Pourras-tu être mes ailes ? {Livaï X Reader}

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PDV (T/p):

Après avoir couru après Livaï pendant je ne sais combien de temps sans qu'il ne daigne s'arrêter, je parvins enfin à stopper sa course en lui faisant comprendre que ce jeu du "Attrape-moi si tu peux" commençait à me taper sur le système.

(T/p) : J'peux savoir ce qui t'arrive ? Tu comptes fuir encore longtemps comme un gosse qui essaye d'échapper à un putain de titan ?!

Livaï se retourna vers moi, le visage fermé.

Livaï : Cette ironie était de très mauvais goût.

Je plissai les yeux en fixant ses iris métalliques qui laissaient apercevoir une forme de déception. Ou plutôt une forme d'angoisse.

(T/p) : J'étais pas ironique, j'étais réaliste ! Qu'est-ce qui t'arrive sérieux, on dirait un gamin de huit ans !

Livaï ne prit pas la peine de répondre et tourna les talons en m'ignorant pour aller s'enfermer dans son bureau.

Oh non mon coco, ça va pas se passer comme ça !

Je rentrai comme une balle dans le bureau en question en prenant soin de bien claquer la porte derrière moi.

Livaï me fusilla du regard depuis son fauteuil.

Livaï : Oi ! Elle a rien demandé ma porte.

Je le regardai avec des yeux grands comme des soucoupes.

Il se préoccupe vraiment de sa porte ?!

Je croisai les bras sur ma poitrine en appuyant mon dos contre la porte.

(T/p) : Tiens.. T'es d'humeur à te préoccuper de ta porte mais pas d'un membre de ton escouade qui a récupéré sa voix alors que les probabilités pour que ça arrive ne pouvaient même pas être estimées ?!

Il soupira.

Livaï : Tch- T'es bien plus qu'un simple membre de mon escouade.

J'haussai les sourcils.

(T/p) : Ah ouais ? Pourtant, tu viens de me faire courir après toi en m'ignorant totalement. J'vois pas en quoi ton comportement est différent de celui que tu adoptes avec les autres.

Il me fusilla à nouveau du regard.

Livaï : Tch..

Manque d'argument. Classique. J'enchaînai.

(T/p) : Tu vas m'expliquer ce qui se passe ou je suis supposée le deviner ?

Il s'apprêtait à répondre mais un coup sur la porte l'en empêcha. 

Erwin : Livaï ? Je te veux dans mon bureau.

Je fixai la porte. Le ton du Major était froid, le coup sur la porte sec. Le fait qu'il demande la présence de Livaï dans son bureau si froidement en plus de ce comportement plus sérieux encore qu'à l'accoutumée, laissait percevoir la possible annonce d'une expédition.

Livaï se leva de son fauteuil et se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Il me regarda avant de sortir.

Livaï : Je hais le comportement d'Akimoto.

Et il partit sans me donner le temps ni même la possibilité de répondre.

Je le regardai partir en marmonnant.

(T/p) : "Je hais le comportement d'Akimoto" Oui ben j'en peux quelque chose, moi ?

Je soupirai en partant vers ma chambre.