Quelques os de mes ships haikyuu préférés !
Un par semaine ou plus voir moins si l'inspiration veut bien se montrer !
Regardez le sommaire pour voir mes os actuels !!
Prenez deux secondes pour admirer ce dessin avant de pleurer :
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C'est moi qui l'a fait :)))
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-une dernière fois !
Akaashi se tourna vers son petit ami, l'air lasse sur son visage montrait parfaitement qu'il n'en pouvait plus. Il posa sa guitare sur sa cuisse en soupirant longuement. Prenant une grande inspiration et gratta alors soigneusement les cordes qui émettaient un son plaisant pour le plus vieux, qui, était allongé en diagonale sur leur grand lit. Il voulait pouvoir regarder et entendre la voix si parfaite, à ses yeux, de son petit ami. Il coinça sa peluche en forme d'hiboux entre ses bras et regardait chaque trait de son amoureux.
-And I wanna kiss you, make your feel alright I'm just so tired to share my nights...I wanna cry, I wanna fall in love but all my tears have been used up...
Akaashi chantait une chanson de son adolescence comme lui avait demandé son compagnon actuel. Il en avait dû en chanter cinq avant celle-ci. Mais en relevant les yeux, il pouvait voir l'air triste qui s'émanait de Bokuto pour cette chanson en particulier. Il stoppa la mélodie qui avait empli la chambre, par la suite logique , il déposa sa guitare et rejoint Bokuto qui avait le regard perdu dans le vide.
-Bokuto-san ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Il passa une main dans les cheveux de son hiboux humain. Son air montrait parfaitement l'inquiétude qu'il avait pour son Bokuto. Revenant sur terre, le plus vieux fit rencontrer son regard larmoyant à Akaashi qui s'inquiétait davantage.
-Akaashi...t-tu ne m'as jamais raconté ton premier amour... est-ce que...cette chanson parlait de lui pour toi...?
Le passé...Son propre passé l'effrayait. Akaashi n'avait jamais voulu en parler, il ne voulait pas rendre Bokuto triste avec ses histoires. Mais...Il devait lui en parler. Si c'était une de ses questions, il devait être en mesure de lui dire sans revoir le scénario dans sa tête. Après tout, quand Bokuto le tenait fermement dans ses puissants bras, il n'avait plus peur de rien. Il n'avait même plus peur des tonnerres. Dans ses bras, un nouveau monde apparaissait, un monde utopique. Il alla s'y réfugier alors en retirant la peluche hiboux qui, comme par magie s'appelait Keiji. Il déposa son crâne à l'emplacement du cœur de son compagnon.
-Ne me coupe pas...
Bokuto voyant la situation devenir sérieuse, porta sa main dans les cheveux de son Akaashi et embrassa son crâne pour l'inciter à continuer.
-Quand j'avais 16 ans... j'étais amoureux d'une personne, et cette personne était un garçon sympa qui traînait toujours avec moi au lycée ... C'était pendant l'été... on s'était déclaré à la mer pendant une classe verte...On a tenu ensemble pendant un peu plus d'un an ? Tu sais Bokuto...J'étais toujours avec lui... J'aimais cette personne de tout mon cœur, mais comme l'amour rend aveugle...Je n'ai rien vus... rien compris quand...
Les larmes commencèrent à dégringoler de ses yeux larmoyants. Exprimer à haute voix son ancien amour à Bokuto, n'était déjà pas chose facile connaissant la jalousie de son compagnon. Mais pleurer en parlant de son passé le tuait réellement.
-...quand je suis allé chez lui...je me souviens encore de sa maison,l'odeur qui y émanait, la couleur chaleureuse du salon... J'avais eu les doubles par ses parents... ils étaient si gentils, je les prenais souvent pour mes propres parents... mais ce que je sais.. c'est que ce jour là à été le plus dur de ma vie...il était là... dans une baignoire rempli de sang... de son propre sang...Il s'était donné la mort en s'ouvrant les poignets...
Les larmes ne s'arrêtaient plus, il toucha la joue de Bokuto avec un petit sourire. Il embrassa ses lèvres mais fût coupé par la porte de sa chambre qui s'ouvrait.
- Akaashi ? Le repas vas bientôt être servi, vas rejoindre les autres dans le hall.
Akaashi regarda l'intrus de son idylle en essuyant ses larmes, il porta son attention sur Bokuto, non. Il porta son attention sur le lit complètement vide. Il n'y avait plus qu'une peluche d'hiboux qu'il avait gardé précieusement. Son amour de jeunesse, celui qui l'avait rendu fou d'amour, celui qui au delà des barrières retenait en otage son coeur. Bokuto Kotaro n'était plus qu'une illusion. Une simple et merveilleuse illusion qui lui permettait de vivre encore. Il pris la peluche dans ses bras et descendit vers le hall de son lieu d'habitat. Un hôpital psychiatrique. Akaashi Keiji, patient 3529, souffrant de dépression et d'hallucinations.
