2.4 - L'été des premiers émois

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PDV James S. Potter

J'arrive pile à l'heure, elle n'est pas encore là. Je me regarde rapidement dans la vitre du bâtiment et ébouriffe un peu mes cheveux. C'est un peu la marque de fabrique des Potter.

Elle ne tarde pas à arriver à son tour, toute souriante. Ses cheveux lisses descendent jusqu'en dessous de sa poitrine et sa peau affiche un bronzage qui lui va à ravir. Elle s'est légèrement maquillée pour faire ressortir ses pommettes et ses yeux en amande. Ses lèvres fines ont une teinte plus rosée que d'habitude, ce qui ne fait qu'accentuer son charme. Elle porte un haut lilas aux épaules dénudés avec des manches un peu bohème, et une jupe blanche évasée qui révèlent des jambes longilignes et tannées. Je l'ai déjà vu en tenue de ville à Poudlard, ça n'a rien à voir avec ce que je vois là, et c'est très loin de me déplaire.

On entre chez Fleury et Bott où elle s'achète quelques livres pour s'occuper le reste de l'été, et moi j'en profite pour en prendre un sur l'entretien des créatures domestiques. Après ça, je l'invite à prendre un thé où nous passons plus d'une heure à rire et discuter. Elle est vraiment intéressante, intelligente, et ouverte d'esprit. C'est la première fois que j'ai un si bon feeling avec une fille, donc je donne tout pour l'impressionner une nouvelle fois.

Je vois à son attitude qu'elle est séduite. Elle a la tête inclinée en avant, posées sur ses deux mains croisées, les lèvres légèrement entrouvertes et son regard pétillant ne me lâche pas. Je la veux absolument.

- Je ne te pensais pas si calé sur le folklore des sirènes, James, minaude-t-elle.

- Pas tant que ça, je ne connais que deux ou trois légendes, et j'ai découvert récemment qu'il existait plusieurs types de sirènes avec des morphologies différentes selon les cultures. Mais il y en a une en particulier qui m'intéresse.

- Laquelle ? demande-t-elle, intriguée.

- Toi, déclaré-je en plantant un regard affirmé dans le sien.

Ok, c'est un peu nul, mais ça fonctionne et j'ai envie de m'isoler avec elle.

- Tu sais, ça me dérange un peu tous ces livres avec moi. On pourrait passer chez moi les déposer et continuer notre après-midi tranquillement dans mon jardin, propose-t-elle d'un air faussement timide. Mes parents travaillent et ne rentrent pas avant vingt heures. On sera plus tranquilles qu'ici.

J'approuve d'un sourire coquin. Elle a lu dans mes pensées. Je savais qu'elle cachait bien son jeu derrière son image d'intello réservée. Je ne me fais pas prier plus longtemps et paye nos commandes avant de sortir du salon de thé.

Après avoir emprunté le magicobus, je me retrouve devant une maison anglaise typique en briques rouges. Elle m'invite à l'intérieur, et m'emmène immédiatement dans sa chambre à l'étage pour qu'on aille poser ses livres dans sa bibliothèque personnelle.

J'ai à peine le temps de déposer le sac rempli d'ouvrages qu'elle me saute au cou. Sa langue s'excite contre la mienne. Elle se presse de plus en plus fort contre mon torse jusqu'à je sois bloqué contre sa porte.

C'est bête, mais maintenant que je sais qu'on va le faire, là, tout de suite, je me rends compte que ça m'amusait pas mal de laisser monter la tension entre nous. Ouais, je peux être chiant parfois. Mais je vais pas me plaindre non plus.

Elle retire mon t-shirt et me tâte sans pudeur en se mordant les lèvres. Je ne l'imaginais pas si directe. C'est assez plaisant. 

Mes mains, qui sont restées jusqu'ici chastes, saisissent sa généreuse poitrine. Des rumeurs disent qu'elle rembourre son soutien-gorge, c'est le moment d'y mettre fin une bonne fois pour toute. Et mes sens me soufflent qu'elle ne triche sur aucune de ses formes. Elle est vraiment bien foutue pour une fille qui passe son temps plongée dans les livres.

- Tu n'es pas calé qu'en cours on dirait, place-t-elle entre deux souffles.

Franchement, qu'est-ce qui peut me faire plus plaisir qu'un compliment de la part d'une des filles les plus prisées de l'école ?

Un serpent, ça brûle énormémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant