Jeudi 18 avril, 2013
J'entrais dans la classe avec les garçons et comme depuis lundi après-midi, ma place restait la même.
- Franchement Polak je te comprend pas, tu passais ton temps à la dénigrer et v'la que tu lui parles. Disait Lilian alors qu'on s'aventurait entre les tables.
- Y'a que les cons qui ne change pas d'avis. Je disais tout bas.
- Ouais mais la c'est chaud.
Depuis que j'avais pris l'initiative de me mettre à côté de Rosalie, Norvène ne me parlait plus. C'était pas de la grande perte, je l'ai dit c'est seulement mes potes de classe, j'suis pas là pour faire ami-ami avec eux.
Je m'asseyais à ma nouvelle place, Rosalie n'était pas là.
Je fronçais les sourcils. Depuis lundi elle n'avait pas quitté les cours, ce qui était bizarre d'ailleurs parce qu'elle avait toujours deux ou trois rendez-vous dans la semaine chez la psy d'après Bruno. Peut-être qu'elle avait peur de moi et qu'elle ne voulait pas être à mes côtés.
Je ne devais pas lui inspirer confiance.
- Zizi !
La blonde se retournait en faisant valser ses cheveux dans le même temps.
- Elle vient pas aujourd'hui Rosalie ?
Depuis lundi, Azilys avait compris que je ne voulais pas être méchant avec Rosalie. Alors, elle avait finit par accepter le fait que je sois à côté d'elle.
- J'en sais rien Polak, elle ne me parle pas plus à moi qu'à toi.
En gros, elle ne lui parlait pas.
- T'es sa pote quand même. Je disais.
- Et c'est pas pour autant qu'elle me parle, tout se fait en silence... elle disait en regardant le sol à la fin de sa phrase.
Tout le monde s'était assis dans la pièce, le prof de français été près a commencer le cours mais il fût interrompu par un frappement à la porte.
Je relevais automatiquement ma tête vers l'entrée de la classe, Rosalie faisait son entrée et bizarrement j'étais un petit peu content.
Elle donnait son billet de retard au professeur sans paroles puis elle venait s'asseoir à côté de moi.
Elle sentait bon, comme depuis que j'étais à côté d'elle lundi, elle avait une petite odeur de monoï mélangé à une odeur de fleur.
- J'ai cru que t'allais pas venir. Je disais sans attendre de réponse de sa part.
Je mettais mon sac à dos sur la table.
- J'ai ramené ton livre, je l'ai pas recollé par contre.
Pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans cette salle, elle me regardait.
- J'ai pas osé, imagine je me trompe...tu liras tout n'importe comment. Je disais en posant le livre complètement dépouillé au milieu de notre bureau.
Je sortais du scotch transparent de mon sac avant de le reposer par terre.
- Si tu veux, tu reconstitue les pages pendant que je scotch la couverture et la quatrième de couverture.
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𝙻𝙰 𝙵𝙻𝙴𝚄𝚁 𝙳𝚄 𝙼𝙰̂𝙻𝙴 ✧ 𝙿𝙻𝙺
Fanfiction𝗩𝗮 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗼𝘀𝗲𝘀, 𝘁𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝖠𝗇𝗍𝗈𝗂𝗇𝖾 𝖽𝖾 𝖲𝖺𝗂𝗇𝗍-𝖤𝗑𝗎𝗉𝖾́𝗋𝗒