Chapitre 1

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Tu relis ce magazine people une énièmes fois pour tuer le temps. Enfermée dans cette pièce depuis maintenant 6 ans.
Pourquoi ? Et bien parce que tu es une personne dangereusement monstrueuse qui n'en fait qu'a sa tête, selon ta mère.
Tu ne peux plus vivre à l'extérieur à cause de cette énergie démoniaque qui t'emprisonne. Tu es condamnée à rester dans cette pièce.

Jusqu'à quand ? Tu ne le sais pas. Tu espère que un jour, tes parents te laisseront enfin sortir, que vous redeveniez enfin une famille normale et aimante comme avant.

Tu t'allonges sur ton lit en regardant le plafond blanc, le même plafond. Tu fermes les yeux mais tu entends un de tes géniteurs arriver. Il déverrouille la pièce et entre avec un sachet. Tu remarques qu'il a une nouvelle montre luxueuse et ses chaussures sont comme neuves

Père: Tiens ton repas.

Il en ressort sans un mot.

Aujourd'hui c'est du poulet et du riz et de la limonade.

Tu n'as pas faim. Tu pousses le repas et va sur la table qui te sert de bureau et continue ton dessin.
Ce dessin c'est tout tes souvenirs de ton ancienne vie.
Ton lycée, tes amies, tes loisirs mais tout ça c'est terminé, à cause de toi.

T'as tout gâchée, tout ça c ta faute. Pense tu.

Les larmes te piquent les yeux et dans un élan de rage, tu balances ton dessin et ton crayon par terre. Tu t' élances pour taper ta table mais tu te stop net.
Tu ne peux pas faire de gros bruits par risque que tes parents l'entendent, étant donné que c'est une pièce qui résonne beaucoup.
Alors tu te donnes des coups de poing dans les cuisses. Tu te défoules comme ça pendant 5 minutes au moins.
Tu ressens une grande colère t'envahir.

Puis tu t'écroules par terre en tournant la tête tu réalises que ton dessin est déchiré.
Les larmes viennent à tes yeux et tu pleures en silence.

•••

Des bruits de pas te réveille. Tu te lèves à tout vitesse cachant ton dessin mais ta mère entre au même moment.

Mère: Qu'est-ce que c'est que ça ? Cria-elle.
Elle t'arrache les morceaux de dessin, le déchirant encore plus.

T/p: C-c'es-

Mère: Qui t'autorise à me répondre ?!

Elle te pousse violemment et inspecte la pièce.

Mère: « T'en a d'autre ? » Elle regarde les morceaux de dessin. « Petit monstre tu crois qu'en dessinant ta vie, ça redevenir comme avant ? Sale monstre ! Tu as détruit la vie de tout le monde ! Et tu penses que ta vie à toi pourras redevenir comme avant ? C'est de ta faute tout ça, toutes ses souffrances tu peux t'en prendre qu'à toi-même ! »

Elle sort de la pièce en claquant la porte.

Tu t'allonges sur ton lit, et respire pour essayer de penser à autre chose que la mort des tes parents, comme après chaque dispute.

••• Le lendemain •••

Tu regardes ton horloge qui indique 8h23. Tu passes ton temps à dormir, tu n'as que ça à faire. Tu te mets sur ta chaise pour observer,par la minuscule fenêtre en hauteur, les nuages et le soleil ( NDA : t/p est dans un sous-sol aménagé ).
Puis tu prends le magazine people du mois que ton père te donne chaque mois pour que tu sois à la page et le lit encore une fois.

Soudain un gros bruit résonne, il ne provient pas de ta pièce heureusement, mais plutôt de au-dessus de toi.

Qu'est ce qu'il se passe ? Une dispute ? Pense tu.

Puis tu entends des cris. Des cris de tes parents. Tu te lèves et essaye d'écouter, mais tu ne perçois rien de compréhensible. Tu veux appeler tes parents mais tu mets ta main sur ta bouche pour te retenir.
Plusieurs bruits de pas arrivent vers la porte de la pièce. Tu recules instinctivement.

Mère: « T/p ! » crie ta mère.

Elle essaye de déverrouiller la porte mais semble ne pas y parvenir. Elle crie plusieurs fois ton prénom. Elle ouvre la porte.

Avec horreur tu découvre ta mère pleine de sang sur elle.
Tu n'arrives pas à t'avancer vers elle.
Elle s'approche avec difficultés vers toi.
Tu entends les bruits de pas foncer vers la pièce et tu vois une monstre avec plusieurs pieds, plusieurs mains, tout visqueux, avec un œil.

Le monstre fonce sur ta mère et l'engloutit sans effort. Gloups.

Tu es incapable de bouger. Le monstre s'approche de toi et semble s'allonger devant toi. Il commence à ramper vers toi puis quand sa peau visqueuse entre en contact avec ta peau, tu te mets à crier aigu.

Le monstre éclate comme une bulle de savon.

Tu laisses ton dos glisser contre le mur ne comprenant rien à la situation.

D'autre bruit de pas arrivent vers la pièce, sans réfléchir tu te mis à crier aigu de tout tes forces.
Des humains entrent dans la pièce avec leur mains sur les oreilles.

Tu continues de crier et des chaudes larmes coulent sur ton visage.

T/p: « Laissez moi! » dit tu en criant.

Un homme au cheveux blanc et avec un bandeau sur les yeux entre dans la pièce les mains dans les poche. Les autres humains le regardent avec stupéfaction.

?: arrête de crier ma jolie. Dit l'homme au bandeau.

Il pose sa main sur ta joue pleine de larmes.
Tu décales ta tête sur le cotés et arrête de crier. Tu lèves la tête et aperçois que la porte est ouverte.
Tu te lèves et cours vers la porte.  Quand tu arrives dans le couloir de ta maison tu mets 3 secondes à te rappeler la sortie.
Tout avait changé, les murs, les meubles tu ne reconnais plus ton ancienne maison. Tu sorts enfin de la maison et cours pieds nus dans la rue.

Les humains de toute à l'heure ne te poursuivent pas. Tu cours dans la rue qui t'es familière.
Puis tu te stoppe net en te demandant où tu allais aller.
Tu reprends ta respiration et t'assois au pied d'un arbre au tronc épais.

Tu pleures ne sachant pas où aller. Qui allait t'aider ? Tu es majeure, la police pourrait faire quoi pour toi ? Tes larmes coulent de plus en plus.

Une main se pose sur ton épaule.
C'est l'homme au bandeau.

?: « Je ne veux que ton bien » dit-il d'une voix douce.

Tu te lèves et t'éloignes de lui. Il est trop proche de toi, tu risques de le blesser. 

?: « Je peux comprendre que tu sois craintive mais n'ai pas peur, je veux t'aider. » il dit ça en te tendant la main.

Tu veux lui dire que c'est lui qui doit avoir peur mais les mots ne veulent pas sortir de ta bouche.

?: « je vois...s'il te plaît sois sage » il pose ses doigts sur ton front et tu sens comme une grande fatigue venir.

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

1164 mots !!

Fin de ce premier chapitre !
J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à me corriger si je fais des erreurs.
Prenez soin de vous ! *\(^o^)/*

𝙋𝙤𝙪𝙧 𝙩𝙤𝙪𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 [Gojo x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant