sont aujourd'hui les personnes à connaître cette pratique.
Ils étaient dans un dojo situé sur une magnifique coline où était un temple majestueux.
Notre protagoniste, Kageyama entra dans ce dojo vêtue de l'accoutrement requis afin de pratiquer. La tenue de l'archer est composée du kimono traditionnel avec un hakama, un obi et des tabi.

Il commença par tendre son arc délicatement après avoir mis son gant sur sa main qui allait tenir la flèche. Il avait été appelé tôt dans la matinée pour aider le dojo voisin du sien.
Oui Kageyama avait fait construire son propre Dojo. Il emmenait parfois sa sœur ou en général sa famille là-bas pour faire honneur à la pratique de son enfance. Terre à terre, il ne voulait qu'une chose. Faire connaître au monde la beauté de ce sport qui avait été entaché par des milliers de morts qui hantent encore les flèches à ce jour. Prenant ses trois flèches, Kageyama tobio s'avança vers l'avant du Shajõ où il commença une procédure traditionnelle. Kageyama se positionna sur la ligne d'où les flèches seront tirées, de profil par rapport à la cible , il tourna  sa tête de manière à faire face à la cible. L'arc repose dans sa main gauche à hauteur de hanche et les flèches se trouvèrent dans sa main droite, à la même hauteur.
Ensuite, il  écarta ses pieds de sorte que la distance entre eux soit égale. Après l'accomplissement de l'ashibumi, l'axe de la cible, la ligne de tir passe devant les orteils de l'archer. Kageyama équilibra et aligna son bassin avec ses épaules. Les deux parties de son corps devaient être parallèles à la ligne imaginaire créée pendant l'ashibumi. Cette posture avait été étudié pour trouver le maximum de stabilité dans les quatre directions : avant, arrière et latéralement. De plus, cette mise en place du corps de Kageyama est nécessaire à l'ouverture maximale de l'arc avant le lâché.  Puis, ce fût le tour au Torikake, c'était la saisie du gant sur la corde avec la main droite puis Tenouchi, la main gauche était placée d'une nouvelle manière sur la poignée de l'arc pour tirer et pour finir le Monomi, où Kageyama tourna sa tête et regarda fixement la cible.
Ce dernier se saisissait de la corde et de l'arc avec la flèche et maintenait cette saisie jusqu'à la fin du tir. Kageyama souleva l'arc au-dessus de sa tête pour se préparer au tir tout en maintenant une respiration régulière pour se préparer à l'« union ». Il aimait dire aux plus jeunes que c'était « Comme une fumée dans un matin de printemps. »
Il commença alors à abaisser l'arc vers la gauche tout en écartant ses bras, le mouvement dessinait un arc de cercle. L'archer poussa simultanément l'arc avec son côté gauche et tira sur la corde avec le côté droit jusqu'à ce que la flèche soit au niveau de sa bouche et contre sa joue. La force était dans ses coudes préparer maintenant depuis tant d'années.
Kai apparût aussitôt cette action réalisée. Qui était kai ? Kai est l'harmonie, l'unité entre le lieu, le corps, l'esprit, l'arc, la flèche et la cible.
Kageyama continua  le mouvement commencé dans la phase précédente. L'archer semblait faire une pause pour viser, en réalité il maintenait l'extension du corps et de l'esprit dans toutes les directions pour créer une unité entre le corps, l'esprit, le cœur, l'arc, la flèche, la cible... La pointe de la flèche devait suivre la ligne établie pendant l'ashibumi. Par rapport à l'archerie occidentale, la poussée de l'arc se réalise avec l'espace pouce/index, la paume n'intervient pas. Cette extension dynamique devait être suffisamment énergique et efficace pour provoquer le départ de la flèche. Cette phase était étonnamment longue puisque l'archer maintenait cette position environ 8 secondes ; certains conservent cette extension plus de 20 secondes afin de faire mûrir suffisamment le kai. La difficulté était d'apprécier cette durée pour que le tir soit ni prématuré, ni trop tardif. Lorsque l'archer atteignait l'union parfaite, la corde se libéra de sa main droite pour propulser la flèche. La flèche partie du tireur grâce à son extension du corps et à l'accumulation de l'énergie. L'arc produisait alors un son, le tsurune, ce son provenant de la corde qui percute une plaquette de bois, constituant de l'arc en son sommet. La flèche toucha la cible en produisant un autre son : le tekichu. Celui-ci était produit par la pointe évasée de la flèche frappant le papier de la cible tendu comme un tambour. Kageyama finissant alors par baiser son arc , repris rapidement une nouvelle flèche et recommença chaque élément du protocole.

Non loin de cet archer, Kunimi le regardait époustouflé. Il avait vingt ans, il avait été un jour interpelé par le «tsurune » de l'arc. Mais pas n'importe quel arc. C'était celui que Kageyama. Alors qu'il se rendait au temple pour prier le dieu d'épargner ses mauvaises notes, il avait été arrêté par le tekichu. Un arc se baissa, des regards se croisèrent. Kageyama fronça les sourcils, d'un regard sans émotion , il termina par se tourner vers l'intru qui s'était immiscé dans sa pratique.

-Que fais-tu ici ?

Le cœur de Kunimi s'accéléra, des petits papillons s'immisça dans son ventre et un sourire naquît sur son visage pourtant dénaturé d'émotion.

-j-je... je suis amoureux.

Un simple murmure propulsé par le vent mêlant des fleures de cerisier à la conversion.
Le ciel fût témoin de ce coup de foudres et souria en réunissant deux âmes si introverti le temps d'un soir.
Le temps d'un soir qui fût par la suite contredit.
Deux coups de foudres, deux corps qui salirent ce temple sacré. Mais les dieux étaient avec eux, les âmes retenues dans ses flèches les félicitèrent de cet union.
Le jour suivant, Kageyama l'invita à son club pour lui montrer plus en détail cette pratique si belle et si significative pour ces deux âmes.

Tell me pretty liar | haikyuu Os|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant