Pourras-tu être mes ailes ? {Livaï X Reader}

|ᵖᵉʳˢᵒⁿⁿᵉ ⁿ'ᵃ ᵈⁱᵗ ᵠᵘᵉ ᶜᵉ ˢᵉʳᵃⁱᵗ ᶠᵃᶜⁱˡᵉ|

PDV LIVAÏ:

La lumière matinale passant à travers les rideaux de la chambre me fit péniblement ouvrir les yeux. D'abord étonné par le fait que j'avais l'impression d'avoir plus ou moins bien dormi, je le fus d'autant plus lorsque je remarquai que (T/p) ne se trouvait plus à mes côtés.

Frottant mes yeux pour mieux me réveiller, je jetai ensuite un coup d'œil circulaire dans la pièce avant de remarquer que les béquilles que nous avions préparées dans un coin de la chambre pour la gamine ne s'y trouvaient plus.

Je me redressai lentement pour m'assoir, un peu dérangé par le fait que le visage de (T/p) ne soit pas la première chose que j'avais vue en ouvrant les yeux. Me réveiller à ses côtés m'aurait permis de passer un bon début de matinée.

Maudissant intérieurement la migraine qui s'était immiscée dans mon crâne, je finis par sortir du lit. Mon pied, se posant sur ce qui s'apparentait à du papier, me fit baisser les yeux vers le sol et je trouvai avec étonnement tous les livres de la veille éparpillés sur celui-ci. Certaines pages étaient même déchirées et des feuilles arrachées jonchaient le sol.

Qu'est-ce que-

Fronçant les sourcils d'incompréhension devant le décors qui se dressait devant moi, je sortis en vitesse de la chambre pour tenter de trouver (T/p).

Prenant d'abord la direction du réfectoire, je fus forcé de constater que celui-ci était vide. Ne sachant pas l'heure qu'il était, cela ne m'alarma pas plus que ça et je fis demi-tour pour prendre la direction du bureau d'Erwin. La voix sanglotante d'Hanji derrière la porte me fit tendre l'oreille, me retenant ainsi d'abaisser la poignée.

Hanji: Qu'est-ce qu'on va faire Erwin..?

La voix de mon supérieur retentit, laissant percevoir une pointe de tristesse que je ne lui connaissais pas.

Erwin: Honnêtement je ne sais pas.. Nous allons attendre de voir comment il se sent ce matin et.. Nous évaluerons la situation après..

Mes sourcils se fronçèrent d'incompréhension. L'impression de ne rien comprendre à cette situation m'énervait et cela amplifiait mes maux de tête ce qui, inévitablement, m'énervait encore plus. N'y tenant plus, j'entrai dans le bureau d'Erwin, les stoppant ainsi dans leur conversation.

Fixant d'abord les yeux rougis d'Hanji, je glissai ensuite mon regard vers celui de mon ami qui était empli d'une immense tristesse.

Livaï: J'peux savoir ce qu'il se passe ici-? Où est (T/p) ? Et Akimoto ? Il a réduit des livres à néant en s'énervant dessus !

Mes deux interlocuteurs ne m'apportèrent aucune réponse, se contentant de me fixer tristement. Hanji essuya les larmes qui roulaient sur ses joues avant de s'adresser à Erwin.

Hanji: Le médecin a dit que c'était possible qu'il ait tout oublié aujourd'hui..

Mon supérieur posa sa tête sur une de ses mains en hochant doucement la tête.

Erwin: Le cerveau a la particularité de nous faire oublier un événement lorsqu'il est trop dure à supporter..

Me massant les tempes pour tenter de reprendre un peu de calme, je m'adressai à eux, ne manquant pas de dévoiler de l'impatience dans mon timbre de voix.

Livaï: Arrêtez de parler comme si j'étais pas là et dites moi c'qu'y s'passe putain !

Les larmes refirent surface sur le visage d'Hanji alors qu'Erwin laissa un léger soupire s'échapper avant de commencer.