Chapitre 12

266 18 0
                                    

Honnêtement, j'avais juste envie de rien faire. Je voulais retourner dans le lit de Hoseok et dormir contre lui toute la journée.
Je leva la tête et lui fis comprendre que j'étais pas trop motivé pour sortir.

Hoseok : Tu veux pas sortir ?

Moi : Bof...

Hoseok : Mmmmh... On reste là alors ?

Moi : Juste moi. Toi tu peut faire ce que tu veux, je ne te retiens pas prisonnier ici hein !

Hoseok : Non t'inquiète, moi non plus je n'avais pas trop envie de sortir. Tu veux faire quoi ici ?

Moi : On chill ?

Hoseok rigola.

Hoseok : Tu veux rien faire ?

Moi : Ouai.
Dis-je en souriant.

Hoseok : Bon ba moi je vais chill sur le canapé !

Moi : Hé ! Moi aussi !

Je me lève et me dirige vers le canapé avant lui.
Je m'allonge de tout mon long sur le canapé, ne laissant aucune place potentielle pour Hoseok.
Il m'avait observé de la salle à manger et me regardait d'un air désespéré et amusé. Au bout d'un moment, il se leva sans bruit et d'un air très sérieux il s'avança vers moi. Quand il fut face au canapé, il me fixa les bras croisés.

Hoseok : ...

Moi : ...Mmmh Mmmh ?

Hoseok : Pousse. Toi...

Moi : Non.

Hoseok : Si tu ne part pas tout de suite, je veillerais à ce que tu le regrette.

Moi : J'ai hâte de voir ça...

Hoseok : Je t'aurais prévenue.

Hoseok parti du salon avec un sourire mystérieux. Je ne compris pas ce qu'il faisait. Je resta quand même sur le canapé et au bout d'un moment, je m'endormis.

Quand je me suis réveillé, j'étais toujours dans le canapé mais quelque chose me serrais... Mes mains était attachés ensemble et pareil pour mes chevilles.
Paniqué, je me débattis et essaya de retirer la corde avec mes dents. Mais le nœud  était extrêmement bien fait et je n'y arrivais pas. Au bout de 5 minutes, Hoseok fit son apparition.

Hoseok : Ba ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Il avait un sourire sadique et laissa échapper un rire.

Moi : Espèce de sadique !
Je trouvais ça bizarrement drôle qu'il sache faire des nœuds aussi solide et aussi bien fait. Je le regardait en rigolant de nervosité. Je ne voulais pas qu'il me laisse toute l'après midi attaché, surtout que là, il pouvait faire absolument ce qu'il voulait de moi. J'étais inoffensive et incapable de me défendre.
Hoseok me regardait les bras croisés comme si il attendait avec impatience des excuses ou des implorations.

Moi : Bon, tu compte me laisser comme ça pendant combien de temps ?

Hoseok : Le temps qu'il faudra.

Il me regardait toujours avec ce regard mystérieux, comme si il n'allait pas en rester là.
Puis il s'avança près de moi et me pris dans ses bras pour me déplacer comme une chose qui prend de la place.

Moi : Hé !! Laisse moi ! Ne me touche pas !

Hoseok : J'ai dis que tu allais le regretter !
Il rigola et me porta jusqu'à la salle de bain. Il me déposa dans la baignoire.

Hoseok : Quand tu auras réfléchi à ce que tu me diras pour t'excuser, appel moi, et là je déciderais si je t'enlève ou pas les cordes.

Moi : T'est pas sérieux là ?

Hoseok : À tout à l'heure.
Dit-il en partant de la salle de bain avec un grand sourire d'enfant innocent.

Pendant qu'il était tranquille devant la télé, moi j'étais dans la baignoire incapable de bouger. Il m'avait bien eu. Mais je n'avais pas l'intention de lui demander pardon ! Avec toute ma force je me mis sur le ventre et me recrovilla sur moi même pour me relever. Au bout de 5 minutes de galère, j'arrive enfin à me mettre debout. Je voulais sortir de la baignoire mais le faire debout avec les chevilles et les poignets attachés, je risquais de me faire mal. Il fallait que je trouve une solution. Puis finalement je mis mon ventre sur le bord de la baignoire et me fis tomber sur le côté. Je tombe par terre sur mes côtes.

Moi : Mmh !

Atterrir sur le côté n'avais pas été agréable. J'avais mal au côtes. Puis avec la même technique que dans la baignoire, je me releva et sauta doucement à pieds joints pour me déplacer sans faire trop de bruit.
Le plus doucement possible, j'allai jusqu'à ma chambre et pris les ciseaux qu'il y avait sur le bureau pour enlever les cordes. Après 10 bonnes minutes de patience, j'arrivais enfin à couper la corde qui serrait mes mains. Je coupa la corde de mes chevilles et m'allongea sur mon lit.
Comment allais-je me venger ?

Mon coloc... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant