|joyeυх annιverѕaιre, lιvaï|

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Le matin suivant, je me réveillai seule dans le lit de Livaï. Il ne me fallut que quelques minutes avant de me remémorer ce qu'il s'était passé cette nuit.

Les images de mon cauchemar me revenaient à l'esprit et leur  voix résonnaient encore dans ma tête. Dormir aux côtés de Livaï m'avait empêché d'avoir des angoisses, certes. Mais les cauchemars, eux, ne s'étaient pas volatilisés comme je l'avais souhaité.

Livaï sorti de la salle de bain, vêtu d'un simple pantalon noir et d'un sweat gris portant le symbole des ailes de la liberté à l'emplacement de son cœur. À première vue, il n'avait pas encore arrangé ses cheveux. Il tourna la tête vers moi et me lança un regard interrogateur.

Livaï : Pourquoi tu me regardes comme ça gamine ?

(T/p) : Bonjour à vous aussi, caporal.

Livaï prit son oreiller et me le balança dessus avant de pointer un doigt menaçant vers moi.

Livaï : Dernière fois que tu m'appelles comme ça.

Je riai.

(T/p) : Oui, oui bien sûr.

Il savait parfaitement que c'était loin d'être la dernière fois. J'allais l'emmerder avec ça jusqu'à la fin de sa vie. Au moins.

Reprenant un semblant de sérieux, je poursuivis.

(T/p) : Laisse moi deviner. T'as bataillé avec tes cheveux et t'as perdu c'est ça ?

Livaï leva les yeux au ciel.

Livaï : J'ai seulement pas encore pris le temps de les coiffer.

Je lui souriai et me levai d'un bon, avec bien trop d'entrain pour l'heure matinale qu'il était.

(T/p) : Laisse moi faire alors !

Ne lui laissant pas le choix, je partis dans la salle de bain chercher le peigne qui reposait sur le lavabo, avant de l'obliger à s'assoir sur le lit. Je pris place dans son dos en tailleur et commençai à mettre ses mèches en place.

Livaï : Je suppose que tu ne veux pas parler de ce qui s'est passé cette nuit.

(T/p) : En effet. J'ai l'habitude de ce genre de cauchemar et j'aurais aimé que tu ne me vois pas dans cet état..

Livaï : Pourquoi ? Après toutes les merdes que t'as vécues, ce serait effrayant que tu n'aies aucun traumatisme.

Je ne pus m'empêcher de sourire malgré moi. Il n'avait pas tord.

(T/p) : Je ne veux pas en parler, Livaï.. T'as prévu de faire quoi aujourd'hui ?

Le noiraud n'insista pas et je l'en remerciai intérieurement.

Livaï : Préparer mes affaires pour la semaine que je vais passer avec Smet. On part dem- OI ! Fais gaffe, ça fait mal !

(T/p) : Pardon, pardon. Y'a un gros nœud aussi, c'est pas ma faute !

Il y avait un nœud certes, mais à l'entente du nom "Smet", la délicatesse avec laquelle je peignais ses cheveux jusqu'à présent s'était envolée. Puisqu'on allait parler d'elle, je décidai de poser le peigne, histoire d'éviter des souffrances de tirage de cheveux inutiles à Livaï.

(T/p) : Donc, vous partez demain soir ?

Livaï secoua la tête de droite à gauche.

Livaï : Demain matin.

Je me contentai d'acquiescer. Il se leva du lit et parti vers la porte qui menait sur le couloir principal.

Livaï : J'y vais. Fous pas le bordel, ok gamine ?

Pourras-tu être mes ailes ? {Livaï X Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant