|ᴍɪᴋᴇ|

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Hanji me souriait, heureuse de constater que je n'étais pas gravement blessée. Mon bandage était inutile après tout le sang qu'il avait imbibé. Je saignais de la tempe et je devais avoir un sacré bleu dans le dos après m'être faite plaquer si violemment contre le mur. À part ça, le reste allait bien.

Livaï s'approcha et tendit sa main vers moi en effleurant ma joue du bout des doigts.

Livaï : Je ne me suis jamais senti aussi impuissant.

Je lui souriai pour le rassurer.

(T/p) : J'avais des comptes à régler avec ces hommes.

Il acquiesça.

Livaï : Je sais. Ils ont eu ce qu'ils méritaient.

Je regardai d'abord l'homme inconscient qu'Hanji tenait, puis les corps inertes qui jonchaient le sol et les mares de sang qui ne cessaient de s'élargir.

J'avais fait un beau carnage.

(T/p) : Est-ce que.. On peut rentrer maintenant ?

Livaï et Hanji hochèrent tous deux la tête et nous nous mirent en route pour rentrer au QG.

***

Une fois rentrés, je m'empressai d'aller me débarbouiller du sang qui recouvrait certaines parties de ma peau. Hanji s'occupa ensuite de panser mes plaies correctement et d'étaler de la crème sur mon dos qui avait pris une teinte violacée.

Elle était ensuite partie avec Livaï pour emmener l'homme dans les sous-sols du QG. Je les avais suivis. Sa capture était inutile étant donné que nous savions déjà les crimes qu'il avait commis. Livaï et Hanji souhaitaient seulement faire de lui leur nouveau jouet.

Ligoté à une chaise, le captif me regarda dans les yeux en souriant.

Captif : Alors comme ça, tu n'as pas eu le courage de m'achever ?

Je ricanai.

(T/p) : J'ai été un peu prise par le temps vois-tu ? Mais ne te réjouis pas trop vite, tu vas regretter de ne pas être mort de ma main. J'aurais pu t'offrir une mort rapide.

Je regardai Livaï et Hanji d'un œil complice, tous deux adossés au mur avant de reposer mon regard sur l'homme qui avait à présent une mine apeurée.

(T/p) : Malheureusement pour toi, ils en ont décidé autrement.

Captif : Qu-que vont-ils me faire ?

Sa voix tremblait et une goutte de sueur froide perlait sur son front.

Et ben, tu seras pas resté fier longtemps

Je lui tournai le dos et me dirigeai vers la porte, ne souhaitant pas assister au spectacle qui allait se dérouler d'ici quelques minutes.

(T/p) : Ça te faisait sourire de voir des jeunes filles hurler de douleur ? Et bien sache que le bonheur va dans les deux sens. Cette fois-ci, on va inverser les rôles.

Captif : QUOI ?! NON, NON NE FAITES PAS ÇA ! PITIÉ.. PITIÉ !

Il se tortilla sur sa chaise pour espérer s'enfuir du sort qui lui était réservé.

Hanji et Livaï s'approchèrent de lui, tandis que je passai la porte pour remonter les escaliers. Une fois la porte refermée derrière moi, ses cris de supplications inutiles retentissaient toujours et je ne pus m'empêcher de sourire amèrement.
Et puis, il arrêta subitement de supplier pour céder place à l'extériorisation de sa douleur.

Pourras-tu être mes ailes ? {Livaï X Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant