Quelques mois plus tard,
J'embrassais a pleine bouche la blonde qui était appuyé contre moi, c'était la sortie du lycée et comme tous les soirs depuis plusieurs semaines je venais attendre ma soit disant meuf.
J'étais appuyé contre une rambarde en métal, mes mains dans les poches arrière du jean de la blondasse.
Je jouais le jeu au maximum.
On était en décembre et je me pelais les boules, c'était la fin de semaine. J'avais eu cours tous les jours depuis lundi et je m'arrangeais pour arriver à l'heure de la sonnerie à chaque fois tous les soirs.
Pauline rigolait dans mon cou, j'aurai bien aimé faire pareil mais pas pour la même raison.
Je tournais ma tête, tous les soirs c'était pareil. Ses petites servantes s'occupaient de Rosalie, elles lui vidaient ses poches, lui parlaient mal et bousillaient ses vêtements par la même occasion.
Je ne pouvais pas agir, le plan allait tomber à l'eau sinon. La seule chose que je pouvais faire c'était parler à Pauline sans me faire cramer...quitte à inventer un deuxième mensonge, il fallait que ça cesse.
- Elle est riche pour une fille qu'à pas de parents !
Ouais, j'avais raconté ça pour qu'elles arrêtent de la racketter mais apparement elles n'avaient même pas une once d'empathie envers Rosalie.
- Pourquoi tu dis ça ? Je demandais à Pauline.
- Bah j'sais pas, à chaque fois tu me dis qu'elle habite en foyer et qu'elle a pas de thune...pourtant des qu'on fait ses poches elle a au moins vingt balles sur elle.
Je mordillais mes lèvres d'énervement.
- J'en sais rien moi, elle a peut-être des aides...va lui demander.
- T'énerves pas chaton.
J'avais de quoi m'énerver, je passais pour qui à côté de cette cruche. Elle était naïve, conne, méchante, sans pitié...y'a que sa beauté qui était présente et ses talents au pieu.
Je la supportais depuis bientôt un mois et demie et j'avais hâte de la lui mettre a l'envers.
- Bien sûr que si j'm'énerve, tu parles d'elle à longueur de temps, lâche-là un peu. Je disais en la regardant avant de la pousser un peu pour m'éloigner. Vous êtes h24 sur son dos toi et tes pimbêches, t'as pas mieux à faire ?
Elle fronçait les sourcils avant de me regarder avec des yeux dédaigneux.
- Je rêve ou tu défend cette grosse ?
Ouais du moins c'est ce que j'essayais de faire.
- Bien sur que non bébé, je dis simplement ça pour ne pas que t'ai des problèmes au cul. Je commençais. J'm'en fout de cette meuf, elle n'a rien pour elle. J'dis simplement qu'elle peut rapidement être questionnée par les gens de son foyer et dire que c'est vous. Je finissais alors par dire.
Elle semblait réfléchir en regardant ses copines qui revenaient vers nous ayant finis leur mission.
- T'as raison. Elle disait en venant me serrer dans ses bras. On devrait peut-être envoyer des mecs...
Je fermais mes yeux, elle était trop bête putain.
- Ou simplement arrêter, à quoi ça vous sert sérieusement ?
- Je peux acheter mes clopes sans demander de l'argent à mes parents, c'est suffisant pour continuer.
Je ne savais pas où je trouvais la force, pour rester encore avec elle. C'était bien pour Rosalie que je le faisais même si ça lui faisait plus de mal qu'autre chose...
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𝙻𝙰 𝙵𝙻𝙴𝚄𝚁 𝙳𝚄 𝙼𝙰̂𝙻𝙴 ✧ 𝙿𝙻𝙺
Fanfiction𝗩𝗮 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗼𝘀𝗲𝘀, 𝘁𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝖠𝗇𝗍𝗈𝗂𝗇𝖾 𝖽𝖾 𝖲𝖺𝗂𝗇𝗍-𝖤𝗑𝗎𝗉𝖾́𝗋𝗒