SOUVENIRS - Kakashi X OC

Chapitre 1

?? : Ne lui en veut pas, s'il te plaît. Tu vois bien ce que ça fait de vivre avec la haine et la soif de vengeance. Regarde par toi-même où est-ce que ça l'a mené. Je ne veux pas que t'ai à vivre ça toi aussi...

- Alors ne meurt pas, je t'en supplie, ne m'abandonne pas. J'ai besoin de toi.

?? : Je n'ai que ce que je mérite...

- C'est faux! Arrête de faire semblant d'être quelqu'un que tu n'est pas. Tu as fait ce qu'il fallait et si moi j'ai réussi à te pardonner et à te comprendre, pourquoi ne serait-il pas capable de faire de même?

?? : Arrête de t'inquiéter pour ça, tu veut?

- Bien sur que non! Ça me regarde tout autant qu'à lui, tout autant qu'à toi. Parce que je t'aime et je refuse de te laisser mourir.

?? : Ne t'en fais pas ma belle, tu n'en souffriras pas. Tu ne t'en rappelleras même pas, ton frère m'a promis de s'en occuper.

- Je ne veux pas t'oublier.

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Je sentais ma respiration s'accélérer, mes poumons se gonflaient et se dégonflaient dangereusement suivant un rythme anormal. Les battements de mon cœur s'affolaient dans ma poitrine faisant trembler l'entièreté de ma cage thoracique suivant ces violents coups périlleux. Je ne voyais rien. Mes yeux étaient-ils fermés ou étais-je devenue aveugle? Non, mes yeux étaient bel et bien fermés. Alors pourquoi est-ce que je ne les ouvrais pas? J'avais peur, mais de quoi? Je n'entendais rien. Je ne voulais rien entendre, c'était bien plus facile que d'affronter cette réalité. Mais quelle réalité? J'avais mal, très mal. Avais-je été blessée? Par quoi? Comment? Non, je n'étais pas blessée. Du moins, pas extérieurement. En revanche, mon cœur me faisait ressentir une douleur atroce, insoutenable. Pourquoi avais-je si mal au cœur? Je ressentais une tristesse éclatante au plus profond de mon être. Un désarroi indescriptible et une détresse que je n'avais jamais connu auparavant. Ou peut-être que si? Je ne m'en souvenais pas.

BIP BIP BIP

J'entendais à nouveau, même si j'aurais préféré m'en abstenir en vue de ce bruit plus qu'ennuyeux.

BIP BIP BIP

Ce son pénétrait par mes oreilles et résonnait dans les moindres recoins de mon cerveau. Pourquoi ne s'arrêtait-il pas? D'où pouvait-il bien venir?

BIP BIP BIP

Faites donc qu'il s'arrête! Devais-je vraiment tout faire toute seule ici? Mais pour cela, je devais me résigner à ouvrir les yeux que j'avais gardé fermement clos depuis... Depuis quand? Pourquoi avais-je aussi peur de les ouvrir? De quoi avais-je peur?

BIP BIP BIP

C'était la fois de trop. Réunissant le peu de forces que j'avais accumulées dans mon corps, je m'efforça difficilement à ouvrir les yeux. Une forte lumière me fit rapidement regretter ce geste tandis qu'elle venait attaquer avec violence mes pupilles, encore bien trop habituées à l'obscurité dans laquelle j'étais plongée. Lorsque j'eu réussi à ouvrir entièrement les yeux, papillonnant faiblement afin de m'habituer à la luminosité présente à mes côtés, je constata l'endroit dans lequel j'étais.

C'était une petite pièce de couleur blanche, une grande fenêtre ornait le mur à ma droite et je reposais sur un lit. Ça avait tout l'air d'être une chambre d'hôpital. La question était, comment diables étais-je arrivée là? Tandis que j'explorais du regard la pièce dans laquelle je me trouvais, la porte de la chambre s'ouvrît brusquement et une personne y pénétra. Une jeune fille apparu dans la chambre, portant une blouse blanche ainsi qu'un bandeau de couleur rouge soutenant ses courts cheveux roses et brillants. Elle avait les yeux verts et la peau très claire. Dans un premier temps, elle ne fit pas attention à moi, s'occupant de poser une pile de documents sur une table située non loin de mon lit. Puis, elle tourna finalement la tête en ma direction. Une fois son regard émeraude posé sur le mien, elle écarquilla les yeux de surprise puis elle se mit à papillonner des yeux, probablement pour constater que ce qu'elle voyait était bien réel. Lorsqu'elle fut remise de sa surprise, elle s'adressa à sa collègue qui entrait dans la pièce juste après elle.