La soirée s'était terminée dans la joie et la bonne humeur et je venais de rentrer chez moi. J'avais un peu mal au crâne mais je n'y faisais pas attention, j'étais heureuse de la soirée que je venais de passer avec toute l'équipe. Je repensais alors à la conversation que j'avais eu avec Oli. Je savais au fond de moi que j'avais développé des sentiments pour Florent. Et après tout, ce n'était pas si anormal que ça ? Nous nous entendions extrêmement bien et même si je ne connaissais pas son physique : ça ne faisait rien car j'aimais sa personnalité, rien d'autre. Je pris alors mon téléphone en main et cliquais sur notre conversation, toute hésitante. Je n'arrivais toujours pas à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise idée. Mais à nouveau, l'alcool eu raison de moi.
Moi : Tu dors ?
Je préférai demander, il était quand même assez tard. Mais pourtant, il me répondait dans la minute qui suivait.
Florent : À ton avis ?
Moi : J'ai besoin de te parler.
Florent : Oulah. Tu me fais peur. Dis moi ?
Je respirais profondément, avant de taper d'un coup ce qui me passait par la tête et de lui envoyer sans réfléchir.
Moi : Je sais toujours pas si c'est une bonne idée de t'avouer ça mais j'en ai marre de garder ce que j'ai sur le coeur. Je crois que je t'aime vraiment bien Florent, et même plus que bien si tu vois ce que je veux dire. Et je suis sûre que tu vas me prendre pour une débile parce qu'on s'est jamais vu en vrai ni rien, mais ta façon d'être et ta personnalité m'ont fait avoir des sentiments pour toi. Et par moment, j'ai cette impression que c'est réciproque. Ou si ça se trouve je me fais des films et c'est encore plus la honte. En tout cas voilà, maintenant tu le sais.
Et j'attendis une réponse, pendant plusieurs minutes. De longues minutes. Mais rien. Pas un mot, pas un emoji, rien. Immédiatement des remords me viennent, et je décidai, pour ne pas y penser durant le restant de la nuit, d'aller dormir.
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Ce matin, en me levant, je n'avais toujours pas de messages de Florent. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire, ce qu'il pouvait bien penser pour ne pas me donner de réponse. Peut-être que ce n'était pas réciproque de son côté et qu'il ne voulait pas me faire de peine ? Peut-être que c'était réciproque mais qu'il ne savait pas comment me le dire ? Peut-être qu'il se posait lui même la question ? Je n'en savais rien, mais ces questions me rongèrent l'esprit toute la matinée.
L'après-midi, j'avais décidé de donner rendez-vous à mes amis chez moi. Je savais que les voir me changerait les idées. Je ne voulais pas leur parler de ça tout de suite, mais plutôt attendre d'avoir sa réponse pour tout leur expliquer. C'est alors que je pensais à ça qu'on toquait à ma porte. J'allais ouvrir et c'est, sans grande surprise, que je vis Maurine et Gabriel. Je leur souriais.
– Ça va les amoureux ?
– Aller ça y est vous allez forcer avec ça maintenant, disait Gab en riant.
– Bien sûr que oui, surtout que c'est grâce à nous.
– Vous prenez trop la confiance vous.
– On vient à peine d'arriver vous vous clashez déjà, disait Maurine en rentrant dans l'appartement.
Gabriel me poussa par l'épaule en riant avant d'entrer à son tour. Mes amis faisaient comme à leur habitude, comme chez eux, alors que Léna arriva à son tour.
– Wesssh ça va ou quoi, disait-elle en arrivant dans le salon.
– 10 minutes de retard, tu t'améliores !
– Tais-toi Momo.
– Bah quoi c'est un compliment.
Gabriel et moi riions tandis que Léna s'installait sur le canapé.
– Alors, ça dit quoi le jeune couple, tout se passe bien ?
– Bah franchement ouais.
– De toute façon Gaby même si t'es mon meilleur pote si tu fais du mal à Momo je te tue et Momo même si t'es ma meilleure pote si tu fais du mal à Gaby je te tue, disais-je, compris ?
Ils riaient.
– Compris chef.
– Ah et Gabriel, on a déjà décidé qu'on sera les demoiselles d'honneur avec Talya, disait Léna.
– Maurine a dit oui, ajoutais-je.
– Ah ouaaais ça me concerte même pas, disait Gabriel en se tournant vers sa copine.
– En même temps comme si t'allais dire non, disait-elle.
Un sourire s'afficha sur son visage ce qui me fit sourire aussi. J'étais heureuse de voir mes amis aussi heureux et épanouis, et ça me faisait oublier ma situation. Nous passions alors toute notre après-midi à mon appartement, à parler en grignotant un paquet de chips posé sur la table, à passer du fou rire au sérieux, à prendre des photos, à se charrier.. le genre d'après-midi que j'aimais plus que tout. Comme eux.
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aimé par 267 personnes. « @talyasesil : Les coupines 🤍 » @gabrielgbz : merci à ma magnifique personne d'avoir pris cette magnifique photo. ↪️@talyasesil : pourquoi tu mens ? @lenabr_ : Poh on est so fraîche @maur1ne : On dirait qu'on est défoncée mais on est blg afficher plus de commentaires...
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Mes amis venaient de repartir et je rangeais ce qui traînais sur la table, un sourire aux lèvres en repensant à cette après-midi. C'est vrai que ça m'avait vraiment permis de penser à autre chose et c'était cool. Et pour ne pas revenir sur mes idées concernant Florent, je décidais de partir prendre une douche. En sortant de celle-ci, je me mettais en pyjama et retrouvais enfin mon lit. J'allais allumer mon ordinateur pour regarder une série lorsque mon téléphone vibra. Et avant même de regarder la notification, mon cœur s'accélérât.
Florent : J'ai quelque chose à t'avouer, moi aussi. Je pense qu'il faudrait qu'on se voit pour en parler de vive voix.
- suite bientôt ! ehehe
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