Lundi 15 avril 2013,
- Dépêche-toi, j'ai pas que ça à faire.
Je montais dans la voiture de ma grand-mère, j'étais en retard au collège pour ne pas changer et en prime j'avais rendez-vous chez dirlo avec mamie.
J'allais me faire déchirer, pourtant depuis deux semaines je m'étais calmé. J'insultais plus Rosalie, je l'emmerdais plus et il m'arrivais même de faire quelques réflexion à Norvène quand il allait trop loin dans ses paroles. Apparement ça n'avait pas suffit...
- Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir un petit-fils pareil ! C'est vraiment pas possible !
Moi, qui habituellement n'avait jamais peur de répondre...je me la bouclais avec mamie. Il ne fallait pas jouer sur ce terrain là avec elle, j'allais m'en prendre une à tous les coups.
- Combien de fois j'ai été convoqué dans le bureau du directeur depuis ta rentrée ? Tu peux me le dire ?
- Cinq fois ? Je disais à voix basses.
- Cinq fois ! Glupiec ! (Imbécile)
C'était mauvais signe, dès qu'elle employait sa langue maternelle pour me parler. La plupart des mots je ne les comprenais pas, m'enfin les insultes c'était facile...
Je me taisais jusqu'à la fin du trajet, au collège je marchais derrière ma mamie d'un pas nonchalant pour rejoindre le bureau de monsieur Lemarié.
- Se faire convoquer le jour de son anniversaire...c'est classe dis-moi Mathieu ?!
Je fronçais les sourcils après que le dirlo m'ai adressé la parole.
On s'asseyait en face de son bureau.
- Tu sais pourquoi je t'ai convoqué avec ta grand-mère ?
Je faisais une grimace avec ma lèvre pour lui montrer que je ne savais pas, puis je secouais doucement la tête.
- Et bien je vais te le rappeler, tes notes déjà pour commencer et peut-être aussi ce que tu fournis aux élèves de cet établissement, sans compter le harcèlement que tu fais subir à une camarade de ta classe avec tes deux copains.
J'allais me faire soulever dans :
3...
2...
1...
- Du harcèlement Mathieu ? Elle s'écriait. Regarde-moi dans les yeux quand je te cause !
0...
J'avais peur pour ma peau, le harcèlement c'était pas accepté chez nous. Je le savais très bien, j'avais pas été élevé de cette manière et mamie allait m'en vouloir à mort.
Je regardais enfin les yeux de ma mamie, la déception se lisait d'abord, puis la colère et peut-être maintenant un peu de tristesse.
- J'ai arrêté mamie, j'ai arrêté depuis que j'ai su qu'elle avait été à l'hôpital.
- Mój Boże. (Mon dieu) Elle disait en mettant la main sur sa bouche.
Elle en avait rien à faire de ce que je pouvais vendre au collège ou bien même mes mauvaises notes que je me collais au cul depuis le début de ma scolarité.
- Quelle punition je dois t'attribuer pour que tu comprennes ?
Je n'avais rien à répondre, ce ne sont pas ses heures de colles, ses avertissements ou bien les jours d'exclusions qui allaient me faire stopper le trafic et rehausser mes notes. J'en avais rien à faire de ses punitions.
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𝙻𝙰 𝙵𝙻𝙴𝚄𝚁 𝙳𝚄 𝙼𝙰̂𝙻𝙴 ✧ 𝙿𝙻𝙺
Fanfiction𝗩𝗮 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗼𝘀𝗲𝘀, 𝘁𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝖠𝗇𝗍𝗈𝗂𝗇𝖾 𝖽𝖾 𝖲𝖺𝗂𝗇𝗍-𝖤𝗑𝗎𝗉𝖾́𝗋𝗒