chapitre 28 : Le monde réel

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Il y a une multitude de choses qui font que deux personnes se rencontrent. Un chemin qui prend fin. Une ruelle qui est trop étroite, forcément qu'à un moment donné même un tout petit moment, on finit par se croiser et puis... tout peu arriver. Un coup de pouce par le hasard et tout peut arriver en un rien de temps. 

C'est ce qu'Annabeth a put constaté quand elle a pu revenir sur Terre. Une surprise de taille l'attendait à un détour d'un escalier et d'un ascenseur, la tête de sa pire rivale lui apparut. 

Une surprise de taille. 

Celle-là faisait 1m79 et sans talons.

Puis une deuxième. 

celle-ci a prit quelque secondes à l'atteindre. 

Son poing contre son visage en moins de temps qu'elle n'a pu pour  cligner des yeux. 

" Salope ! murmura la voix violemment rempli de rage. 

- Moi aussi je suis heureuse de te revoir, Carla. dit Annabeth sans sourciller. 

- Tu as entraîné mon mari dans une lutte contre l'humanité et il te suit comme un petit chien qui a besoin de son maître, j'espère que tu es contente ! hurla-t-elle verte de rage.

Annabeth sourit narquoisement avant de rendre le coup envers Carla avant de lui prendre le bras violemment pour qu'elle ne décide pas de la frapper à nouveau.  

- Ecoute Carla, ce n'est pas moi qui est engagé ton mari dans une entreprise aussi risqué, je ne l'aurai jamais fait. Même sous la menace. C'est clair ? 

- C'était vraiment nécessaire, ça ? demanda Carla en se frottant la joue. 

- Quand les gens sont bornés, ça fait toute la différence, oui. dit Annabeth avant de soupirer. Et pour clarifier les choses, ton mari est maintenant ton ex-mari. 

- Il est toujours mon mari aux yeux de la loi ! Et ce n'est pas aujourd'hui que cela  va commencer. 

- Deuxièmement, je suis avec quelqu'un. 

- Bien sûr ! Il me trompait avec toi avant, cela n'a pas dû changer. 

- Je suis avec quelqu'un d'autre que lui. Je suis mariée, heureuse et épanouie, d'accord ?

- Mais oui... et des sous avec ! 

- Chérie ? Tu as un problème avec madame ?" s'éleva la voix douce et tendre de Liberty. 

Un sauvetage en règle. La mâchoire de Carla bavant sur le sol, un baiser sur les lèvres, un autre mouvement pour dire et montrer une bonne fois pour toutes qu'elles étaient ensembles. Les rumeurs pouvaient allés de bon train. Ce n'était pas cela dont elles avaient peur. 

Liberty passa un bras autour de la taille d'Annabeth avant de souffler doucement contre son cou pour y laisser un baiser sonore. 

" Que...quoi ?  demanda la jeune femme sans voix. Tu es... tu es une gouine ?!

- Bisexuelle et fières de l'être ça vous pose un problème ? Non parce que je j'adore me prendre la tête avec des inconnues qui embêtent ma femme sur ses choix amoureux. Clair ? 

- Eh bien... 

- ... Nous n'avons pas besoin de votre jugement pour qu'on vive notre vie comme on l'entends. Maintenant, merci de bien vouloir lui lâcher la grappe avant que je vous mette mon poing dans la gueule, merci !" 

 Liberty l'attira dans un autre endroit ayant vu le trouble d'Annabeth. 

" Est-ce que tout va bien ? Tu as l'air mal... 

- Tout va bien, ne t'en fait pas pour moi. 

- Qui est-ce et qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? 

- L'attachée du président dans l'armée. Si elle est là, ce n'est pas que pour Andrew... Il doit être dans les parages et ce n'est pas bon. 

- Je sais. Mais tout va bien se passer. Je suis là. Et s'ils veulent nous la faire à l'envers, je ne les laisserai pas faire. Je suis certes, pas la plus douée en diplomatie mais je sais qu'il y a des vies qui sont en jeu. Et la tienne plus particulièrement. 

- Je sais. C'est pour cela que je t'aime en partie"  murmura Annabeth avant de poser un timide baiser sur les lèvres de sa compagne. 

 Liberty sourit tristement avant de poser son front contre le sien. Elles fermèrent les yeux toutes les deux sachant déjà ce qui allait se passer dans les prochaines minutes. 

" La colonel Carter et la capitaine Alaska sont priées de bien vouloir se présenter dans la salle de conférence." 

Elles soupirèrent en concert avant d'échanger une nouvelle fois un baiser et toutes les deux se sont diriger vers la salle de conférence en trainant les pieds le long des couloirs. 

" Tout peut partir en vrille, Liberty. murmura Annabeth. Mais je veux que tu me promettes quelque chose. Si tout se passait mal s'il te plaît ne prend pas de décision qui te feront virer. 

- Pourquoi cela se passerait mal ? 

- Tu sais ce que je veux dire, je ne vais pas te faire un dessin. Nous savons toutes les deux que cela ne va pas bien se passer. Surtout, ne fait pas de chose complètement débile pour moi... 

- Je t'ai promis de te protéger jusqu'à ma mort. 

- S'il te plaît, Liberty. Ce n'est pas un jeu. 

- Mon amour n'est pas un jeu." 

Annabeth fronça les sourcils avant d'ouvrir la porte et se retrouver nez-à-nez avec le visage du président. 

Et elle comprit tout ce qu'il s'est passé.  

Son rythme cardiaque s'emballa et une douleur énorme la transperça dans la poitrine jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Elle sentit le regard de celui-ci et elle sentit ensuite sa tête se remplir de souvenirs. 

Des quantités et des quantités de souvenirs. 

Elle n'a pas put supporter plus longtemps. Elle tomba de toute sa longueur sur le sol. 

" Annabeth ! hurla Liberty. 

- Allez lui chercher un verre d'eau. dit la voix grave du président. Qu'est-ce que vous attendez Colonel Carter ? Qu'il neige en pleins mois de juillet ! Dépêchez-vous." 

Elle entendit des pas se précipiter vers la porte et un d'autre pas plus léger se pencher vers elle. 

" Vous ne perdez rien pour attendre, Annabeth. Vous allez voir votre monde tomber. A cause de vous et de votre égoïsme." 

Quelques parts dans un vaisseau mère. 

Annabeth se réveilla en sursaut sur un lit d'hôpital. Aucune machine n'était à côté d'elle. Elle était simplement en train de se reposer. 

Elle était seule dans une salle qui semblait être une chambre. Elle soupira avant d'essayer de sortir de son lit, courbaturée. Elle était habillée de son treillis militaire. 

Suspicieuse, elle mit ses rangers qui étaient près d'elle. 

Qu'est-ce qui s'était passé ? 

Il y a quelques minutes à peine elle était avec Liberty. 

Maintenant... Maintenant elle semblait dans un autre monde. 

Elle se dirigea branquebalante vers la porte et ouvrit la porte pour être accueillit par deux gardes armés Goa'uld. 

" Bonjour Capitaine, bien dormi ?  demanda la voix de Charléline trainante et douce. 

- Qu'est-ce que je fais ici ? Où est Liberty. 

- Vous le saurez bientôt. Mais pas maintenant." 

Tome 3 : Un dernier souffle d'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant